je suis aussi navrée pour toi que l'est ce paysage, enfin tout ce qui est sous le ciel glorieux. Marre de vous savoir tous dans ce monde de travail (une de mes fausses petites filles vient de travailler pour un agriculteur en Australie qui ne l'a pas payé) - Pourraient essayer d'etre moins cafardants ces lieux. Mais tu y arrivera, forcément.
Brigetoun : si mon bilan de compétence a lieu dans une sordide zone industrielle, d'ailleurs "sordide" devant zone industrielle fait un peu pléonasme, il est hors de question que je travaille dans un lieu pareil, au risque de sombrer dans la dépression très rapidement !!! Je ne sais pas si je pourrais bosser dans un lieu plus charmant, mais je l'espère tout en rendant hommage à tous ceux qui chaque jour se rendent dans de tels lieux !!! Quel courage et quelle volonté !!! Je l'ai fait aussi, mais je n'ai pas tenu longtemps, je n'avais accepté que des contrats à durée déterminée, pas masochiste comme fille !!! Déjà que la compta c'est sordide, je ne souhaite pas cumuler !!! Mais, si on me trouve un boulot de scénariste dans une zone industrielle, peut-être alors que je pourrais accepter !!! Mais, à ce stade, ça s'appelle de la mégalomanie, de la mythomanie et de l'utopie !!!
Sergi : oui, pas besoin de matérialiser une zone industrielle sans saveur, sans âme, pour en avoir quelques unes qui traversent parfois nos esprits dans tous les domaines !!! Zone industrielle = Gros coup de blues !!!
Michel : que de beaux mots poétiques !!! Comme quoi, les poètes n'ont pas besoin forcément de verdure, de petites fleurs violettes et d'abeilles pour être inspirés !!!
Epamin' : actuellement je suis en bilan de compétence via le pôle emploi (anciennement ANPE) pour tenter de trouver un autre emploi que comptable qui me sort désormais un peu par les yeux, tout au moins dans le secteur tertiaire, et ce bilan a lieu dans cette zone industrielle !!! Aussi, votre suggestion d'une exposition en collaboration avec Michel (Avignon) est la bienvenue, vous avez trouvé mon futur métier !!! Mais, je tiens à signaler que Michel tient un blog avec des photos un peu plus élaborées que celles-ci et si cela attise un peu votre curiosité, il n'y a qu'à cliquer sur le lien AVIGNON avec le pont et les notes de musiques à droite de cette même page !!! En cliquant sur son nom, vous devriez y atterrir aussi !!!
Lou : jolies photos d'espoir ? C'est de l'humour noir je suppose ? Quel espoir dans ces lieux industrialisés où seul le rendement fait partie de cet univers ? C'est laid, triste, sans âme, à l'image des grands horribles hypermarchés où je n'ai plus envie de mettre les pieds car je n'ai pas de famille à nourrir, alors je les fuis de peur d'avoir à me déshumaniser !!!
C'est la première photo qui a attiré mon attention ; quand on regarde bien, et longtemps, les gros nuages menaçants, on s'aperçoit qu'ils sont peuplés d'êtres peu rassurants, qui épient, qui guettent. Est-ce toi qu'ils guettent ou bien les misérables humains, microbes insignifiants qui croient en leurs petits pouvoirs de destruction. Et eux, que craignent-ils ? Ce que les nuages craignent, c'est du vent !
Mathilde: le titre que tu as choisi peut laisser penser à quelque avenir pour notre industrie. Pour le reste, je suis désolé de trouver ton comm et d'autres bien méprisants (sans volonté de l'être j'en suis sûr) pour le monde de ceux qui ne pouvant être dans le secteur tertiaire à la mode trouvent leur place là où ils peuvent et là où ils aiment aussi. C'est très bobo tes réflexions et pourtant je suis sûr que tu n'en n'es pas. Il ne s'agit pas de courage ni de volonté, mais de la nécessité de faire vivre une famille, de se construire par le travail, de ne pas attendre tout de la société, de se battre aussi aux côtés de camarades pour que les conditions de travail, si elles sont mauvaises, s'améliorent. En France des tas de gens se battent pour garder leurs usines, leurs "zones industrielles" (si tristes et si peu fréquentables ?). Des papeteries de Malaucène, à Kerry, des Chantiers de la CMM à Marseille, de la Solac à Fos (aujourd'hui ArcelorMittal), des Salines du Midi aux Constructions Mécaniques d'Alès c'est tout un peuple qui travaille et qui a donc la chance de gagner (parfois mal) sa vie à la sueur de son front. Et c'est tout un monde qui est menacé aujourd'hui. J'ai connu les derniers moments des mines d'Alès et de Gardanne. Les mineurs et travailleurs du Puis d'Estival fermé en 1984 bossaient dans les galeries noires et des hangars de tôle environnés de poussière et de bruit. A côté le bâtiment que tu as photographié leur paraîtrait être un havre de bien-être. Respectons-les. Merci. Et sourire car je sais que tu vas me dire que j'ai mal compris.
J'adore le titre de ce post ! On dirait le titre d'un blues qui pourrait être chanté par John Lee Hooker par exemple... en anglais ! Quelle surface de solitude, quelles couleurs de désespoir, quelle tristesse de la zone... Finalement, je ne sais pas si c'est pas mieux de rester ici, dans le var, face à la mer, au milieu des villas des bourgeois tout en ayant l'illusion que le ciel est bleu...(:]
Olivier : sans vouloir faire de paranoïa aigüe, je pense que c'est moi qu'ils guettent, je ne me pas me permettre de faire de faux pas et en fait si cela n'a pas tonné, on va dire que c'était pour me protéger, c'était donc une surveillance bienveillante pour ne pas rajouter encore plus de morosité !!! Et puis, ils n'ont pas les moyens d'être menaçants dans un pays de mistral !!!
Lou : ou vous lisez trop vite, ou vous avez décidément envie que je sois absolument une BOBO !!! Bobo, oui, mais à l'âme, pas dans le comportement !!! Je serais bien en peine de l'être étant issue d'un milieu ouvrier, je serais mal placée pour critiquer ces familles qui pour nourrir leurs familles endurent des choses incroyables !!! Mais justement Lou, j'ai fait le choix depuis très jeune de ne pas avoir d'enfants, ce n'est pas pour vivre à nouveau ce que j'ai déjà vécu, alors que je n'ai pas d'enfants !!! Pour sûr, si j'avais ne serait-ce qu'une autre bouche à nourrir que la mienne, je ne ferais pas ma difficile comme tout le monde !!! Or, je n'ai pas voulu d'enfant, aussi, parce-que je trouve que ce monde est trop dur, et si je peux m'éviter de m'infliger de dures contraintes et bien je me les éviterai !!! Ce n'est pas gagné mais je peux essayer ! Quant au milieu tertiaire rempli de nanas à l'image de parfaites pestes j'en ai ma claque !!!
Lou : pour que vous ayez une image aussi erronée de moi, pour ne pas dire à l'opposé de ce que je suis, c'est que je dois mal m'exprimer, ne pas être assez claire. Pour que vous compreniez mon état d'esprit, il faudrait que je vous raconte tout mon vécu, mon expérience professionnelle, mon milieu social passé et actuel, mais ça serait beaucoup trop long ! En résumé, pour qu'il n'y ait pas de confusion, je suis plutôt tendance anar libertaire très loin donc de Bourgoise Bohème !!! :)
Jeff : à toi tu me comprends au moins, jusqu'au titre que je voulais "blues" justement, alors ton commentaire me fait super plaisir !!! Je viens de me faire traiter de Bobo pour la nième fois par un Monsieur que j'aime beaucoup et ça me chagrine qu'il n'ait pas compris ma publication plus mes commentaires, lui qui est si psychologue habituellement, comme toi !!! Tu as raison, reste prêt de l'eau dans le faste et le luxe même si toi tu n'y baignes pas tout à fait au quotidien, évite les Z.I. aussi qui pourraient altérer ta naturelle bonne humeur ! Mais, je te rassure, Avignon intra-muros, c'est splendide !!! Bon, d'accord, on n'a pas la mer, mais on a un bassin à carpes au jardin des Doms tout de même !!! Bises au poisson !!! mais non pas au poison, avec l'odeur de poisson, la bouillabaisse si tu préfères, ah, là ça va mieux déjà ?
Mat': j'ai dit que ton comm faisait "bo-bo" (et désolé de t'avoir fait bobo !) mais aussi que tu n'étais pas du genre à endosser l'habit de nos amis "fashion". Une usine, une fabrique, un pôle industriel sont des lieux qui n'ont bien sûr, le plus souvent, ni l'esthétique, ni le charme d'un coeur de ville médiéval. Mais ce sont des lieux de vie, de travail, de richesse...Ce ne sont pas les chômeurs qui diront le contraire. Pour revenir à ton billet de ce jour: je reviens vers votre petit groupe d'amis blogueurs après qq jours d'absence. Et c'est vrai que j'ai pris ta photo et ton texte au premier degré. J'imaginais quelque embellie possible sur le front du monde du travail...Quelle tristesse de voir la plupart des sites de notre région abandonnés et désespérément fermés, tels les ateliers EDF que MB a photographiés il y a peu. Notre Provence devient de plus en plus un des bronze-culs de l'Europe, voué uniquement à la résidence et au pseudo-tourisme pour gens friqués ou pour du tourisme de masse. Elle y perd ses paysans et ses ouvriers. Et avec eux ses paysages, son histoire, son âme et sa force. Et je pensais qu'avec tes éclaircies tu voulais signifier qu'il ne fallait pas désespérer...C'est mon côté militant qui ressort alors que je n'aurais dû voir que du blues dans le bleu déchirant un peu le gris... J'ai donc connoté là où il fallait dénoter...sourire...(et puis en plus je suis jaloux de voir que tu vas te faire consoler chez Jeff !!)
Lou : je fais rarement du 1er degré, mais il est vrai que vous ne me connaissez que depuis peu !!! J'ai oublié de préciser dans mes commentaires précédents que tout comme vous cela me fait hurler tous ces licenciements en masse et ces délocalisations, mais ai-je vraiment besoin de le préciser ? D'ailleurs, qui pourrait se réjouir de cela !!! Même les patrons ont l'air désolés à chaque fois !!! (là par exemple sur les patrons c'est du, au moins, 5ème degré !!!) Et puis, si je suis de nature positive en générale, de nature enjouée, dès qu'il s'agit du social, de politique, de travail, vous ne me verrez guère optimiste, mais contestataire, en colère, revendicatrice, combattive et tout ce genre de choses !!! Vexée, je n'avais pas d'autre choix que de me tourner vers Jeff effectivement, mais en matière d'hommes intelligents, sachez Lou, que je n'ai aucune préférence, donc peut-être un jour me tournerais-je vers vous si Jeff venait à me vexer !!! Sinon, pour le reste, pour la vraie consolation, je me tourne surtout vers un autre homme, dont je tairais ici le nom pour sauvegarder notre vie privée à tous les deux !!!
Mathilde, mes bizomazouts étaient une allégorie s'accordant avec ce titre sublime ! ! ! Je ne pourrais jamais t'adresser une seule bise au fioul...! Je suis passé il y a quelques temps maintenant pas trop loin de ces zones industrielles, cités qui longent Avignon la Douce... C'est pas beau... comme de la Z.I ! Comment peut-on enlaidir le paysage avec de si moches constructions...? Mais où passe donc le pognon de vos taxe locales ?... Pas dans l'environnement, c'est certain ! C'est pas mieux ici ceci dit ! Mais chaque endroit a sa poésie... même la décharge publique ( ça existe encore ! ) pour qui sait regarder un "pan" de l'humanité à chaque coin de rue, de chemin, de route !... J'aime ta poésie Mathilde !
Jeff : comment ? Qu'est-ce que j'entends ? Tu es passé il n'y a pas longtemps dans la Z.I. d'Avignon ??? Quand ? Où ? A quelle heure ? Et tu n'as même pas été foutu de m'envoyer un mail, un message sur mon blog, une fusée de secours, un étendard accroché à un avion, pour me signaler ton passage à A.V.I.G.N.O.N. ? Lou, revenez me consoler, Jeff est en train de me vexer là !!! Tu te fous de moi là ??? Non mais je rêve !!! Même pas foutu de t'arrêter boire un café ??? Je ne mords pas tu sais !!! Bises salées de chez salées, si salées que ça doit te faire comme des plaques de mazout sur le visage !!!
je suis aussi navrée pour toi que l'est ce paysage, enfin tout ce qui est sous le ciel glorieux. Marre de vous savoir tous dans ce monde de travail (une de mes fausses petites filles vient de travailler pour un agriculteur en Australie qui ne l'a pas payé) - Pourraient essayer d'etre moins cafardants ces lieux.
RépondreSupprimerMais tu y arrivera, forcément.
Chacun(e) a sa zone zone industrielle
RépondreSupprimerde profit ou de souffrance!!!
Je ne sais pas, je ne sais plus, ainsi va le monde dans les zones industrielles...
Le ciel m'émerveille
RépondreSupprimerLa terre m'atterre
Où l'homme s'assied sur l'acier émacié.
S'il faut voler pour voler, je volerai.
Les photos de Mathilde et le texte d'Avignon: beau début pour une exposition!
RépondreSupprimerJolies photos d'espoir...mais le bâtiment a tout l'air de l'arrière de quelque hypermarché fossoyeur de nos produits manufacturés...
RépondreSupprimerBrigetoun : si mon bilan de compétence a lieu dans une sordide zone industrielle, d'ailleurs "sordide" devant zone industrielle fait un peu pléonasme, il est hors de question que je travaille dans un lieu pareil, au risque de sombrer dans la dépression très rapidement !!! Je ne sais pas si je pourrais bosser dans un lieu plus charmant, mais je l'espère tout en rendant hommage à tous ceux qui chaque jour se rendent dans de tels lieux !!! Quel courage et quelle volonté !!! Je l'ai fait aussi, mais je n'ai pas tenu longtemps, je n'avais accepté que des contrats à durée déterminée, pas masochiste comme fille !!! Déjà que la compta c'est sordide, je ne souhaite pas cumuler !!! Mais, si on me trouve un boulot de scénariste dans une zone industrielle, peut-être alors que je pourrais accepter !!! Mais, à ce stade, ça s'appelle de la mégalomanie, de la mythomanie et de l'utopie !!!
RépondreSupprimerSergi : oui, pas besoin de matérialiser une zone industrielle sans saveur, sans âme, pour en avoir quelques unes qui traversent parfois nos esprits dans tous les domaines !!! Zone industrielle = Gros coup de blues !!!
RépondreSupprimerMichel : que de beaux mots poétiques !!! Comme quoi, les poètes n'ont pas besoin forcément de verdure, de petites fleurs violettes et d'abeilles pour être inspirés !!!
RépondreSupprimerEpamin' : actuellement je suis en bilan de compétence via le pôle emploi (anciennement ANPE) pour tenter de trouver un autre emploi que comptable qui me sort désormais un peu par les yeux, tout au moins dans le secteur tertiaire, et ce bilan a lieu dans cette zone industrielle !!!
RépondreSupprimerAussi, votre suggestion d'une exposition en collaboration avec Michel (Avignon) est la bienvenue, vous avez trouvé mon futur métier !!!
Mais, je tiens à signaler que Michel tient un blog avec des photos un peu plus élaborées que celles-ci et si cela attise un peu votre curiosité, il n'y a qu'à cliquer sur le lien AVIGNON avec le pont et les notes de musiques à droite de cette même page !!! En cliquant sur son nom, vous devriez y atterrir aussi !!!
Lou : jolies photos d'espoir ? C'est de l'humour noir je suppose ? Quel espoir dans ces lieux industrialisés où seul le rendement fait partie de cet univers ? C'est laid, triste, sans âme, à l'image des grands horribles hypermarchés où je n'ai plus envie de mettre les pieds car je n'ai pas de famille à nourrir, alors je les fuis de peur d'avoir à me déshumaniser !!!
RépondreSupprimerJe visite régulièrement le site de Messire d'Avignon et je connais donc ses talents d'"imagier"!!
RépondreSupprimerC'est la première photo qui a attiré mon attention ; quand on regarde bien, et longtemps, les gros nuages menaçants, on s'aperçoit qu'ils sont peuplés d'êtres peu rassurants, qui épient, qui guettent. Est-ce toi qu'ils guettent ou bien les misérables humains, microbes insignifiants qui croient en leurs petits pouvoirs de destruction.
RépondreSupprimerEt eux, que craignent-ils ? Ce que les nuages craignent, c'est du vent !
Mathilde: le titre que tu as choisi peut laisser penser à quelque avenir pour notre industrie. Pour le reste, je suis désolé de trouver ton comm et d'autres bien méprisants (sans volonté de l'être j'en suis sûr) pour le monde de ceux qui ne pouvant être dans le secteur tertiaire à la mode trouvent leur place là où ils peuvent et là où ils aiment aussi. C'est très bobo tes réflexions et pourtant je suis sûr que tu n'en n'es pas. Il ne s'agit pas de courage ni de volonté, mais de la nécessité de faire vivre une famille, de se construire par le travail, de ne pas attendre tout de la société, de se battre aussi aux côtés de camarades pour que les conditions de travail, si elles sont mauvaises, s'améliorent.
RépondreSupprimerEn France des tas de gens se battent pour garder leurs usines, leurs "zones industrielles" (si tristes et si peu fréquentables ?). Des papeteries de Malaucène, à Kerry, des Chantiers de la CMM à Marseille, de la Solac à Fos (aujourd'hui ArcelorMittal), des Salines du Midi aux Constructions Mécaniques d'Alès c'est tout un peuple qui travaille et qui a donc la chance de gagner (parfois mal) sa vie à la sueur de son front. Et c'est tout un monde qui est menacé aujourd'hui. J'ai connu les derniers moments des mines d'Alès et de Gardanne. Les mineurs et travailleurs du Puis d'Estival fermé en 1984 bossaient dans les galeries noires et des hangars de tôle environnés de poussière et de bruit. A côté le bâtiment que tu as photographié leur paraîtrait être un havre de bien-être. Respectons-les. Merci. Et sourire car je sais que tu vas me dire que j'ai mal compris.
J'adore le titre de ce post ! On dirait le titre d'un blues qui pourrait être chanté par John Lee Hooker par exemple... en anglais !
RépondreSupprimerQuelle surface de solitude, quelles couleurs de désespoir, quelle tristesse de la zone...
Finalement, je ne sais pas si c'est pas mieux de rester ici, dans le var, face à la mer, au milieu des villas des bourgeois tout en ayant l'illusion que le ciel est bleu...(:]
Bises au mazout !
Epamin': Les yeux partout donc !!! ça ne m'étonne pas, la vivacité va toujours avec une certaine curiosité des choses !!!
RépondreSupprimerOlivier : sans vouloir faire de paranoïa aigüe, je pense que c'est moi qu'ils guettent, je ne me pas me permettre de faire de faux pas et en fait si cela n'a pas tonné, on va dire que c'était pour me protéger, c'était donc une surveillance bienveillante pour ne pas rajouter encore plus de morosité !!! Et puis, ils n'ont pas les moyens d'être menaçants dans un pays de mistral !!!
RépondreSupprimerLou : ou vous lisez trop vite, ou vous avez décidément envie que je sois absolument une BOBO !!! Bobo, oui, mais à l'âme, pas dans le comportement !!! Je serais bien en peine de l'être étant issue d'un milieu ouvrier, je serais mal placée pour critiquer ces familles qui pour nourrir leurs familles endurent des choses incroyables !!! Mais justement Lou, j'ai fait le choix depuis très jeune de ne pas avoir d'enfants, ce n'est pas pour vivre à nouveau ce que j'ai déjà vécu, alors que je n'ai pas d'enfants !!! Pour sûr, si j'avais ne serait-ce qu'une autre bouche à nourrir que la mienne, je ne ferais pas ma difficile comme tout le monde !!! Or, je n'ai pas voulu d'enfant, aussi, parce-que je trouve que ce monde est trop dur, et si je peux m'éviter de m'infliger de dures contraintes et bien je me les éviterai !!! Ce n'est pas gagné mais je peux essayer ! Quant au milieu tertiaire rempli de nanas à l'image de parfaites pestes j'en ai ma claque !!!
RépondreSupprimerLou : pour que vous ayez une image aussi erronée de moi, pour ne pas dire à l'opposé de ce que je suis, c'est que je dois mal m'exprimer, ne pas être assez claire. Pour que vous compreniez mon état d'esprit, il faudrait que je vous raconte tout mon vécu, mon expérience professionnelle, mon milieu social passé et actuel, mais ça serait beaucoup trop long ! En résumé, pour qu'il n'y ait pas de confusion, je suis plutôt tendance anar libertaire très loin donc de Bourgoise Bohème !!! :)
RépondreSupprimer"bourgeoise" et non "bourgoise", je sors du bourg, du village, ça c'est certain !!!
RépondreSupprimerJeff : à toi tu me comprends au moins, jusqu'au titre que je voulais "blues" justement, alors ton commentaire me fait super plaisir !!! Je viens de me faire traiter de Bobo pour la nième fois par un Monsieur que j'aime beaucoup et ça me chagrine qu'il n'ait pas compris ma publication plus mes commentaires, lui qui est si psychologue habituellement, comme toi !!!
RépondreSupprimerTu as raison, reste prêt de l'eau dans le faste et le luxe même si toi tu n'y baignes pas tout à fait au quotidien, évite les Z.I. aussi qui pourraient altérer ta naturelle bonne humeur !
Mais, je te rassure, Avignon intra-muros, c'est splendide !!! Bon, d'accord, on n'a pas la mer, mais on a un bassin à carpes au jardin des Doms tout de même !!!
Bises au poisson !!! mais non pas au poison, avec l'odeur de poisson, la bouillabaisse si tu préfères, ah, là ça va mieux déjà ?
Mat': j'ai dit que ton comm faisait "bo-bo" (et désolé de t'avoir fait bobo !) mais aussi que tu n'étais pas du genre à endosser l'habit de nos amis "fashion". Une usine, une fabrique, un pôle industriel sont des lieux qui n'ont bien sûr, le plus souvent, ni l'esthétique, ni le charme d'un coeur de ville médiéval. Mais ce sont des lieux de vie, de travail, de richesse...Ce ne sont pas les chômeurs qui diront le contraire.
RépondreSupprimerPour revenir à ton billet de ce jour: je reviens vers votre petit groupe d'amis blogueurs après qq jours d'absence. Et c'est vrai que j'ai pris ta photo et ton texte au premier degré. J'imaginais quelque embellie possible sur le front du monde du travail...Quelle tristesse de voir la plupart des sites de notre région abandonnés et désespérément fermés, tels les ateliers EDF que MB a photographiés il y a peu. Notre Provence devient de plus en plus un des bronze-culs de l'Europe, voué uniquement à la résidence et au pseudo-tourisme pour gens friqués ou pour du tourisme de masse. Elle y perd ses paysans et ses ouvriers. Et avec eux ses paysages, son histoire, son âme et sa force. Et je pensais qu'avec tes éclaircies tu voulais signifier qu'il ne fallait pas désespérer...C'est mon côté militant qui ressort alors que je n'aurais dû voir que du blues dans le bleu déchirant un peu le gris...
J'ai donc connoté là où il fallait dénoter...sourire...(et puis en plus je suis jaloux de voir que tu vas te faire consoler chez Jeff !!)
Lou : je fais rarement du 1er degré, mais il est vrai que vous ne me connaissez que depuis peu !!! J'ai oublié de préciser dans mes commentaires précédents que tout comme vous cela me fait hurler tous ces licenciements en masse et ces délocalisations, mais ai-je vraiment besoin de le préciser ? D'ailleurs, qui pourrait se réjouir de cela !!! Même les patrons ont l'air désolés à chaque fois !!! (là par exemple sur les patrons c'est du, au moins, 5ème degré !!!) Et puis, si je suis de nature positive en générale, de nature enjouée, dès qu'il s'agit du social, de politique, de travail, vous ne me verrez guère optimiste, mais contestataire, en colère, revendicatrice, combattive et tout ce genre de choses !!!
RépondreSupprimerVexée, je n'avais pas d'autre choix que de me tourner vers Jeff effectivement, mais en matière d'hommes intelligents, sachez Lou, que je n'ai aucune préférence, donc peut-être un jour me tournerais-je vers vous si Jeff venait à me vexer !!! Sinon, pour le reste, pour la vraie consolation, je me tourne surtout vers un autre homme, dont je tairais ici le nom pour sauvegarder notre vie privée à tous les deux !!!
Lou : avec tout ça, j'ai oublié de vous embrasser !!!
RépondreSupprimerMathilde,
RépondreSupprimermes bizomazouts étaient une allégorie s'accordant avec ce titre sublime ! ! !
Je ne pourrais jamais t'adresser une seule bise au fioul...!
Je suis passé il y a quelques temps maintenant pas trop loin de ces zones industrielles, cités qui longent Avignon la Douce... C'est pas beau... comme de la Z.I !
Comment peut-on enlaidir le paysage avec de si moches constructions...? Mais où passe donc le pognon de vos taxe locales ?... Pas dans l'environnement, c'est certain ! C'est pas mieux ici ceci dit !
Mais chaque endroit a sa poésie... même la décharge publique ( ça existe encore ! ) pour qui sait regarder un "pan" de l'humanité à chaque coin de rue, de chemin, de route !...
J'aime ta poésie Mathilde !
Bises au caramel...:)
Jeff : comment ? Qu'est-ce que j'entends ? Tu es passé il n'y a pas longtemps dans la Z.I. d'Avignon ??? Quand ? Où ? A quelle heure ? Et tu n'as même pas été foutu de m'envoyer un mail, un message sur mon blog, une fusée de secours, un étendard accroché à un avion, pour me signaler ton passage à A.V.I.G.N.O.N. ? Lou, revenez me consoler, Jeff est en train de me vexer là !!! Tu te fous de moi là ??? Non mais je rêve !!! Même pas foutu de t'arrêter boire un café ??? Je ne mords pas tu sais !!!
RépondreSupprimerBises salées de chez salées, si salées que ça doit te faire comme des plaques de mazout sur le visage !!!
C'était il y a plus de 6 mois Mathilde... et je ne savais pas que Mathilde existait...
RépondreSupprimer( soupir )