Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

mardi 29 juin 2010

Les temps modernes





Mathilde Primavera.

lundi 28 juin 2010

Mieux voir, mieux entendre, mieux sentir





Je prie pour qu'il me lâche la gratte
Qu'il m'oublie, qu'il zappe, qu'il tâte
Une autre sphère que la mienne
Une autre femme faire sienne
Des ectoplasmes, des bénis oui oui,
J'en veux plus
Euh...pas plus
Que des machos, des minis ouistitis
Qui ne se sentent plus, qui sont sûrs d'eux
De grands pauvres imbéciles heureux
Tellement stupides qu'ils ne doutent de rien.
J'avais qu'à faire plus attention au lien
De la gadoue, de la merdasse de mes yeux,
Il faut que je l'enlève, regarder pour deux !






Photos et texte de Mathilde Primavera.

dimanche 27 juin 2010

L'heure rouge





Je n'aime pas trop être prise en photo, mais j'avoue que je ne pouvais pas non plus ne pas vous montrer la tête que j'ai fait hier en me rendant compte avec stupeur que j'avais oublié mon Appareil Photo Numérique (A.P.N. pour les intimes) à l'exposition de Miquel Barcelo, à la collection Lambert, puis au Petit Palais et aussi au grand (pour les novices, le grand n'est ni plus ni moins que le palais des papes).
Heureusement, ma consœur Brigitte de "Paumée" a publié un article sur ce charmant vernissage que je vous propose d'aller lire, si toutefois vous êtes curieux :

http://brigetoun.blogspot.com/

Je n'aurais pas pu faire mieux qu'elle, même si je regrette toujours de n'avoir pas pu photographier deux magnifiques sculptures, celles du petit âne blanc et celui en noir, tous chargés de paniers et attendrissants à souhait !

Aussi, toujours aussi frustrée, ce matin en allant faire deux trois courses, j'ai chopé fermement mon A.P.N. par le collier et j'ai mitraillé tant que j'ai pu tout ce qui se trouvait sur ma route.
En voici quelques échantillons !









Photos et texte de Mathilde Primavera.

samedi 26 juin 2010

Marcher coûte que coûte
















Nous sommes assurés de rien. De rien du tout. Je veux dire dans les relations affectives. Je n'ose point utiliser le mot "amoureuses", "affectives" me semble moins prétentieux.
C'est cela même, les relations affectives entre deux personnes sont suffisamment prétentieuses pour employer un mot aussi sûr de lui, plein de promesses et pourtant si rarement tenues.
Les rares fois où nous nous sentons en symbiose avec l'autre sans éprouver la moindre petite crainte, sans se poser une seule question, signes d'une évidence bien orchestrée, le chevalier de l'USURE débarque au galop et d'un seul coup d'épée ratatine ce qui vous semblait grandiose quelques instants auparavant !
Vous êtes terrassé, en guenilles, plein de bleus et de bosses. Étourdi, vous mettez un bon moment pour vous redresser sur vos pattes encore toutes flageolantes, mais vous parvenez à mettre un pied devant l'autre tant bien que mal.
Vous arrivez même à avancer de plus en plus vite au fur et à mesure que vos plaies guérissent.
Et, comme l'être humain a la mémoire d'un poisson rouge, aussitôt le tout cicatrisé, il s'arrête et retombe dans les bras d'une nouvelle personne.






Pendant sa longue marche il a eu le temps de rêver à des scénarios improbables, histoire de se donner du courage et du rose à l'âme !
Il faut dire que si l'être humain ne s'attardait qu'à ses malheurs il n'aurait plus envie de se lever le matin. On le sait bien. Il existe des vies si tristes, surtout si catastrophiques affectivement, que certains parviennent à y mettre fin définitivement.
Il ne faut surtout pas les jalouser pour leur courage, nous nous tuons aussi à petit feu, chacun à notre manière.
Ce n'est pas compliqué, l'être humain se pousse lui même du côté où il va tomber. En faisant de mauvais choix par exemple.
Et puis, on a beau essayé de confier toute la responsabilité à l'inconscient, votre inconscient c'est justement le vôtre, il fait partie de votre être tout entier.
Mais, bien obligé de composer quand même avec ce ramassis de névroses accumulées, sauf qu'en le sachant, on devrait faire encore plus gaffe qu'à l'accoutumée au fur et à mesure qu'on prend de la bouteille.
Voyez vous, l'inconscient c'est comme un mille feuille. Il accumule les couches au fil des ans. Ce n'est plus un gâteau, c'est les tours jumelles de Manhattan. Et vous savez aussi bien que moi comment elles ont fini !






Tout ça pour vous dire que les histoires ne sont pas toutes semblables à celles des films romantiques. Pour certaines elles ressemblent davantage à "massacre à la tronçonneuse". Et tout ça à cause du mille feuille ! Au final, on ne retrouve qu'un tas de charpis !
Ceci dit, inconscient ou pas inconscient, on a toujours le libre choix. Et, c'est là que ça se corse !
Comment peut on tout de même foncer la tête la première vers une personne, alors qu'au premier abord une ou deux choses émanant d'elle vous dérangeaient déjà sérieusement ?
L'homme est il à ce point masochiste ?
Il faut croire que oui.
Il est même plus que cela, plus qu'aveugle il est surtout entêté !
Il veut atteindre son idéal coûte que coûte, même si le dit idéal lui montre des signes d'aberration, des petits détails en apparence, mais qui finiront par lui pourrir la vie. La rupture d'ailleurs, émane souvent de ces petits détails qu'on a négligés, qu'on a évincés, par pure bêtise !
Oui, oui, bêtise, je ne peux pas dire autre chose !
Sans compter que si la bêtise n'avait pas eu lieu, nous aurions gagné un temps bien précieux.






Bon d'accord, accordons nous le fait que nous sommes que de pauvres humains faisant régulièrement des erreurs.
Mais, comment se pardonner, alors, d'être aussi stupide ?
Comment s'excuser d'avoir été attendri par la personne qui au final vous sort par les yeux, que vous ne pouvez plus sentir et que vous ne voulez plus entendre ?
Il faut chercher des solutions, UNE solution pour se pardonner de tant d'insouciance.
Personnellement, je n'en vois pas.





En attendant, je continue de marcher.
Surtout, pas faire de halte.
Quand on s'arrête, c'est encore plus dur pour repartir.
Sur le chemin, rêver !
Ne faire que cela.
Le rêve sans atteindre de but.
C'est peut être ça le bonheur.





Photos et texte de Mathilde Primavera.


vendredi 25 juin 2010

L'heure grise


Je trouve que ceci, va bien avec cela :

http://k-line69.blogspot.com/2010/06/reverie-dete_25.html


Photo de Mathilde Primavera.

mercredi 23 juin 2010

Façade




"La plus inquiétante jeunesse est celle qui n'a pas d'opinions extrêmes."
Comte de Chambord



"
Pour retrouver sa jeunesse, il n'y a qu'à recommencer ses folies."
Oscar Wilde



"La jeunesse a une belle face et la vieillesse une belle âme."
Proverbe suédois




Photo de Mathilde Primavera.

lundi 21 juin 2010

Fête de la musique





Désolée, mais la vidéo suivante est désactivée, alors en lot de consolation, voici un peu de gospel !
Je ne sais pas vous, mais de telles voix ça me met à chaque fois par terre !
Pour chanter de la sorte, il faut être béni des dieux, il ne peut en être autrement !







Loin de la cacophonie dans Avignon, à part un concert de gospel plutôt charmant place du petit Palais et juste en face d'un éléphant d'Asie la tête à l'envers, je vous invite à regarder cette remarquable vidéo qui est un vrai hommage à la musique et à la danse, mais pour moi, l'un ne va pas sans l'autre !











Photos et commentaire de Mathilde Primavera.

dimanche 20 juin 2010

Mistral




"Marcher comme une feuille morte tombée de l'arbre que le vent emporte, sans savoir si c'est le vent qui vous porte ou si vous portez le vent..."  

Michel Jourdan







"Il y a dans l'univers, beaucoup de créatures qui volent très haut dans le ciel : certains y sont arrivés en recourant à leurs propres ailes, d'autres se sont fait porter là-haut par un coup de vent."  

Jiang Zilong






"Un vent frais fait voler les feuilles, on dirait qu'il murmure l'adieu du soir à la forêt."  

Nikolaus Lenau







"N'écoute les conseils de personne, sinon du vent qui passe et nous raconte les histoires du monde."

Claude Debussy




Photos de Mathilde Primavera.

samedi 19 juin 2010

Pause aventure





Mathilde Primavera.

vendredi 18 juin 2010

Bientôt, bientôt...






Photos de Mathilde Primavera.

mercredi 16 juin 2010

Week en provence










L'art et la manière de se sentir en vacances à 10 kilomètres de chez soi, un état d'esprit, bien plus facile à adopter quand on habite en Provence !




Photos et commentaires de Mathilde Primavera.

lundi 14 juin 2010

dimanche 13 juin 2010

J'ai le vertige quand...





- J'ai un rendez-vous important à 15 heures. Il n'est que 14 heures. Il me reste encore 1 heure. Cool !
Au secours !
En fait, il est 14h55 !


- J'ai la côte avec un garçon (même si cela arrive extrêmement rarement) et que ce n'est pas du tout, mais alors, pas du tout, du tout, réciproque !







- On me dit : "je peux passer chez toi d'ici une demi heure", et que chez moi, et bien ça ressemble plutôt à Beyrouth Ouest !

-On me dit la même chose, mais étant restée un long moment collée à mes nombreuses activités passionnantes et variées, je n'ai pas encore eu le temps de me doucher.

La catastrophe : Quand c'est à la fois Beyrouth Ouest et que je ne suis toujours pas douchée !








- Je suis en train de confectionner un café avec les dernières malheureuses moutures restées collées au fond de la boite en métal et que je tambourine comme une malade dessus comme s'il s'agissait d'un tamtam dans l'espoir de ne pas faire du jus de chaussette !


- J'ai cru qu'il me restait encore un paquet de cigarettes et que tout en fumant les dernières tafs, je me rends compte que le "dit" paquet a disparu !







Photos et texte de Mathilde Primavera.

jeudi 10 juin 2010

Vertige





J'ai le vertige quand...



Photo de Mathilde Primavera.

mercredi 9 juin 2010

Intérieur





Mathilde Primavera.

J'y habite !





Je vous le dis haut et fort, je ne suis pas chauvine, je ne suis pas provençale et ce n'est pas une tare, mais j'habite cette ville depuis 6 ans 63 jours et 39 minutes, à l'instant précis où j'écris cette ligne !
Je suis toujours une touriste passionnée par la cité des papes.
Depuis tout ce temps, je prends un réel plaisir à m'endormir profondément la tête au nord en direction du Palais ; cela m'apaise, me rassure et me rend forte. Quand j'ai eu été bien réveillée, il m'est arrivé de le visiter 20 fois pendant toute cette période.
Un élan compulsif ?
Non, une véritable attirance pour lui à chaque fois.
Une grande fidélité.
Un désir profond, insistant, qui perdure.
Ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça !




Texte de Mathilde Primavera.

lundi 7 juin 2010

Les folles aventures de Zézette et Pépito





Ma copine Zézette, la mistinguette, m'a fait part d'un petit bout de conversation avec Pépito, l'hidalgo, son ex, enfin son ex amant, plutôt son ex "amoureux" et qui pourrait très bien le redevenir, amant, pas amoureux, dans un avenir plus ou moins proche, mais la teneur de ses propos au téléphone était très amicale !
Jusque là vous suivez ?
Tant mieux, parce-que moi-même j'ai du mal à donner un nom à leur relation non définie.
Il lui expliquait qu'au moment des faits, lorsqu'elle a eu la malchance de se casser une jambe en glissant sur une pelure d'oignon tombée au sol, elle aurait pu au moins penser à l'appeler pour l'accompagner aux urgences, à la place des pompiers.
Nous avons supposé elle et moi qu'il pensait qu'elle sous-estimait l'homme fort qu'il était, capable de la secourir tel Superman, dans un moment si peu glamour à nos yeux, mais si urgent d'un point de vue général !
Zézette n'avait effectivement pas de maquillage professionnel de cinéma et une tenue à faire tomber Travolta dans sa jeunesse, au moment de sa chute.
Il a réfléchi deux secondes et demi et a réalisé qu'à l'heure du débile accident il était disponible car juste en train de faire la conversation avec sa copine, enfin avec la copine de son meilleur ami, ou plutôt la maitresse de son pote, mais finalement il employa l'expression qui lui semblait la plus juste, "UNE de SES amoureuses", à l'ami, pas à lui, enfin je ne crois pas qu'il puisse y avoir une quelconque confusion tant les relations sont limpides à notre époque et il rajouta "de nos jours on ne sait plus comment dire !"
Aussi terrifiant que déstabilisant, amusant mais surement trop gratifiant !

1 pirouette + 3 cacahouètes + 1 dinette + 15 risettes + quelques galipettes avec une souricette, vous nommeriez ce type de relation entre DEUX CÉLIBATAIRES par quel mot vous ?



Photo et texte de Mathilde Primavera.

dimanche 6 juin 2010

De jolis cailloux sur ma route





Non contente de m'être débarrassée de ma vésicule qui transportait de vilains individus très durs, agressifs, aimant faire la guerre, il a fallu que je somatise à nouveau en invitant mon oreille a faire des siennes, comme pour ne pas écouter les saletés qui polluent mon atmosphère.
Je ne suis pas particulièrement fière de m'être "autoprogrammée" une otite monstrueuse, car si je m'insurge systématiquement contre toute attaque envers mon propre univers, je ne devrais pas non plus "m'autodétruire", comme savent le faire pas mal de terriens.
Mon monde se voulant non peuplé de parasites ne devrait pas pour autant induire des maux eux-mêmes envahis de microbes.
C'est vraiment à se demander si ma parole, mes mots, sont suffisants, et surtout, si mes actes sont en adéquation avec ma pensée.
Comme par hasard, j'ai déclenché le processus de la maladie le lendemain même d'un entretien professionnel en vue d'une éventuelle embauche.
L'employeur affichait clairement un 39 heures hebdomadaire non négociable, après un vote collectif des salariés qui ont préféré travailler plus pour gagner davantage.
C'est à mon sens une aberration que je ne veux pas entendre.
Mais pourquoi ne se sont-ils pas battus pour être payés plus sur une base de 35 heures ?
L'être humain est masochiste, j'en suis d'ailleurs un cas vivant, enfin si les horreurs qui envahissent mon oreille ne contaminent pas aussi tout le reste de mon corps jusqu'à l'autodestruction totale !
Comment pourrais-je travailler 39 heures sans me sentir une aliénée parmi d'autres aliénés que je serais en plus obligée de côtoyer tous les jours, des "humains" qui cautionnent le discours général du petit teigneux et qui ont, sans doute, à ne pas en douter, voté aussi pour ce monstre ?
Il en est hors de question !
Mais une grande question demeure.
Si je vois tout cela, si à ma façon je rencontre des cailloux qui finissent par devenir jolis, polis, brillants après analyse et se révélant à moi comme des trésors évidents, pourquoi est-ce que je prends la peine de me faire violence physiquement ?
Au lieu de me programmer un otite pour ne pas entendre certains discours insupportables (excusez-moi d'insister et de me répéter, mais si je tiens un blog c'est aussi pour pouvoir me défouler à ma guise), je ferais mieux d'aller directement à la chasse aux trésors d'agates, de jade, de lapis-lazuli...quitte à rester un bon moment dans un désert aride, sans passer par la case départ, sans toucher les 20.000 francs.
C'est grandiose le désert !
C'est magique !
On y est libre !



Photo et texte de Mathilde Primavera.

jeudi 3 juin 2010

Une visite inattendue




"Sorcière. 1/ Horrible et repoussante vieille femme, en perverse activité avec le diable. 2/ Belle et attirante jeune personne, dont les perverses activités dépassent le diable."

Ambrose Bierce
Extrait de : Le dictionnaire du Diable




Une fois, une rigolote sorcière aux chaussettes rayées a atterri au milieu de mes étagères ! Le chapeau de travers, étendue de tout son long, elle me considérait avec inquiétude :

- Heu ! Désolée. Sois sans crainte, je vais réparer mes bêtises !

Sans attendre de réponse, elle se redressa et entreprit de caresser chaque centimètre carré du bois éraflé par sa chute. Et, sous ses doigts de magicienne, ces derniers récupérèrent leur dignité de marquis.

Devant mon expression ahurie, la petite sorcière m’expliqua :

- Je crois que j’allais un peu trop vite sur mon balai ! Je suis partie, ce matin, pour le sabbat des sorcières. Mais, selon mon habitude, j’ai flâné. Bien obligée ensuite de voler à toute vitesse pour rattraper le temps perdu !

Cette sorcière ne semblait pas bien méchante. Je retrouvai l’usage de la parole :

- Ainsi les sorcières existent pour de...

Elle m’interrompit par une exclamation :

- Nom d’une sorcière ! J’ai perdu mes Graines de Vie, dans ma chute… Au lieu de bavarder, aide-moi à les ramasser !

J’éclairai de mon mieux le sol de ma lampe.

- Les voilà ! S’exclama-t-elle, joyeuse.

J’aperçus alors quelques pépins ratatinés et insignifiants.

J’étais déçu et le montrai.

- Ne prends pas cet air méprisant... Il y a là-dedans toute la magie du monde !

Elle les ramassa et souffla doucement dessus. Aussitôt, l’un d’entre eux se mit à germer, à grandir, grandir. Une magnifique orchidée blanche se balançait, majestueuse, sous nos yeux.

La petite magicienne souffla encore et encore. La brise se leva. J’aperçus alors la mer et ses vagues argentées. Le ciel s’embrasa d’un coup et l’aurore fut là. Les oiseaux tournoyèrent au-dessus de nos têtes pour célébrer la naissance du jour. Je retins mon souffle, ébloui. Que c’était beau !

Dès que ma drôle de visiteuse cessa de souffler, la nuit nous enveloppa de son manteau étoilé.

- Tu as bien de la chance de posséder toute cette magie ! Murmurai-je émerveillée.

Elle rit aux éclats.

- Cette magie, tu la possèdes toi aussi. Ce n’est pas compliqué :
Il te suffit de regarder autour de toi… et de ramasser les instants de la vie !

Elle mit les graines dans un petit sac en cuir et en serra le cordon.

- Bon ! Je crois qu’il est temps que je parte sinon je vais rater le sabbat ! Merci pour ton aide et peut-être à bientôt…

Quand elle prit son envol, je m’aperçus qu’elle n’était pas venue seule : une licorne et un manège l’accompagnaient. Tout le temps de notre conversation, ils s’étaient discrètement tenus dans le noir.

Pas de doute, je venais de faire la connaissance d’une vraie sorcière, comme dans les histoires ! Je n’avais pas rêvé !




Photo et texte de Mathilde Primavera.

mardi 1 juin 2010

Savoir regarder au delà des murs





"L'espace. Etant donné un mur, que se passe t-il derrière ?"

Jean Tardieu









"Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts."

Isaac Newton








"Tout homme a vu le mur qui borne son esprit."

Alfred de Vigny









"Notre prison n'a que trois murs et c'est contre le quatrième que le prisonnier s'acharne, sur ce quatrième mur invisible qu'il écrit ses amours et ses rêves."

Jean Cocteau




Photos de Mathilde Primavera.