Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

dimanche 29 novembre 2009

Les mots inutiles




Mathilde Primavera.

Les mots (2)




Les mots laissant supposer qu'ils peuvent tout signifier, mais ne révélant rien, ne sont que les acteurs d'une pièce de théâtre placés dans un espace aux dimensions scrupuleusement limitées et dans un décor spécifiquement agrémenté, dans le seul but est de mettre en valeur les silences !

"Tout mon art consiste à ne rien dire en ayant l'air d'en dire long."
Georges Wolinski

"Ecrire est une forme de mensonge, c'est-à-dire de fiction, de hâblerie, de mystification, simplement parce-qu'on ne peut pas tout dire."
Robert Lalonde extrait de la Belle épouvante.

"On n'écrit pas parce-qu'on a quelque chose à dire, mais parce-qu'on a envie de dire quelque chose."
Emil Michel Cioran extrait de Ecartèlement

"Entre ce que je peux, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez...il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même..."
Bernard Werber extrait de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu

Que tous ces mots mêlés, qui s'emmêlent, se font parfois des croches-pieds, continuent d'en croiser d'autres, de se mélanger par blogs interposés, où des créations sincères, loin du mensonge, irrépressibles et nécessaires, ne sont que des prétextes consentis, ou inconscients, pour faire des rencontres insolites avec des personnes peu ordinaires !


Mathilde Primavera.

vendredi 27 novembre 2009

Une petite pause décoiffante, joyeuse et un tantinet nostalgique




Mais quel bonheur de pouvoir cliquer sur un simple bouton à la fin d'un mois de novembre et se retrouver comme par magie en plein cœur du festival d'Avignon off qui possède, malgré tout ce que les inconditionnels du in pourraient en dire en mal, ses moments forts aussi ! Mais ils faut les excuser, ceux-là n'apprécient pas suffisamment le flamenco pour pouvoir se rendre compte de l'immense qualité des spectacles de Luis de La Carrasca et de l'émotion qu'ils suscitent en laissant des traces indélébiles !


Mathilde Primavera.

mercredi 25 novembre 2009

Le joli monde




"Le monde, 21ème lame du tarot de Marseille, ouvre l'individuel à l'universel, l'humain au divin, la terre au ciel. Il réunit tous les éléments dans un équilibre parfait. Il intervient comme le dépassement de la condition humaine. Il signe le passage du chaos à l'ordre, de l'impur au pur, du multiple à l'un. Il constitue l'arrivée victorieuse de celui qui a franchi toutes les étapes."
Extrait de : Le tarot de Marseille de Corinne Morel.

Il n'est point évident d'avoir l'esprit ouvert et j'ai pu me rendre compte par le biais d'internet, à quel point le mien avait quelques déficiences.
Pour tout vous avouer, lorsque j'ai démarré ce blog, j'étais persuadée que seuls quelques membres de ma famille, de rares amis et de menus tangueros, viendraient le consulter.
J'espérais donc pouvoir partager mes modestes publications en catimini, dans un cercle très privé, sans prendre conscience réellement que je m'exposais publiquement à la face du monde.
Mon tout petit univers replié sur lui-même et concentré sur quelques préoccupations plus ou moins louables et raconté dans un français très approximatif, n'était là que pour justifier l'essence de mon humble existence tournée vers mes proches.
Aussi, grande, immense, fut ma surprise lorsque le premier américain, Rohn Amegatcher, pour ne pas le citer, est venu s'inscrire sur cet espace virtuel, rendant tout d'un coup ma vision de l'utilisation d'internet beaucoup plus intéressante que tout ce que j'avais pu imaginer au départ. J'ai même beaucoup ri en me demandant en quoi mon blog pouvait intéresser un membre certainement du F.B.I., puisqu'il habite Washington !
Alors, si effectivement mon réseau familial et amical se ballade par ici, de parfaits inconnus des quatre coins du monde s'y installent pour mon plus grand plaisir, nous permettant d'échanger ici même par le biais des commentaires, mais aussi des mails, des courriers postaux, des appels téléphoniques et de vraies rencontres dans la vraie vie qui ont déjà eu lieu, ou qui sont prévues.
Tous ces internautes sortis de je ne sais où, atterrissant ici je ne sais comment, faisant intervenir un mystérieux moteur de recherches autre que google et dont je ne connais pas le mode d'emploi, sont tous, sans exception, de toute évidence, bien plus curieux et ouverts sur le monde que je ne peux l'être.
Leurs interventions dépassent largement mes attentes et d'une certaine manière ils sont venus me botter le derrière, afin que mon esprit se tourne vers d'autres cultures, d'autres manières de penser, mais, car il y a un mais, me faisant découvrir des affinités insoupçonnées, jusqu'alors, avec eux !
Je n'aurais jamais assez de vocabulaire pour exprimer ma gratitude envers des esprits si éclairés, ouvrant des portes les unes après les autres.
Je ne savais pas à quel point en choisissant le titre "bien plus que des mots", celui-ci occasionnerait malgré lui, une nourriture riche, gratifiante, réunificatrice et amplificatrice, grâce à des individus qui ne sont plus forcément à mes yeux, d'illustres inconnus !


Mathilde Primavera.

lundi 23 novembre 2009

J'aime tout le monde...




...enfin, presque !

Souligner le fait d'être reliés les uns aux autres, est d'une extrême banalité !
En effet, ce concept a déjà été largement développé par des experts, et ce, bien avant cette publication.
Cependant, je ne juge pas inutile de rappeler cette idée, où le 23 novembre 2009 des frontières et des guerres continuent de se dessiner, de s'envisager sur fond de scénarios extrêmement pauvres intellectuellement, mais d'une richesse indécente, intolérable en matière d'imageries, à faire pâlir les pires films gores !
Sans pour autant tomber dans la mièvrerie du "nous sommes tous frères", ou encore d'un "peace and love" agrémenté de pâquerettes et de fumeuses embrouilleuses de cervelle, j'aime à m'imaginer que la main que j'ai serrée en a serrée une autre et ainsi de suite, jusqu'à l'infini, mais mettons-nous bien d'accord tout de suite, je ne sers pas non plus la main à n'importe qui !
C'est encore plus fabuleux de penser au cavalier avec qui j'ai dansé, qui a déjà dansé avec d'autres partenaires, qui à leurs tours...jusqu'à se retrouver dans une milonga à Buenos Aires !
Nul besoin de prendre l'avion pour faire circuler des ondes et des petits bouts d'esprits !
Bien que nous utilisons que 10% de nos capacités intellectuelles et que nous nous préoccupons à 300% de nos médiocres quotidiens, limités et sans grand intérêt, nous faisons tous partie d'un tout, du un, que nous le voulions ou non, et où la preuve de l'inconscient collectif n'est plus à démontrer.
Peut-être même, toutes ces connexions à internet créant un tissu social international bien que virtuel, ne seraient que la manifestation d'un besoin irrépressible de maintenir un équilibre, pour contrebalancer l'autre partie qui se tire dans les pattes !
Cet élan inconscient ouvrirait donc l'esprit des plus avancés spirituellement, jusqu'à farfouiller sur le web et tomber sur un blog comme celui-ci !

Je souhaite, par conséquent, dire un grand merci à toutes les belles âmes habitant :
la façade nord de la montagne Sainte-Victoire dans les Bouches du Rhône, la cité des papes, Saint-Rémi de Provence,l'île de Beauté, Châteauneuf du pape, la Bretagne, dans diverses régions parisiennes, Boston, Washington, New-York City, Buenos Aires, Santiago du Chili, le Japon, la Lorraine, Marseille, " a small town in the midwest of Etats-unis ", Palm Bay, Finger Lakes Region New-Yord, Nashville, Vaison la Romaine, Nîmes, Montpellier, Bordeaux, Paris, Arles, l'Ardèche, Villeneuve-Lez-Avignon, Orange,

ainsi qu'à tous les mystérieux personnages, celui de la création d'Adam, Lunave et Agaw, en espérant n'avoir oublié personne !


Mathilde Primavera.

mardi 17 novembre 2009

Le beau monde à notre portée




Ayant le vertige, même debout sur un tabouret, et une grosse tendance à la claustrophobie, je supporte de moins en moins de prendre l'avion.
En effet, bien qu'en amont je me gave minutieusement de calmants qui sont censés me faire tomber dans le coma car je n'en prends pour ainsi dire jamais, je suis systématiquement réceptionnée par les pompiers à l'arrivée, pour cause de crise de tétanie.
A la seule condition d'être assommée par un lutin expert et compatissant juste avant le décollage, je ne vois pas comment je pourrais désormais reprendre cet engin de malheur si sophistiqué, mais ne disposant pas pour autant de manivelle, ou de bouton magique, pour ouvrir une fenêtre.
Hormis la possibilité de voyager par train et par bâteau, je suis condamnée à parcourir de petites distances.
Fort heureusement, je m'amuse d'un rien et m'extasie très facilement devant toute proposition ayant une jolie forme.
Ainsi, mon dernier séjour en Ardèche, département je le rappelle limitrophe avec le Vaucluse où j'habite, était semblable pour moi aux aventures d'Indiana Jones, même si cela ressemblait davantage aux vacances de monsieur Hulot de Jacques Tati !
Quant au dernier périple de tatie Mathilde à la montagne Sainte-Victoire dans les bouches du Rhône, donc tout près d'Avignon, il avait toutes les caractéristiques de Laurence d'Arabie !
Ô combien même le désir irrépressible de danser le tango argentin à Buenos Aires me prenait, et bien j'irais mettre un cierge à l'église, voire trois car on n'est jamais assez prudent, pour prier que l'océan Atlantique soit clément pendant toute la traversée !
Pour le retour, je me fais déjà beaucoup moins de soucis, les chances de vouloir rester là-bas étant maximales !
Se remettre à l'espagnol ne sera pas un problème, sauf qu'avec toute la bonne volonté du monde, aucun argentin ne me comprendra, car non seulement j'ai un accent épouvantable, mais en plus je suis incapable de rouler les "r" et de prononcer correctement les "j".
Et en anglais, c'est pire !
Mais bon, une inclinaison rapide de la tête pour m'inviter à danser suffira !
Pour le reste, les mains, les mimiques, les imitations et mon ardoise magique, complèteront la communication.
Quant aux échanges inter-régionaux, internationaux, culturels, ludiques, pétillants et charmants, il semblerait que tous les ingrédients soient déjà réunis par ici !


Mathilde Primavera.

lundi 16 novembre 2009

Des artistes japonais ouverts sur le monde




Pour Ruma.


Mathilde Primavera.

Le 8ème art, version flamenco (2)




Mathilde Primavera.

Le 8ème art, version flamenco




Mathilde Primavera.

Les mêmes, version Tango Argentin





Mathilde Primavera.

Deux immenses artistes



Voici deux immenses artistes en pleine démonstration lors d'une milonga (bal de tango argentin exclusivement), en train de danser une milonga, une danse faisant partie de l'univers du tango mais plus rapide, avec d'autres techniques mais utilisant aussi les bases du tango argentin, toujours très joyeuse et particulièrement lorsque deux virtuoses ne se prenant pas au sérieux, tellement dans le lâcher-prise, qu'ils arrivent à faire participer le public admiratif et amusé !
Merci à Liliane mon professeur de tango argentin de me les avoir fait connaitre.


Mathilde Primavera.

samedi 14 novembre 2009

Le 8ème art

















Je peux affirmer, sans aucune crainte du ridicule, que Severus Rogue qui a fait l'objet de la publication précédente, aurait été un excellent danseur de tango argentin, s'il ne passait pas tout son temps avec ses chaudrons, et croyez-moi, cela n'a rien à voir avec le fait qu'il soit un brun ténébreux.
Il faut, certes avant tout, posséder un grand nombre de qualités et de prédispositions identiques aux siennes : rigueur, discipline, travail régulier, pratique constante, humilité et écoute pour les principales, en plus d'aimer bien-sûr cette musique et cette danse.
Sans tout ce minima de conditions, il est impossible de devenir une tanguera, un tanguero.
Mais, cela ne suffit pas.
Pourquoi croyez-vous que beaucoup de personnes s'inscrivent sans jamais en faire plus d'une année, quand ce n'est pas plus d'un trimestre, alors qu'ils ne manquaient aucun cours et venaient fréquemment aux milongas (bals constitués exclusivement de tango argentin et de milonga, un autre style de danse inclus dans cet univers) ?
Si le manque de partenaires hommes est un excellent argument plus que compréhensible pour justifier l'abandon de cette danse hors du commun, pourquoi alors certaines femmes poursuivent-elles même sans cavalier attitré ?
Tous les fidèles de cette discipline ne sont pas là pour parader, draguer, ou pour trouver un futur mari, une future épouse.
Si de belles rencontres peuvent avoir lieu et quelques attirances réciproques arrivent comme une évidence, cela survient toujours à titre exceptionnel dans ce microcosme.
De telles motivations vous feraient tenir, tout au plus, trois mois dans ce cercle très codifié.
Les danseurs de tango argentin sont présents et extrêmement concentrés, uniquement parce-que leur sensibilité exacerbée, leur nature passionnée et contrariée, nécessitent le désir irrépressible, ou le besoin inconscient, d'exprimer leurs douleurs enfouies d'une façon artistique, poétique, sans avoir à prononcer un seul mot.
Borgès disait à juste titre : "le tango est une pensée triste qui se danse."
J'irais plus loin en affirmant que danser le tango, c'est une jolie manière de transcender la souffrance.
Tout le monde s'accorde pour dire que c'est une danse sensuelle.
Si on ne peut pas le nier, ça serait également une façon de se fier qu'aux apparences et très réducteur pour cette pratique si complexe qui puise ses origines dans la misère, le mal de vivre, la nostalgie et les déchirures.
De surcroît, on ne peut pas évincer le côté machiste de cette danse, où le guideur affronte en permanence la volonté du guidé qui peut aussi bien accepter les propositions de postures que les refuser, alternant ainsi tour à tour, symbiose entre deux êtres ne faisant plus qu'un, duo, ou duel, bien au delà d'un simple jeu de séduction.
En effet, chaque tango est différent, mais il exprime souvent la violence d'une histoire impossible, ou tragique.
Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à lire ces trois extraits de chansons très connues donnés en exemples, parmi tant de textes de tango si empreints de passion :

"Si tu savais que dans mon âme,
je conserve encore cette tendresse que j'avais pour toi,
peut-être que si tu savais que je ne t'ai jamais oublié,
revenant sur ton passé,
tu te souviendrais de moi."
La cumparsita, paroles de Gerardo Hernan Matos Rodriguez.

"Tes tangos sont des créatures abandonnées qui traversent dans la boue de la ruelle quand toutes les portes sont fermées."
Boedo, paroles de Dante. A. Linyera.

"Mon quartier, excuse-moi mais je verse une larme quand je me souviens de toi, et quand je rode sur ton pavé, c'est comme si mon cœur te donnait un baiser prolongé."
Barrio de Tango, paroles de Homero Manzi.

Nul besoin de connaitre l'argot de Buenos Aires, ou même l'espagnol, pour être traversé par le langage universel de la musique, si celle-ci vibre à votre diapason.
Tout cela n'empêchera pas non plus certaines personnes, de l'appréhender d'une façon ludique, comme pour signifier le dépassement de ses tourments.
Décidément, il s'agit bien d'un art auquel il serait justifié de lui donner l'appellation du 8ème, tant son expression raconte l'histoire d'une passion unique pour chaque individu, semant la trace d'une création éphémère, mais nécessaire !


Mathilde Primavera.

mercredi 11 novembre 2009

Le plus exceptionnel des sorciers
























Ce capricorne silencieux, froid, distant, et sans cœur en apparence, est le plus merveilleux, le plus aimant, le plus érudit, le plus intelligent, le plus intègre, le plus juste, le plus mystérieux, le plus humble, mais aussi le plus mal compris de tous les grands sorciers de tous les temps !
Comment pourrait-il encore afficher un sourire après avoir été négligé par ses parents dont le père le maltraitait ?
Comment pourrait-il se montrer affable alors que jusqu'à un âge avancé il a été victime de railleries, de viles humiliations ?
Comment pourrait-il croire encore en la justice de la vie quand le plus cynique de ses détracteurs épouse la seule femme qu'il n'ait jamais aimé ?
Sa grande assurance d'adulte, sa vraie autorité, sa réelle austérité, sa véritable sévérité, ses sincères moqueries, se sont développées uniquement parce-que la force de son âme a senti la nécessité de se construire des boucliers puissants, pour faire circuler au mieux sa grande vitalité !
Ignorant son quotient intellectuel fort élevé, sa sublime beauté car aucun de ses proches n'a été capable de l'aimer correctement, il devient une proie facile sans défense pour toutes les personnes le jalousant jusqu'à la haine.
Ultra sensible, il n'avait ni enfant, ni adolescent, les appuis nécessaires pour s'épanouir correctement, comme il le méritait.
Comme tous les surdoués il est condamné à l'isolement, se rongeant lui-même les sangs en ressassant des complexes injustifiés, mais jamais contredis par ses contemporains.
Rien d'étonnant à ce qu'il ait pu se ranger du côté des forces du mal dans sa prime jeunesse, dans le but inconscient d'être enfin reconnu et accepté.
S'il n'a jamais pu déclarer son amour à celle qui pourtant prenait toujours sa défense par pure paralysie émotive, il a su trouver très rapidement la force pour se sortir d'un cercle diabolique qui ne pouvait évidemment pas lui convenir (d'où certainement plus tard, ses grandes dispositions pour pouvoir prétendre au poste de défense contre les forces du mal, en plus de celui de professeur de potions).
Son futur employeur, Albus Dumbledore, très grand sorcier lui aussi et fin psychologue, l'embauche sans aucune hésitation et une seule crainte et fait même de lui son bras droit à l'école de sorcellerie.
Il lui confiera les missions les plus périlleuses et inattendues, mais dans un secret absolu.
Son extrême courage pour affronter les pires dangers est tu et fait de lui un être exceptionnel.
En effet, quel héros ne manifesterait pas, à un moment donné, ne serait-ce qu'une fausse modestie ?
Lui, il restera digne en grand seigneur jusqu'au bout, sans jamais afficher la moindre satisfaction !
En revanche, au risque de paraitre moi-même prétentieuse, je peux affirmer que j'ai senti en lui, et ce dès le début, sa grandeur d'âme, en ne me laissant jamais influencée par tout ce qu'on a pu l'accuser.
Effectivement, comment un sorcier avec un tel charisme, dont ce mot reste inapproprié, pas assez fort pour le décrire, n'aurait-il pas pu être le plus extraordinaire d'entre-eux ?
Personnellement, j'en veux à Harry Potter, lui-même ne faisant pas partie des moindres, de n'avoir jamais eu l'intuition de cela.
Aussi héros qu'il puisse être, il aurait pu au moins comprendre à l'occasion qu'Albus Dumbledore ne mise pas sur n'importe qui, à plus forte raison lorsqu'il s'agit des affaires les plus importantes que la sorcellerie n'ait jamais eu à traiter jusque là !


Mathilde Primavera.


samedi 7 novembre 2009

Le plus troublant des sorciers
























Aimable comme une porte de prison, mais ni mal élevé, ni manquant de classe, Lucius Malefoy bénéficie d'un charisme hors du commun, malgré sa préférence pour les forces du mal !
On ne peut certes pas lui enlever son intégrité, sa fidélité en tout, mais nous sommes nombreux, j'en suis certaine, à penser qu'il est bien dommage que ses deux grandes qualités ne servent pas mieux la communauté de la sorcellerie !
Si la beauté devait dans sa représentation physique refléter aussi celle de l'âme, nous pourrions alors affirmer, sans en douter une seule seconde, qu'il y a erreur en ce qui concerne la sienne, à cause de ses penchants maléfiques, d'où le trouble qu'il occasionne !
Ce qu'il faut tout de même comme force morale, analyse et recul, pour ne pas se laisser hypnotiser par n'importe qui, quelles que soient son enveloppe et sa représentation sociale, au risque de se mélanger avec des personnes qui n'ont rien à voir avec notre sensibilité, en occasionnant des dégâts qui pourraient être fort préjudiciables et irréversibles !


Mathilde Primavera.

jeudi 5 novembre 2009

La plus crédible des sorcières
























En voilà une que l'inquisition a oublié car c'est une vraie sorcière de pure souche !
Difficile d'en douter après avoir observé ce très rare et exceptionnel document, où tous les indices de sa condition sautent aux yeux !
Je n'ai malheureusement pas le droit de dévoiler la provenance de cette vieille gravure pour ne pas lui porter préjudice, car elle est toujours en vie, et pour tout vous avouer, cela m'amuse énormément de faire partie des quelques personnes qui la protègent de génération en génération, depuis des siècles !
Et puis, franchement, cela rajoute du mystère au monde invisible, où tout le monde n'a pas accès bien-sûr, y compris les anciens tortionnaires de l'église catholique.
Et s'il est plus que regrettable que des milliers d'innocents aient péri sous leurs griffes acérées, c'est aussi une grande satisfaction d'avoir pu sauvegarder la véritable sorcellerie, où de grands faiseurs de magie blanche continuent à œuvrer pour le bienfait des humains, les moins fermés d'esprit !
Pour les révisions, je rappelle que seuls des sorciers peuvent en combattre d'autres et la sainte inquisition était aussi ignare que prétentieuse pour prétendre pouvoir éradiquer ce qui n'a jamais été un fléau, mais bien un monde parallèle salvateur et inaccessible depuis le nôtre.
Se sont eux qui décident de voyager dans l'un ou l'autre et non pas l'inverse !
Les lois de la nature sont extrêmement bien faites et personne ne peut les transgresser.
Ces forces immuables existent pour ne pas créer d'autres saccages déjà en trop grand nombre et provoqués par des mortels d'une bêtise affligeante !


Mathilde Primavera.

mercredi 4 novembre 2009

La plus humble des sorcières

















Sybille Trelawney est, à mon avis, LE remède pour soigner les personnes atteintes de paranoïa.
En effet, cette sorcière ne ferait pas de mal à une mouche.
Et si un grand nombre d'élèves et de professeurs de Poudlard ne lui accordent aucun crédit quant à sa réelle aptitude à pourvoir lire l'avenir, personne n'est vraiment capable de la détester, hormis la grande inquisitrice Dolores Ombrage, responsable de sa réputation d'alcoolique.
Lorsque la déléguée du ministère de la magie l'a renvoyée à tort de l'école, tout le monde a pu constater qu'elle trébuchait avec sa bouteille de xérès blottie dans ses bras, mais tout simplement parce-qu'elle n'avait pas, à ce moment là, sous la main, un ours en peluche, ou en chair et en os, pour la consoler et lui renvoyer une image positive d'elle-même !
Bien que tout le monde soit attaché à sa silhouette frêle, sa fragile personnalité et son look de vieille hippie complètement déjantée, personne ne comprend la décision d'Albus Dumbledore de la garder comme professeur de divination.
Elle est d'ailleurs très peinée, sans jamais le montrer, par le refus d'Hermione Granger d'assister à ses cours et le total discrédit du professeur Mc Gonagall concernant ses réelles capacités divinatoires, car elle les a toutes les deux en haute estime.
Pourtant, sans en dévoiler le contenu, le directeur de l'école, le professeur Rogue et le ministère de la magie, savent qu'elle a déjà énoncé deux prédictions qui se sont avérées d'une très grande exactitude et importance, concernant le prince des ténèbres, mais qu'elle ignore elle-même, car au moment des faits...elle était en transe !
Si la théorie que les dons de médiumnités se transmettent de mère en fille devient bancale en voyant miss Trelawney s'emmêler les pinceaux dans les feuilles de thé et ses boules de cristal, ces deux grands messages, comme il y en avait encore jamais eu, honorent son arrière, arrière grand-mère Cassandre, la célèbre et très talentueuse voyante !
Elle doit d'ailleurs en avoir l'intuition au fond d'elle pour ne pas vouloir perturber son troisième œil en se promenant dans les autres salles de Poudlard !
Et si elle fréquente peu les autres professeurs ce n'est pas par manque de sociabilité, mais uniquement par timidité !
De plus, que ferait-elle dans ces couloirs froids et humides, alors que tout respire chaleur et couleur dans sa tour, entre ses magnifiques services à thé, l'encens qui brûle en permanence, ses étoles pailletées et ses meubles dignes d'une décoration kitch pour un film à gros budget ?

Conclusion : il ne faut jamais sous-estimer les personnes disposant d'une naturelle humilité, à plus forte raison s'il s'agit d'une sorcière !


Mathilde Primavera.

mardi 3 novembre 2009

Mes sorcières préférées (2)
























S'il y en a bien une à qui j'aurais bien aimé demander ce qu'elle prend comme vitamines, c'est sans aucun doute à elle !
Que de vitalité, de malice et d' humour en la personne d' Endora !
Ses apparitions et disparitions, aussi brutales qu'inattendues, m'ont toujours beaucoup amusée.
Nombreux sont ceux qui ne l'auraient pas voulu comme belle-mère pour son côté extrêmement envahissant.
Mais en contre-partie, il faut avouer qu'aucune femme censée n'aurait rêvé d'un "Jean-Pierre" aussi mou, insipide, lent d'esprit, sans humour, aussi béni oui oui et lèche bottes avec son patron et ses clients, ayant de surcroit une intelligence plus que moyenne, comme gendre !
Qu'a donc bien pu trouver sa fille Samantha à cet homme ni sorcier, ni même joli garçon ?
Il fait bien pâle figure face à cette déesse colorée, pétillante, piquante et charmante !
Enfant, je me serais damnée pour l'avoir comme parente !
Et...à tout bien y réfléchir, en tant qu'adulte...aussi !


Mathilde Primavera.

lundi 2 novembre 2009

Mes sorcières préférées
























Son inoffensive attitude et son regard hagard proches tous deux de la naïveté me confortent dans la croyance de la magie blanche salvatrice et bienveillante !
A un âge où elle est censée être plutôt édentée que d'exposer de gracieuses joues enfantines, je me dis qu'elle possède aussi l'âme et l'ouverture d'esprit d'un être très juvénile.
De plus, comment ne pas être attendrie par des bras si frêles qu'à force de porter un balai, même en bois léger, ils sont devenus deux fois plus longs que ses jambes !
Quant à ses pieds, ils sont porteurs d'un message essentiel.
En effet, un individu exposant d'une manière si désinvolte ses orteils déliés et ses talons bien ancrés dans le sol, chaussés de sandales dignes d'un public de Woodstock, ne peut être que bien dans sa peau, cool, bon et aimant !


Mathilde Primavera.

De gentilles sorcières



















Franchement, maintenant qu'Halloween est passé, que la crainte de voir revenir les sorcières de Salem est complètement écartée, de vous à moi, comment trouvez-vous ces quatre rouquines ?
Les jugez-vous dangereuses, maléfiques ?
Le petit chat noir vous semble-t-il prêt à tout dévaster sur son passage ?
Pensez-vous que leur potion ressemble à un élixir démoniaque ou à une bonne soupe d'automne ?
Et dire que des milliers de femmes ont péri par le feu, la corde, après avoir été, même dans certains cas, torturées pour des raisons, elles, vraiment obscures !


Mathilde Primavera.