Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

mardi 31 mars 2009

Des oeuvres remarquables





Bien-sûr, il y a les maîtres italiens, français, hollandais...mais, il serait plus que dommage d'oublier les anglais.
Ah...ces anglais... si raffinés !
Pour ma part, je considère chaque peinture de cette vidéo comme une œuvre remarquable.

Mathilde Primavera.

lundi 30 mars 2009

En avril...












Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois
A la mort d'un oiseau, quelque part dans les bois.
Pendant les tristes jours de l'hiver monotone,
Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne,
Se balancent au vent sur un ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver !

Pourtant lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans le gazon d'avril où nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?

"La mort des oiseaux par François Coppee".





Mathilde Primavera.

samedi 28 mars 2009

jeudi 26 mars 2009

mardi 24 mars 2009

Stance stressée
























Je n'arrive pas à me détendre
Mais j'ai besoin d'être détendue
Pour écrire quelques unes de mes pensées.
Comment faire pour me défendre

De ce stress dont je ne veux plus
Et préserver toute mon intégrité ?

Je ne vais pas me pendre
Pour un patron et quelques écus
Mais j'ai besoin de payer mon loyer.

Comment faire pour me défendre
De cette aliénation dont je ne veux plus
Et conserver toute ma gaité ?

Je ne peux pas me vendre
Mais j'ai besoin d'argent menu
Pour vivre en toute sérénité.
Comment faire pour me défendre
De cet emprisonnement dont je ne veux plus
Et sauvegarder toute mon humanité ?


Je ne vais rien entreprendre
Pour ne pas me retrouver toute nue.
Mais j'ai en fait quelques idées,
Un savoir faire pour me défendre
De cet enfermement dont je ne veux plus

Et garder toute ma lucidité !




Mathilde Primavera.

La grâce matinale





Cela me plait de me réveiller ce matin avec ceci.
Peut-être aurez-vous la grâce de bien vouloir le partager avec moi.

Mathilde Primavera.

lundi 23 mars 2009

Une baie rassurante





"Je me moque du diable ! Il reçoit les âmes, mais ce n'est pas lui qui les damne.
"
Extrait "le diable et le bon dieu" de Jean-Paul Sartre.



De n'importe quel endroit où nous nous situons, avec tous les démons qui tentent de nous traverser, que nous soyons croyants ou pas...nous pouvons être rassurés...les anges ne sont jamais très loin.
Une baie toute proche porte même leurs noms !


Mathilde Primavera.

mercredi 18 mars 2009

La plaisanterie

























Des factures, encore des factures, toujours des factures ainsi que des virements, des fax, des tonnes de fax à passer, le téléphone qui n'en finit plus de sonner, les "va et vient" nécessaires mais incessants dans un espace partagé gaiement au milieu des kilomètres de papiers et de boîtes poussiéreuses compressées d'archives, des débits, des crédits, des brouillards de saisie qui n'en finissent plus de faire la queue, des validations, des annulations, des réclamations, des paiements, des relevés bancaires, des déclarations sociales, des bulletins de salaires, un immeuble, deux immeubles, soixante quinze immeubles, un million de lots, des tantièmes, des charges, des travaux, des dépannages, des devis, des post-it, des trombones, un café, une clôture, un solde de tout compte, trois états de rapprochement, un stabilo jaune, un reflet sur l'écran, une chaise défoncée, une souris sauteuse, le bruit du chantier dans la rue, les cris des poivrots dans la ruelle, les caprices des enfants dans leurs poussettes, des mères excédées, des manifestants en colère, des motos prétentieuses, des kakous qui hurlent, le déjeuner resté sur l'estomac, le mal de tronche installé, la barquette qui a débordé dans le micro-ondes, des tiroirs cogneurs, des coins de bureau assassins, un bleu, deux bleus, trois coupures, une panne d'informatique, un bourrage papier, un deuxième café, du classement, encore du classement, toujours du classement, une erreur, deux erreurs, deux rectifications, un logiciel, deux logiciels, cinq applications, sept mails, huit mails, neuf mails, dix appels en absence, une coupure d'électricité, une vente, quatre achats, douze mille locations, quinze mille contrats, dix huit mille numéros verts, vingt cinq mille services, un troisième café, une question, deux réponses, deux questions, aucune réponse, des rires, des fous-rires, des énervements, des pétages de plomb, des sourires, des crampes, des mal de dos, un stylo noir, un feutre rouge, un critorium qui perd ses mines, une date, douze échéances, vingt cinq dépassements...vite, vite, vite, vite, vite, vite...pas une minute à perdre !

Ouf ! C'est l'heure de la pause clop bien méritée, sur le balcon !
Trois minutes de bonheur par beau temps, deux minutes s'il y a du mistral.
Mais, quelles minutes précieuses !

Mon cerveau fonctionne à la vitesse de la lumière.
Je scrute le ciel, la terrasse d'en face, je mate les ouvriers en bas, j'observe les vieux élégants, les jeunes minets, je m'émerveille devant la place de l'Horloge, l'enseigne de la pharmacie me fait de l'œil, et là, je réalise pour la millième fois le bonheur de vivre en Provence !

Travailler intensément, oui mais, en plein cœur de la cité des papes.
Une chance fabuleuse que de pouvoir me promener sur la place du Palais, boire un café en terrasse, croiser deux trois compères reconnaissables, entendre le doux son de l'accordéon, pique-niquer où il me plait, marcher lentement, observer, sentir, humer toute cette agitation éclatante.

Le temps d'une cigarette, une pensée fumeuse me caresse :
La vie est incroyable !
Je suis venue en vacances sur Avignon, je ne sais combien de fois. J'ai dû passer devant l'immeuble même où je travaille une bonne dizaine de fois, avant même d'habiter la ville aux mille chants de cigales.
Et, si on m'avait dit, ne serait-ce qu'une seule fois, en me promenant rue de la République, avec mon sac à dos, mes tongs et la glace à cornet pour touristes, qu'un jour je travaillerais précisément là, j'aurais éclaté de rire à la figure de l'auteur de cette mauvaise plaisanterie.
Les plaisantins n'existent pas.
Il n'existe qu'une seule plaisanterie et elle se nomme la vie.


Mathilde Primavera.

lundi 16 mars 2009

Un canal, deux canaux...ma vision.


















Ce tableau représente la fée Viviane, la Dame du lac, la gardienne d'Excalibur, la déesse mère chez les Celtes, une équivalence de la Vierge Marie chez les catholiques.
Rien que cela !


Sans prétention, même si je n'avais pas eu connaissance du sujet traité par le peintre, il m'aurait été très facile d'imaginer l'enchanteresse.
Je la sens prête à franchir, par des canaux aussi mystérieux qu'invisibles, le pays d'Avalon, "son" pays.

L'assurance et la sérénité affichées sur son visage sont le résultat d'un long apprentissage en connaissances ésotériques, déployant toute leur sagesse à l'approche de l' île qui lui est si familière et hospitalière.
Autant lassée par la Terre des Hommes que par eux-mêmes et par aussi son propre acharnement à souhaiter un monde parfait, elle décide de partir pour se ressourcer.
Comment ne pourrait-elle pas être épuisée à tenter de réunir la culture Celte et Chrétienne, à user continuellement de magie pour faire émerger des êtres humains une soif de paix et d'amour, sans bien-sûr pouvoir y parvenir ?

Elle ne pouvait finalement que se confronter aux forces destructrices et rencontrer aussi bien Dieu dans ses plus mauvais jours que le Diable en personne, d'autant plus qu'ils se sont bien appliqués à lui démontrer que ses interventions resteront vaines à jamais.
Son idéal de perfection en tout et pour tout aura fait d'elle une harpie orgueilleuse.

On ne doit jamais défier les Dieux !
La prêtresse dans sa constante névrose et son obsessionnel comportement deviendra encore plus pécheresse que le pire chrétien qui puisse exister. A vouloir dominer la nature cette dernière finira par se venger. Cela lui sera fatal.
Mais elle en est pas encore là.

Elle se trouve exactement au moment où elle va franchir la frontière entre les deux mondes opposés pour y retrouver Merlin, son grand amour, à qui elle voue une admiration sans limite. Elle en est au stade où tout est encore possible, où le passage vers ce qu'elle pense être un havre de paix est une voie, mais aussi, une voix qui l'appellent et l'interpellent.

Ce qui est important de retenir ce n'est pas tant le but que nous nous sommes fixé, celui-ci pouvant atteindre des sommets qui nous dépassent, que le chemin que nous choisissons d'emprunter, et précisément, pendant cet intervalle où l'espoir et de petits moments jouissifs valident la justification de toute une vie, que nous soyons de simples mortels, ou une "sacrée" divinité.

Mathilde Primavera.


Une respiration régénérante




Le week-end terminé, il est hors de question de se laisser aller à une routine amollissante par le biais du travail.
Il est beaucoup plus important de se concentrer entre deux intervalles de respiration et tant qu'il est encore temps sur tout ce qui nous régénère, nous donne du baume à l'âme, nous tient debout et bien vivant.
Cet extrait beaucoup trop court en fait naturellement partie.

Mathilde Primavera.

dimanche 15 mars 2009

Les anges l'accompagnent pour toujours





Les anges l'accompagnent pour toujours.
Et nous ?
Et bien nous, nous ferons de notre mieux pour sentir le battement des ailes qui lui donnent un nouveau souffle.
Il veillera peut-être même sur nous lors de nos veillées où nous lui consacrerons un espace afin de sentir encore et toujours sa poésie nous souffler à la gueule.

Mathilde Primavera.

jeudi 12 mars 2009

Un canal, deux canaux...



Respirez profondément.
Allons, mieux que cela s'il vous plait !
Ah, voilà, c'est beaucoup mieux ainsi.
Allez, recommencez, un tout petit effort. Là !
Vous sentez-vous détendu ?
Oui !
Bien. Très bien.
Vous êtes à présent tout à fait relaxé, complètement relâché, vous avez gagné 10 ans, vos traits sont lisses, votre teint est frais, votre esprit est ouvert ainsi que votre cœur.
Si en plus vous avez 2 minutes 1/2 à vous accorder, si vous êtes de nature participative et contemplative, vous allez pouvoir vous rendre compte à quel point votre imagination est fertile.
Observez cette peinture le temps qu'il vous plaira.
Que vous inspire t-elle ?
Qu'y voyez-vous ?
Je vous rappelle qu'absolument rien n'est ridicule dans la vie et que chacun a le droit de s'exprimer, tout au moins pour l'instant c'est encore possible.
Alors, profitez-en et ne faites pas les timides...vous avez passé l'âge... pour cela.
Commentez tout ce qui vous passera par la tête et j'en ferais de même d'ici la fin du week-end.
Je signale à toutes les personnes méfiantes que je ne suis ni psychologue, ni psychiatre et que ce jeu n'est qu'un prétexte non pas pour nous juger les uns les autres, mais pour vivre, sentir, ressentir, seul(e) ou à plusieurs.
Je vous souhaite, à toutes et à tous, une ballade doucereuse dans les méandres de vos canaux joliment habités.


Mathilde Primavera.


mardi 10 mars 2009

Un exil luxuriant





Si je devais être exilée sur une île déserte pour les 64 années qui me restent à vivre et en ne pouvant emporter avec moi que seulement 10 morceaux de musique inaltérables celui-ci en ferait incontestablement partie et en numéro 1 s'il vous plait.

De peur que la programmation du magnétoscope ne se mette pas correctement en route, mon ex mari s'était carrément réveillé en pleine nuit pour enregistrer "Excalibur" MON film culte, à une heure très peu convenable pour deux travailleurs, mais pas uniquement pour ma légende préférée. Non, pas seulement. Je l'avais déjà vu un nombre de fois inavouable dans un cinéma parisien qui lui consacrait de façon permanente toute la place qu'il mérite.
Au matin, je me suis réveillée avec Carl Off de Carmina Burana.
Consciente qu'un son si clairement audible ne pouvait pas miraculeusement provenir d'un songe même le plus merveilleux, je me suis dressée d'un bond, excitée comme une jeune puce, mon oeil gauche resté collé, le droit fixé sur ma moitié en train de maitriser la "zapette" du poste de télévision et les oreilles bien offertes à l'espace si agréablement occupé.
Lui, il affichait tout simplement un sourire aussi large qu'une autoroute.
Moi, j'appréciais cette merveilleuse surprise bien plus touchante qu'un somptueux cadeau choisi dans un magasin de luxe.

La vie ondule tels les flux de la mer.
Mais, elle offre aussi aux boulémiques de saveurs incontournables les traces d'une douce vague aussi vivifiante qu'apaisante, et ceci, même en exil !

Mathilde Primavera.

Des phrases bien mystérieuses






















Je me marre ! Même, pour tout vous dire, je m'éclate vraiment !
J'ai composé trois phrases constituées uniquement d'anagrammes.
Et...
je vous lance un défi !
La personne qui saura toutes les décoder se verra invitée par mes soins dans le restaurant de son choix.
Mais n'étant pas méchante de nature, je vous offre un indice de taille.
Elles dévoilent toutes un sentiment différent mais resté constant dans mon appréciation et qui concerne trois de mes anciens amoureux depuis 2004.
Je vous remercie d'avance de bien vouloir me faire part de vos réponses à mon adresse courriel personnelle.
Bonne chance !

1/ Rétanénia l'ex pouliche échappée gravissant sans punch Tim.

2/ Kéni Damme a l'host dévié à rame.

3/ Chaleur et watt sont machinalement partis traire Iuli.


Mathilde Primavera.

samedi 7 mars 2009

Ici et Ailleurs





Pour Arkana

Quand une partie de moi s'envole pour Nice tout en restant ici.

Mathilde Primavera.

Des hommes exceptionnels (2)





Mathilde Primavera.

Déplacements délassants et promenades déplaisantes
























  • Une douce parole s'accrochant à de blanches lumières
  • Une brillante carrière s'effilochant dans une minuscule mercerie
  • De lourdes messageries se raccordant à de sales boulots
  • De jolis sots se baladant dans une grande basse-cour
  • Un gigantesque discours se perdant en une ridicule prière
  • Plusieurs lièvres se décomposant devant un petit renard
  • Un somptueux fard s'étiolant sous une brève caresse
  • Une belle promesse se terminant par une parfaite saloperie
  • Une vieille épicerie se transformant en un triste carrefour
  • Un long parcours se changeant en un joyeux écart
  • Un fabuleux rancard se déguisant en un sombre rôle
  • Une fine gondole se promenant vers de lointains îlots
  • De merveilleux mots se prononçant avec beaucoup de paresse
  • Une légère faiblesse se découvrant sous l'énorme capot
  • Le faste bistrot se concentrant sur de noirs cafards
  • Un futur salopard se montrant avec énormément de souplesse
  • Une menue noblesse se métamorphosant en une claire poussière
  • Une délicate pierre se cachant dans une haute tour
  • Maints détours s'éloignant des proches métropoles
  • Une magique farandole se concluant par une précieuse finesse
  • Une extraordinaire hardiesse se jouant dans de vagues écoles

Mathilde Primavera.

mardi 3 mars 2009

Flamenco (1)





"La danse est le plus sublime, le plus émouvant, le plus beau de tous les arts, parce-qu'elle n'est pas une simple traduction ou abstraction de la vie ; c'est la vie elle-même."
Henry Havelock Ellis extrait de "La danse de la vie".



Désolée pour tous ceux qui rêvent de pouvoir danser un jour comme ceci mais cela ne s'invente pas, ça ne s'apprend pas, même en fréquentant avec un acharnement constant les plus grandes académies de flamenco !

Depuis sa naissance elle porte en elle une destinée hors du commun.
Sa mission est de nous livrer la Joie de sa vie, de la leur, de la nôtre, avec le sérieux de la concentration et la force de la conviction !

Mathilde Primavera.

dimanche 1 mars 2009

R.D.V. Samedi 28 février 2009 à 21h

























L'ancienne capitale mondiale de la chrétienté nous donne le privilège de vivre en pleine cité médiévale du 14ième siècle. Un vrai bonheur pour une médiéviste comme moi !
La ville au fameux pont nous livre un festival mondial de théâtre. Un pur délice pour une "théâtreuse" comme moi !
Cette localité au ciel souvent pur nous protège avec ces dizaines et dizaines de vierges perchées au dessus de nos têtes. Une réelle béatitude pour une rêveuse comme moi !
Cela grouille de trésors un peu partout, par ci par là.
Mais pour finir de me contenter, il existe le fabuleux festival de danse "les hivernales". De l'or en barre pour une danseuse invétérée comme moi !
Ajoutez-lui une pincée d'expérience, conservez dans un endroit frais une directrice dynamique et vous obtiendrez un évènement exceptionnel dans un lieu mythique. Ah...cet endroit où j'aime me rendre à l'occasion...pour revoir les films de Jacques Tati, les pièces d'Eugène Ionesco et découvrir de grands danseurs et chorégraphes, quand ce n'est pas pour écouter le séduisant Tcheky Karyo !

Mais là ce soir, j'avoue, cela dépasse tout entendement !

Non satisfaite d'avoir pratiqué tous les jours de la semaine mon sport favori le tango argentin, il a fallu que je retourne danser ce soir.
C'est terrible d'aimer danser à ce point.
Déjà pas plus haute que trois pommes, mes parents et mes frangins en avaient marre de me voir me dandiner au moindre son caressant mes oreilles. Bon, il faut dire que je monopolisais surtout le poste de télévision en tentant d'y voir mon reflet, non pas par narcissisme mais avec déjà la volonté du geste "juste" et de le vérifier.
A 6 ans ils m'ont collé à un cours de danse avant même d'en exprimer le désir.
Par indulgence pour vous, je vais passer les années de classique, de jazz, de flamenco (tout dans la même semaine évidemment) et même de rock.
Mais ce qui est important de savoir arrive là, maintenant !
Contrairement à beaucoup de gens, je n'ai jamais eu besoin d'être alcoolisée pour me désinhiber et me déhancher sur une piste de danse. C'est irrépressible !
Ça commence par me chatouiller dans les pieds pour remonter illico presto jusqu'à la racine de mes cheveux. Au bout de quelques minutes l'énergie monte d'un seul coup, il faut que je bouge que je sente cette ondulation me traverser et me transporter de part en part pour mieux l'offrir à l'espace.
Je l'ai toujours fait sans éprouver la moindre gêne, et ce même, face aux regards accusateurs de quelques individus pouvant trouver cette pratique quelques fois choquante à la limite du vulgaire.
Pourtant, rien n'est vulgaire dans la danse même quand on se cambre à mort.
De toute façon je m'en fiche, je ne me suis JAMAIS gênée pour m'exprimer comme bon me semble de tout mon saoul à travers cette discipline. Tant pis pour ceux qui ont un problème avec cela.
Donc, c'est bien décidée à y laisser quelques crampes et de menues courbatures que je me suis rendue ce soir au bal des Hivernales à la maison Jean Vilar.
Et là, oh là, je jubile rien que d'y penser !
Prenez quelques grands noms de la danse contemporaine, quelques danseurs de tango argentin, plus quelques fous, fadas, barjos, tapés, tordus, mordus de la danse depuis qu'ils sont en âge de danser, prenez un excellent D.J. et observez !
Hum...vous ne voyez toujours pas ?
Ça, c'est parce-que vous n'y étiez pas !
Cela donne une explosion des corps, une orgie de beaux gestes, une foire à la sensualité, une multitude de tempos tous différents mais très justes, et avant tout, une seule et grande magie vibratoire vraiment unique et très exceptionnelle !
Un enchantement digne du grand Merlin !
Mais c'est normal. Il semblerait que toutes les fées, les mages et les anges étaient au R.D.V. ce soir là !

Mathilde Primavera.