Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

dimanche 30 décembre 2012

Mon année 2012 résumée par métaphores

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Mathilde Primavera.

vendredi 28 décembre 2012

J'attends...

 
 
 
C'est la pleine lune ce soir !!! Tant mieux !!! J'attends le loup sous abris, pendant trois jours, le temps qu'elle fasse ses ravages !!! Une vie sans mystère et sans sortilège ne serait pas une vie de sorcière !!! Signé : la sorcière aux seins blancs !!!



Mathilde Primavera.

Leçon de séduction n° 24







"La solitude offre à l'homme intellectuellement haut placé un double avantage : d'être avec soi-même et l'autre de n'être pas avec les autres."


 
"L'égoïsme régit le monde."



"On n'est libre qu'on étant seul."


"Se marier c'est faire tout son possible pour se faire prendre en horreur par quelqu'un."




Arthur Schopenhauer









Mathilde Primavera.



lundi 3 décembre 2012

Un mini phénomène s'est transformé comme par magie !





"La franchise est la meilleure des diplomaties, sans doute parce qu’elle ne fait pas de tort à l'autre."

Ivan Tourgueniev





Je ne me fais pas que des amis à être franche en permanence, à pointer du doigt ce que je veux signifier pour moi-même à un interlocuteur qui a provoqué chez moi une déferlante de mots bien choisis dans une logique qui m'est propre, mais qui tient toujours la route !!! 
J'ai affaire en général à des personnes qui prises en flagrant délit de mensonge, de calcul, d'hypocrisie, de peur, de sécheresse de cœur, de déguisement social, restent muettes face à mes discours, ce qui du reste m'a toujours rendu triste car mon franc parler n'est qu'un prétexte pour tenter de communiquer avec elles !!! 

Le pire c'est que lorsque j'emploie l'humour ces personnes réagissent à l'identique, comme si je mettais dans le rire l'intention d'une moquerie les concernant qui n'existe pas et qui les insupporte !!!
Quand on parle des autres, on parle un peu de soi et je ne me moque jamais que de moi-même !!!

Cette immobilité des mots relève encore une fois de la peur du regard des autres, au point d'oublier d'être soi en supportant des couches de protection qui ne protègent de rien et encore moins de la mort !!!

Quand le commun des mortels se rendra enfin compte que la vie est courte, que quel que soit son âge il a déjà un pied dans la tombe, alors peut être tentera t-il de faire tomber les masques et de commencer à vivre, en conscience, pleinement, sans faire croire aux autres ce qu'il n'a jamais été !!!! 

Paraitre ou être il faut choisir, paraitre étant aussi dangereux et nocif que conduire en ayant bu !!! Ça fait du mal à soi, cela peut en faire aussi aux autres !!!

Mais, depuis une date très récente, je me suis rendue compte à quel point le malaise que je provoquais chez les autres en usant de ma franchise, m'amusait !!! Beaucoup !!!

Rien de diabolique là dedans, seulement que je grandis moi aussi, et que leur réaction n'est pas plus importante que notre insignifiante existence !!!

De surcroît, j'arrive aussi à en amuser plus d'un, qui eux, sont déjà mes amis, ou le deviennent !!!

Donc, tout est parfait !!!

Vraiment désolée d'être aussi contente de moi car je sens bien que ça en agace encore plus d'un, mais c'est un minima dans un monde aussi diversifié où il est rare d'être en adéquation avec les autres, enfin je veux dire vraiment, pas en train de raconter des blagues à deux sous devant le zinc d'un bar en perdition, qui peut être sympa en soi, quand on ne résume pas son intégration sociale à ce seul acte !!!



Mathilde Primavera.


mercredi 21 novembre 2012

L'oeil encore vif





Doux t'es !!!

Et oui, tout peut se transformer, DOUTER de soi, des autres, peut aussi s'écrire :

DOUX T'ES !!!

Tout est une question de regard, à condition d'avoir l’œil vif !!!

Les vieux ours mal léchés que nous sommes peuvent encore avoir cette étincelle, car tant qu'il y a de la vie on porte de la lumière en nous !!!

Alors, que ça jaillisse, que ça fuse, que ça brille, que la fête commence, osons même réinventer l'histoire pour que tels Alice et le lapin blanc au pays des rêves nous puissions boire du cidre doux plutôt que du t'es, pardon, du thé !!!




Mathilde Primavera.




lundi 19 novembre 2012

Parole du jour et de toujours












Tout bonheur en ce monde vient de l'ouverture aux autres ;
Toute souffrance vient de l'enfermement en soi-même.
"
Proverbe de Bouddha ; Sentences bouddhistes - VIe s. av. J.-C.






Mathilde Primavera.

dimanche 18 novembre 2012

Réponse de K'line Bloom à mon post précédent !!!





...et en images s'il vous plait qui parlent à une convaincue !!! Ce monde est fou !!! La musique en plus me plait beaucoup !!! 
Merci K'line Bloom, tu connais bien mes goûts et mes convictions !!! ;)



Mathilde Primavera.

Immense trouble, doute grandiose !!!




Autoportrait












Même mes pieds ont l'air plus vifs que moi, c'est dire dans l'état de stupeur dans lequel je me trouve, au point de remettre complètement en question les compétences de mon psy qui me considère comme quelqu'un de très très très intelligent !!! ???

Et pourtant, mes petons n'arrivent pas non plus à se positionner correctement, ils n'arrivent même pas à se poser l'un devant l'autre, encore moins à reculons et surtout pas dans ses bras, près à se dérober sous le sol avec ce qu'il reste de ma cervelle en bouillie et mon corps physique en pièces détachées !!!
Quant à mon aura et mes chakras, ils se sont fait la malle avec des esprits malicieux !!!

Je suis à peu près dans le même état qu'une fan de Brad Pitt depuis des années, qui l'aurait rencontré récemment en vrai, et qui, de surcroît, aurait répondu favorablement et rapidement à son invitation de venir se rendre dans sa demeure, mais l'hystérie en moins...le doute en plus !!!

J'ai 100 ans, 1500 rides, je pèse 120 kilos pour 50 centimètres de hauteur, je mets mes pulls à l'envers, des chaussettes dépareillées et même des culottes en coton avec des marguerites !!!

Je suis immobile, je tremble, les cheveux énervés, la raie en zigzag, le teint pâle et brouillé !!!

Je vais avoir 5 ans en sa présence, mal fagotée, pas assurée, du tout, mais alors pas du tout, du tout, pas plus de moi que de ce qu'il pense !!! 


Accrocher des bas à un porte-jarretelle me semble une mission impossible, moi qui en met depuis l'âge de ma majorité !!!
J'aurais l'impression d'accrocher des wagons avec un fil fin de coton, prêt à craquer à la moindre respiration !!!

Me sens pas belle !!!

Ridicule !!!

On dirait Causette sur la gouttière !!!!



Mathilde Primavera.

vendredi 16 novembre 2012

Elégance entre musicalité et silence !


Maria Filali








L\'Arbre des Amis
poèmes [ ]

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par [Jorge_Luis_Borges ]
2005-10-22  |     |  Inscrit à la bibliotèque par Nicole Pottier



 
L'Arbre des Amis

Il existe des personnes qui nous rendent heureux dans la vie, par le simple hasard de les avoir rencontrées sur notre chemin. Quelques-unes parcourent le chemin en entier à nos côtés, et voient passer beaucoup de lunes, mais il en est d'autres que nous voyons à peine, d'un pas à l'autre. Toutes, nous les appelons amies, et il en est plusieurs sortes.
Chaque feuille d'un arbre pourrait caractériser un de nos amis. Les premiers à éclore du bourgeon sont notre papa et notre maman qui nous enseignent ce qu'est la vie. Ensuite, viennent les amis frères, avec lesquels nous partageons notre espace pour qu'ils puissent fleurir comme nous.
Nous en arrivons à connaître toute la famille des feuilles, nous la respectons et lui souhaitons du bien.
Mais le destin nous présente d'autres amis, ceux dont nous ne savions pas qu'ils allaient croiser notre chemin. Parmi ceux-là, il y en a beaucoup que nous appelons amis de l'âme, du coeur. Ils sont sincères et vrais. Ils savent lorsque nous n'allons pas bien, ils savent ce qui nous rend heureux.
Parfois un de ces amis de l'âme étincelle en notre coeur, nous l'appelons alors ami amoureux. Il met du brillant dans nos yeux, de la musique sur nos lèvres, fait danser nos pieds et chatouiller notre estomac.
Il existe aussi des amis d'un temps, peut-être de vacances, de quelques jours ou de quelques heures. Pendant ce temps où nous sommes à leurs côtés, ils s’ habituent à mettre de nombreux sourires sur nos visages.
Parlant de près, nous ne pouvons oublier les amis lointains, ceux qui se trouvent au bout des branches et qui, lorsque souffle le vent, apparaissent d'une feuille à l'autre.
Passe le temps, s'en va l'été, l'automne s'approche et nous perdons quelques unes de nos feuilles, certaines naîtront lors d'un autre été et d'autres restent pendant plusieurs saisons.
Mais ce qui nous réjouit le plus, c'est de nous rendre compte que celles qui tombèrent continuent d'être proches, en alimentant notre racine de joie. Ce sont les souvenirs de ces moments merveilleux lorque nous les avons recontrées.
Je te souhaite, feuille de mon arbre, paix, amour, santé, chance et propérité. Aujourd'hui et toujours... tout simplement parce que chaque personne qui passe dans notre vie est unique. Elle laisse toujours un peu d'elle-même et emporte un peu de nous. Il y a celles qui auront emporté beaucoup, mais il n'y en a pas qui n'auront rien laissé.
C'est la plus grande responsabilité de notre vie et la preuve évidente que deux esprits ne se rencontrent pas par hasard.

Jorge Luis Borges
(Traduction : Nicole Pottier).


Le tango est un monde à part, un microcosme de la société, où s'il est rare de ne faire qu'un avec un partenaire tant cela demande un million de critères, de dispositions et de disponibilité partagés, c'est encore plus exceptionnel au détour d'une milonga, où on ne parle pas, on observe, on écoute, on danse, d'y croiser des êtres avec qui l'on sent d'avance,immédiatement, qu'on pourrait bien devenir amis, peut-être parce-que justement on entend d'autres choses !!!




Mathilde Primavera.

lundi 12 novembre 2012

Facebook, un monde de fous (2) !!!










Ouf !!!
Je suis sauvée !!!

J'ai clôturé mon compte facebook !!!


Je ris à l'avance, car avant que certains ne se réveillent de leur léthargie, qu'ils se rendent compte que j'ai quitté ce monde de fous, j'ai le temps de faire le tour de la Terre 3 fois, de visiter même Saturne, de me décolorer les cheveux 5 fois, de prendre même 10 cm en hauteur, de ré ouvrir un compte facebook, d'aller insulter certaines personnes dans mon journal sans qu'ellles ne s'en rendent compte, refermer mon compte à nouveau, revenir à nouveau dans le monde réel, passer devant eux 1000 fois sans qu'ils ne me reconnaissent, tant leur vision est très rétrécie, au point que pour cela change il faudrait que ce soit une tierce personne qui leur arrache leurs oeillères de force !!! 

Ils sont connectés pendant que vous dites clairement que vous êtes en train de fermer votre compte, et pendant ce faire ils répondent même à des commentaires laissés dans une vie antérieure pendant que vous êtes en train de faire le ménage dans tout ce bordel, ils vous invitent même à jouer à des jeux débiles alors que vous leur avez déjà dit clairement 3 millions de fois que vous ne jouez jamais, ils ne trouvent  même pas bizarre que vous partagiez 1500 photos différentes de vous pendant une heure car ayant subi un crash informatique il y a deux ans, tout en vivant sur le moment un gros problème de piratage dans votre ordinateur qui vous empêche de les récupérer dans facebook par la voie normale, vous êtes bien obligée de ruser un peu pour tenter de ne rien laisser de vous, tout en récupérant un peu de vous-même.
Le comble du comble, c'est que certains pendant que vous peinez à récupérer vos photos qui sont visibles sur votre compte depuis toujours perdent leur temps à dire qu'ils les aiment, découvrant vos différents visages, comme s'ils les voyaient pour la première fois, ce qui du reste n'a rien d'étonnant vu le manque de curiosité général !!!
Je ne sais pas comment fonctionnent les autres avec ce réseau social, et franchement à présent je m'en fiche comme de ma première paire de tongs, mais personnellement chaque fois que j'y ai eu un nouvel ami, mon premier réflexe a toujours été de tout aller voir dans son journal, jusqu'aux citations, aux photos et aux publications qu'il aime !!!
Après, je découvrais au fur et à mesure des publications récentes dans les actualités, et ô combien même je n'aurais pas été connectée de plusieurs jours, pour certaines personnes que j'estime, j'allais directement visiter leurs journaux à mon retour !!! 


Il était hors de question de s'assurer que tout le monde avait bien compris que vous en aviez vraiment votre claque définitivement de ce ramassis d'égocentrisme compte tenu que même dans un siècle ils n'auraient pas plus lu votre publication en question !!!

De surcroît, il ne s'agissait là aucunement de chantage affective pour qu'on me dise "allez reste !!!",  mais bien d'une décision mûrement réfléchie qui faisait déjà son chemin depuis un moment !!!


Si j'y suis retournée récemment alors que j'avais dit que je n'y retournerai pas, c'est uniquement car j'ai rencontré dans la vraie vie une personne qui malgré son silence et sa grande discrétion sur facebook, m'a toujours semblé un peu plus structurée que les autres, avec un petit peu plus de supplément d'âme et de coeur que la moyenne générale !!!


Puis dans l'intervalle, vous prenez l'effet de 800.000 volts dans la tronche, vous restez scotchée au plafond, les cheveux hirsutes, avec des dents supplémentaires qui se mettent à pousser et qui ne prennent même pas la place de celles qui vous manquaient déjà !!!

Je vous explique !!!



J'ai un ami, très proche, que je connais depuis l'âge de 16 ans et dès le début de notre rencontre, c'est un peu moi qui lui ai signifié son homosexualité et qui ai tout fait moralement pour qu'il s'épanouisse dans cette obédience sexuelle !

Vivant en Corse, inutile de vous dire qu'il a été victime d'une violence inouïe contre laquelle je me suis toujours insurgée, tenant tête même à certains nationalistes qui m'auraient bien fait la peau si je n'avais pas eu la chance d'être une fille, dans une île où si pour eux c'est être du sexe faible, pour vous cela signifie, aussi, une protection totale, d'ailleurs le seul avantage que j'ai trouvé dans ce pays !!!  


Je vous passe le chapitre de sa vie, elle n'est pas utile pour la suite.
Dans tous les cas, je peux vous dire que depuis très jeune j'ai toujours beaucoup fréquenté les homosexuels, quand vous en connaissez un, vous avez rapidement la chance d'en côtoyer 1000 et de surcroît, j'ai toujours aimé leurs compagnies !!!


Ce garçon que je considère comme un frère vit dans cette période de sa vie à nouveau en Corse. Et, avant hier soir, ses amis très proches et moi-mêmes avons cru qu'ils frôlaient la crise cardiaque tant il était énervé contre la décision d'un évêque corse de ne point autoriser les mariages homosexuels dans l'île !!!

Bien qu'il n'y avait là que des corses au sang chaud qui ne sont, je vous le rappelle, jamais tièdes par nature, nous avons tout fait pour le calmer, uniquement par bienveillance pour lui !!!
Il a eu le temps de nous dire quand même qu'il allait pouvoir être confronté publiquement à cet évêque très bientôt et il a d'ailleurs dès le lendemain publié sur son facebook un court texte très dense, très intelligent et très bien argumenté.

Connaissant sa vie particulièrement mouvementée en ce moment, où entre autres il est en plein préparatifs de déménagement, je me suis empressée de chercher sur internet des informations sur l'église et l'homosexualité !
J'ai, d'ailleurs, trouvé un lien très intéressant, avec même des passages de la bible, qui en aucun cas, n'incrimine l'homosexualité, en plus de tout l'historique sur celle-ci !!! 

Ayant beaucoup d'amis homosexuels, j'ai trouvé judicieux de publier ce lien dans mon journal, en prévenant mon ami par message privé et directement sur son journal, pendant que lui même était connecté !!!

Pas un mot, pas un j'aime, pas un commentaire, pas plus de lui que d'autres amis homosexuels qui pourtant ont souvent publié sur la question du mariage !!!


Alors, une question : si vos amis proches ne font pas d'inter activité avec vous dans facebook, et ce, même quand il s'agît d'une chose importante, car croyez moi ce n'est pas tout le monde qui oserait affronter publiquement un évêque, de surcroît en Corse, et excusez-moi mais en la circonstance je ne peux qu'utiliser l'expression qui placée ici n'a rien de vulgaire, c'est ce qu'on appelle "avoir des couilles", et que vous vous êtes décarcassée spécialement pour l'aider dans son argumentation, ne vous répondent pas, pourquoi vous qui n'êtes pas homosexuelle vous sentiriez-vous plus concernée qu'eux ???


Et ce n'est qu'un exemple, mais il est la preuve frappante que beaucoup vivent dans leur monde sur facebook, tournés vers leurs nombrils, sans se soucier même de la réaction de leur entourage proche, qui pourtant n'était là que pour les soutenir, en direct en plus !!!  


On a beau dire que chacun ne fait pas la même utilisation de facebook, là en l'occurrence, on était dans la même énergie de la défense du mariage homosexuel !!!!


Alors, les contacts uniquement virtuels, je ne vous en parle même pas !!!



A l'annonce de mon départ imminent, j'étais même certaine que certains m'écriraient en message privé pour me signifier leur désir de me rencontrer dans la vraie vie, alors qu'ils vous ignorent complètement tout le temps, au point de ne même pas appuyer sur un "j'aime" !!!

Inutile de vous dire que je n'ai aucunement envie de les rencontrer ceux là !!!

Ils peuvent rester avec leur ego qui est prêt à exploser au moindre frôlement d'une aiguille, tellement il est gonflé, ce que je leur ai répondu du reste !!!! Ce ne sont plus des ego, ce sont des montgolfières, pleine d'air, pleine de vides et j'insiste pour mettre un "s" à "vide" !!!



J'ai quitté facebook car je vaux bien plus que ça !!!






Mathilde Primavera.














samedi 10 novembre 2012

Leçon de séduction n° 23





Hier, j'ai assisté à une très belle scène.

Le bus très en avance sur son horaire annoncé a stationné un long moment à un arrêt.
A travers la vitre j'ai aperçu deux blondinets, un garçonnet et une fillette d'environ 5 ans qui jouaient ensemble près de leurs mamans respectives.
Ils se couraient après dans une course effrénée autour de l'abri, le sourire jusqu'à derrière la tête, les yeux aussi brillants qu'une robe de gala à paillettes sous les feux de la rampe.
Chaque fois que l'un arrivait à toucher l'autre, ils concluaient la partie en se jetant dans les bras l'un de l'autre et en se faisant des abrazos d'une force à faire palir le plus argentin des tangueros.
Ils restaient un moment immobiles dans cet enlacé harmonieux en éclatant de rire !
De toute évidence ils étaient les plus heureux du monde et personne n'aurait pu douter que ces deux là s'aiment avec une rare intensité.
Ce qui est surtout frappant c'est que si cet amour est aussi beau c'est parce-qu'ils sont dans un âge qui n'est pollué ni par des complexes, ni par des peurs, ni par une mentalisation de leur désir, ni par des rancoeurs !

Aussi, je nous souhaite à tous, à tous les célibataires du monde entier, de rencontrer LA personne dont l'âme, l'esprit, le coeur et le corps, percuttent le plus les nôtres, en tenant particulièrement compte du message de ces deux anges !!!



Mathilde Primavera.

samedi 3 novembre 2012

Mon tango





Forteresse fissurée dans les dédales de son cœur, elle oscillait d'un pied à l'autre, la tête dans les étoiles, dans des mains aux caresses fracturées.
 

Pécheresse abandonnée dans la recherche de son axe, elle tanguait d'un soulier à un autre, le front victorieux, dans des bras à la sécheresse craquelée.
 

Délicatesse incarnée dans la posture de son âme, elle dansait dans les traces d'un homme, le regard amoureux, dans un abrazo à la paresse enflammée.

Princesse dévoilée dans les méandres de son corps, elle valsait dans le tempo d'un autre, l'esprit éclairé, dans un enlacé à la finesse révélée.


Mathilde Primavera.

jeudi 1 novembre 2012

En attendant trois milongas exceptionnelles







Grand weed-end tango argentin de la Toussaint avec les maestros Federico Moreno et Catherine Berbessou à Avignon !!!


Et pour nous faire patienter jusqu'à ce soir, une jolie vidéo non pas des maestros cités ci-dessus, mais de deux danseurs exceptionnels !!!










Mathilde Primavera.




lundi 29 octobre 2012

Pour bien danser...






Pour bien danser il faut lâcher prise, et pour ce faire il faut, je crois, retrouver l'insouciance de l'enfance !!!



Mathilde Primavera.

dimanche 28 octobre 2012

Je suis libre !!!

  



EXCELLENT, MERCI FRED MILONGEROZ !!!

Une lecture du roman de Caroline de Mulder
  EGOTANGO de Caroline de Mulder, publié chez Champ Vallon, rentrée 2010. (Article de L.Ancet)



Caroline de Mulder vient de publier un premier roman inspiré par son expérience du tango à Paris. Venue de Flandre à Paris pour ses études de lettres, C. de M. y a découvert le microcosme des milongas et vécu la double vie d'étudiante et de tanguera pratiquant déraisonnablement le tango. Maintenant, le livre achevé, c'en est fini pour elle du tango, comme si l'écriture avait permis la cure de désintoxication sans laquelle on ne peut plus se passer de cette danse bizarrement obsédante. Peut-être a-t-elle  découvert que l'écriture lui est encore bien plus indispensable que le tango, qu'elle seule est inépuisable, alors que par ce livre elle aurait fait le tour des expériences et fantasmes que suscitent la danse et l'histoire du tango.



D'emblée, nous nous permettons de dire que ce livre embrasse tous les clichés concernant le tango et qu'on peut avoir une approche tout à fait différente de cette danse si on le pratique comme art achevé de la danse à deux dans l'improvisation constante : le tango argentin est un ensemble de techniques permettant à quelqu'un qui guide et quelqu'un qui suit d'être en harmonie merveilleuse ; on peut donc le pratiquer très loin des habitudes vestimentaires et  comportements qui restent enfermés dans un folklore (celui du machisme, de l'érotisme vache), dans la répétition d'idées toutes faites. Ces réserves préalables étant faites, nous pouvons accompagner le texte de C. de M..



 Le premier contact avec le texte est difficile, syntaxe hachée, coupée, brutale, émotions juxtaposées, exacerbées ; monde interlope, personnages  défraîchis, salis par une vie diurne qui consiste essentiellement à cuver la nuit précédente et attendre la suivante ; vie ordinaire sans intérêt où l'on semble toujours menacé de basculer complètement dans le chaos intime et matériel.

  Mais dans ce petit livre à l'écriture rapide, éclatée, c'est avec une grande exactitude qu'est menée l'analyse de l'attrait du tango,  de la raison ou déraison de ne plus vouloir s'en passer.  A l'approche de la nuit sans transition, de manière magique, on quitte le néant de la vie ordinaire : c'est la métamorphose où bas résilles, soie froissée et costumes suffisent à remettre debout les passionnés, leur rendre  jeunesse et beauté. Pourquoi "basculer" dans le tango, dans son excès, son mauvais goût, sa cruauté? Difficile de répondre qu'on y cherche un équilibre, Plutôt un étourdissement (p.32) "le tango était tout ce que je n'étais pas, en voulant l'apprendre, je me faisais violence, il me plaisait donc d'avance (...)

Dans la description de l'initiation au monde du tango, beaucoup reconnaîtront leur propre parcours : " je ne manquais aucun cours, aucune pratique. Je me suis mise à vivre de mercredi en mercredi. Puis très vite de milonga en milonga."(p. 34) Tout est dit des chaussures ouvertes exposées à la maladresse des cavaliers, des talons ( "de quoi tuer, toujours plus hauts et fins"), des bas filés à chaque bal, des tenues qui s'accumulent dans le placard  "ma garde-robe prend des proportions intéressantes(...) Rien n'est trop doux, ni trop souple ni trop cher. Mon salaire y passe. Pour un décolleté, jamais hésiter devant un découvert."(p.40)  Puis vient le moment des cours particuliers ; tout est dit en peu de mots de l'essentiel de ce qu'un professionnel peut transmettre à la femme : "Ne danse pas, marche. Je marche. Je marchais dans ses pas(...) Je ne peux pas te sauver la vie, il disait. (Ne t'accroche pas, ne t'appuie pas, ne pèse rien.) Tu  n'as pas besoin de moi(...) Tu n'as pas besoin de moi, mais ne t'éloigne pas."(p.41) "Poitrines parallèles, en abrazo fermé le regard droit, en abrazo ouvert les yeux sans regard. Tête haute. Au besoin, la main animale coulisse comme un serpent(...) La main céleste garde distance, toujours égale à elle-même et d'apparence immobile(...) Les chevilles se joignent à chaque pas. C'est au fini des pieds qu'on reconnaît la bonne danseuse." (p.42)

En fait, dans l'apprentissage du tango aujourd'hui, c'est comme si le meilleur était au début : "les premiers mois, le tango a été une vraie fête : tous dansaient si bien, tous m'invitaient, je ne refusais personne. J'accueillais avec la même gratitude le débutant et le confirmé." (p.38) "En un peu moins d'une semaine, le tango est devenu une drogue." "Besoin physique de l'abrazo de préférence cerrado, serré, très serré, sur mon coeur et le sien. Il m'arrive souvent de fermer les yeux et de sourire." (p.46) "Comme si bercées, portées peut-être, nous retrouvions quelque chose de perdu, où et quand. Comme si nos corps se rappelaient, quoi. Des gestes très anciens qui nous reviennent. Sans penser, nous habitons chaque temps, enlevées, nos mouvements portent le poids de nos corps. ça que nous venons chercher tous les soirs, ce plaisir-là. Et celui de l'abrazo, de l'axe partagé...Tu me contiens, je te remplis. Tu es creux sans moi, sans toi je me défais."(p.45) "Nous attendons le soir toute la journée. Nous avons le coeur qui bat plus vite, à mesure que le Latina devient plus proche. Nous n'avons plus d'amis qui ne dansent pas."(p.46) "Pour nous tous, le tango est ersatz plutôt que prélude. Nous y jetons nos corps perdus et il devient nos jours et nos nuits. Nous couchons dans les milongas les yeux grands ouverts. Nous y passons nos nuits d'amour et d'insomnie. Nous y passons, la nuit, les jours que nous ne vivons plus. Nous qui n'avions le temps de rien(...) Notre vie attendra."(p.47).

"L'ennui n'est venu que plus tard. Parfois nous ne nous sentons bien nulle part, ni dans les bras de personne. Le meilleur tango est celui que nous ne dansons pas. Souvent, c'est l'idée du tango que nous aimons." Car comme dans l'addiction à la drogue, l'obtention du plaisir est de plus en plus difficile à obtenir ; de plus en plus exigeante est la satisfaction du désir de fusion dans le cercle magique de la danse. Des soirées entières où l'on "danse faux"," le visage caché dans une épaule quelconque" (p.109).  On vient quand même dans le temps suspendu des musiques toujours les mêmes, toutes connues par coeur, on fuit la solitude, on partage la sueur, l'illusion d'un réveillon perpétuel. L'avantage du tango est que "tout ce qui n'est pas lui disparaît" (p.162)

Quand le plaisir de l'apprentissage s'éloigne, reste le jeu cruel de la milonga. Le regard des jeunes sur les vieilles ; les vieilles en rang d'oignons, "rancuneuses, l'oeil aiguisé, la bouche pincée, puant le renfermé. Le bec cloué. Entre trois et douze à s'ignorer mutuellement"(p.20) . "Dans toutes les milongas, même ici, la banquette est un endroit peu stratégique, où s'aligne une dissuasive rangée de vieux jetons femelles." (p.55) Le regard des habitués sur les nouveaux venus : "Nous évitons de saluer la piétaille, le cavalier débutant ou même moyen. Il n'attend qu'un geste pour inviter : celui à ne pas faire. Les hommes saluent sans danger. Causent avec nous et invitent ailleurs. Nous avons appris à voir sans regarder." (p.21) Dans le tango, s' exacerbent les méchancetés de la vie sociale ordinaire, le jeu de la distinction ne perd rien de sa subtile agressivité : quand les débutants se bousculent au Latina, on se débrouille pour ne pas y être. "Les débutants n'existent pas, population instable dont il faut pourtant redouter l'invitation inconsidérée et la subséquente mésalliance." Il y a les débutants, les moyens, toujours prêts à danser. Il y a ceux qui guident avec les bras (p.157). Il y a ceux qui n'invitent que les débutantes, pour passer à peu de frais pour de bons cavaliers (p. 158), qui s'arrêtent pour expliquer la figure. Les autres, les vrais, viennent tard et souvent passent la soirée accoudés au bar", dos tourné au bal : "Il y a au tango des hommes qui passent comme ça toutes leurs soirées et ne dansent jamais. Des femmes qui attendent des heures, assises immobiles, et que personne ne voit." "Ces femmes transparentes que personne ne voit, qui ont fait l'effort de s'habiller, de s'habiller mal, de manière tapante, dentelles, couleurs vives, décolletés, qui se sont peint les yeux et la bouche et qui se demandent ce qu'elles foutent là, avec les traits qui durcissent à vue, se figent en même temps que leur maquillage bon marché".(p.193)

 Ainsi tout est dit, dans cette prose malmenée par les émotions, de ce que peut vivre aujourd'hui celui (ou celle) qui découvre le monde renfermé du tango, de ce qui le fascine et de ce qui le détruit. "Le milieu du tango se caractérise par la stagnation chronique, l'enlisement dans l'éternel présent d'un disque qui passe en boucle"(p.67).

 Mais il n'y a pas dans ce livre en jeu seulement l'expérience des habitués des milongas d'aujourd'hui. La connaissance de l'histoire du tango nourrit le scénario et la construction des personnages :  ce que l'on sait du tango des origines,  celui des petites gouapes promptes à dégainer leur couteau, des jolies filles vite fanées, abimées par l'alcool, la cigarette, la drogue, le sexe, par les voyous en costumes rayés. Et c'est l'esthétique expressionniste qui est choisie pour réécrire les décors sordides,  l'univers des compadritos, des pebetas, des vieilles maquillées, la violence toujours possible, le sadisme, le masochisme. On pense à Toulouse-Lautrec mais bien davantage aux outrances des couleurs et des formes de l'Expressionnisme allemand et du Fauvisme  : "Elle lève sur Alexis ses yeux peinturlurés, de beurre noir, lui tend sa bouche blessée de rouge taloché, lui fait la grimace de son maquillage. Elle s'est défigurée à coups de cosmétiques. La mort louche par ses yeux, son visage souillé coule, se défait, danse des rigoles jusque dans son décolleté. Son visage se décompose en boue un peu noire, un peu verte."(p.134) On pense à Schiele, Nolde, ou  à Matisse, Van Dongen, dans leur période fauve.

Il fallait du talent pour dire autant sur ce petit milieu du tango, les habitudes, les fantasmes, les espoirs ; ceux des jeunes loups et ceux des vieilles peaux ;  le rêve d'un accord avec son propre corps et avec celui d'un autre, le rêve de retrouver de très anciennes sensations, de très anciens gestes, de fuir la solitude ;  et en même temps  les professionnels qui en rajoutent, qui font du toc, du faux, du clinquant (p.210), mais qui peuvent aussi montrer ce que c'est que l'élégance où l'on marche plutôt qu'on ne danse (p. 158). Il fallait du talent pour  dire autant dans une prose d'un bout à l'autre chargée d'énergie, pour mener de front regard critique et langage des émotions.



Source : 


 https://sites.google.com/site/annecytango/decouvertes/caroline-de-Mulder




Difficile pour moi de ne plus du tout aller danser le tango argentin, mais bien heureuse, après 6 années assidues où j'ai accumulé les déconvenues, de découvrir enfin la danse contemporaine, où cela n'engage que moi, mon propre plaisir, je suis indépendante, libre !!!!



Mathilde Primavera.





samedi 27 octobre 2012

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