Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

dimanche 25 avril 2010

Grande pause





Je vais sur l'île de beauté pendant plusieurs jours pour aller voir ma famille, des amis, aussi ne m'en veuillez pour ce plus long silence !
A bientôt !



Photo et commentaire de Mathilde Primavera.

samedi 24 avril 2010

Pause tango argentin





Mathilde Primavera.

vendredi 23 avril 2010

Les pieds sur terre





"Nous sommes six milliards de bipèdes à tenir miraculeusement debout sur de fragiles petits pieds, en équilibre sur une boule de magma en fusion. Un véritable numéro de cirque !"

Professeur Choron




Photo de Mathilde Primavera.

lundi 19 avril 2010

Renaissance

A William, Cathy et Pascal

Très loin d'un passé douloureux et bien au dessus de mes tracas quotidiens,





j'ai concrètement vu


pas uniquement, mais aussi





pas difficile de défaire des nœuds comme ça





dans cet état d'esprit là






dans ce décor intérieur ci





traverser le miroir pour danser le tango argentin sur ce parquet là





et de se sentir, tel cet enfant, blotti dans les bras d'un géant à la belle âme et au cœur tendre.*





* Exposition d'art contemporain Birmann "Myanmar", un autre regard, du 19 avril au 15 mai 2010, au 60 rue des Lices à Avignon.

Pour le lieu magique :

http://www.lahonas.com/



Photos et texte de Mathilde Primavera.



vendredi 16 avril 2010

Des trucs comme ça

Dès tout à l'heure jusqu'à lundi je vais voir ça






et puis aussi des trucs dans ce goût la





je vais aussi faire ça





avec ça






alors... ne m'en veuillez pas de ne pas être bavarde ici et ailleurs.



Photos de Mathilde Primavera.

mercredi 14 avril 2010

Hommage aux hommes féminins








Il existe quelques rares spécimens du sexe masculin qui me touchent particulièrement.
Ils correspondent tous à un archétype quasiment identique qui peut aller jusqu'à me faire chavirer. Ils sont très facilement reconnaissables.
Tout d'abord, ils sont très éloignés d'un machisme affligeant dont je refuse de près, ou de loin, la moindre approche, au risque d'avoir une crise d'urticaire.
Non. Ceux là n'ont pas besoin d'une femme pour effectuer des tâches ménagères, ils assurent d'emblée leur autonomie à 300%, qu'ils soient célibataires, ou en couple.
Ils se débarrassent des activités du quotidien pour laisser une grande place à la communication, à la découverte, aux loisirs et aussi à leur art. Ce ne sont pas des faiseurs d'art, mais bien de véritables artistes. Je n'en ai pas connu un seul qui n'était pas un très bon peintre, un grand musicien, un créateur de bonsaï, de bijoux en argent, un écrivain raffiné, un parfait ténor, un excellent danseur de flamenco pour ne citer que cela.
Ce sont les mêmes qui remarquent votre nouveau look, les efforts que vous avez effectué pour être féminine et qui posent sur vous non pas un regard lubrique sur ce que cachent vos vêtements, mais réellement un regard amoureux sur votre personnalité, une nuance de taille !
Ils respectent les femmes et ne se permettent pas de les rabaisser en public, ou en privée, bien au contraire, ils font preuve d'une courtoisie à toute épreuve.
J'en ai même connu un qui a poussé cette subtilité jusqu'à dire à son collègue de travail qu'il ne souhaitait plus faire le trajet jusqu'à la gare avec lui tant qu'il marcherait loin devant sa copine, un bel élan de solidarité envers la gent féminine quelques fois méprisée.
Je suis toujours fière aujourd'hui (mais pas uniquement pour cette raison), d'avoir eu une relation amoureuse avec lui, avec le gentleman, pas avec le mufle, ça va de soi.
Ce sont les mêmes qui aiment échanger avec l'autre sexe et pas forcément parce-qu'ils sont homosexuels. Ils peuvent discuter pendant des heures avec vous, vous écouter attentivement au point de retenir tout ce que vous dites, ce qui est très agréable pour reprendre une conversation avec un fil conducteur toujours présent, même après des mois, ou des années. Ils ont aussi quelque chose de rare, ils sont psychologues.
Ceux là ne draguent pas, ils trouvent même cette démarche vulgaire, ils séduisent et sont séduits par un esprit. D'ailleurs, ils n'entretiennent pas de relation intime sur la distance avec des femmes clichées, chiquées, encore moins vulgaires, mais avec une Personne avec qui ils peuvent réellement échanger.
Ces hommes là sont des chercheurs, curieux de tout, cherchent la connaissance dans les livres, une cause, ou la spiritualité.
Leur raffinement va jusqu'à leur apparence physique, ils sont soignés, ils font attention à leur look.
Mais, aussi superficielle que l'apparence peut être, je trouve personnellement bien agréable d'être en compagnie d'un homme féminisé. Si je suis une féministe féminine, du moins je l'espère, j'apprécie particulièrement un homme raffiné jusqu'au bout des ongles.
Pourquoi je vous parle de tout cela aujourd'hui ?
Mais, parce-que je suis agacée, fatiguée de tous ces hommes machos, négligés, qui se trouvent irrésistibles au nom du "sexe fort", et qui surtout, ne doutent absolument de rien, sans même avoir à se remettre en question. Ils considèrent les femmes comme un simple objet de désir, même s'ils vous affirmeront le contraire tout en louchant entre votre nombril et votre visage.
Ce ne sont que des ours idiots, des coqs stupides, des omelettes toutes plates sans aucun condiment et accompagnement.
Ceci dit, pour rien au monde je ne critiquerai les hommes en général, j'en ai rencontré déjà de si merveilleux.
J'espère bien que cela va continuer.



Première photo et texte de Mathilde Primavera avec un ex-amoureux de dos, , deuxième photo d'un autre ex-amoureux de dos, troisième photo de mon neveu, quatrième photo de Emilio H par Emilio H, grand ami de longue date et immense artiste dans bien des domaines. Je ne peux pas, pour des raisons techniques, joindre tous les hommes de ma connaissance qui rentrent dans cette catégorie.Qu'ils m'en excusent à l'avance.

mardi 13 avril 2010

Action = Réaction = Bonnes sensations





Je suis de bonne, bonne, bonne, humeur ce matin !
Un beau ciel astral ce n'est pas rien.
De lui, en fait j'en sais strict rien,
Mais on va faire comme si tout allait bien,
Pour une journée au moins,
Et peut être encore, aussi, demain !

L'espoir tout seul n'a jamais fait vivre personne.
Seuls des projets, aussi petits soient ils, peuvent en donner l'illusion, ne serait-ce qu'ici et maintenant.
Aller sur le chemin pour tenter de les faire aboutir est déjà une action où en découlera des conséquences qui ne peuvent pas, en toute décence, être en permanence vaines.





Photo et texte de Mathilde Primavera.

lundi 12 avril 2010

Pause flamenca (3)





"Le Flamenco ne résout pas la guerre et n'empêchera pas la fin du monde, mais il peut aider à garder la tête haute."

Israel Galván (danseur de flamenco)

dimanche 11 avril 2010

De la nécessité d'ouvrir les barrières





Je suis assez d'accord avec le fait que c'est malsain de reprocher à l'autre ce que nous pourrions bien souvent nous reprocher à nous même et c'est d'autant plus vrai dans les relations dites "amoureuses".
Exprimer son désir, employer le "je", est le plus sûr moyen de ne pas se mentir, de ne tromper personne, d'éviter la frustration, les névroses et les regrets.
La clarté de la pensée révélée au grand jour éradiquant ainsi tout non dit, tout malentendu, serait comme une porte que l'on pousse nous amenant vers un extérieur lumineux et plein de rayons prometteurs.







Le seul grand souci c'est qu'il existe des portes qui coincent, ou pire, qui sont verrouillées à double tour, mais vous n'avez pas la clé.
Au mieux, vous déploierez une énergie considérable, motivé par votre élan spontané plein d'enthousiasme, jusqu'à trouver un serrurier qui résoudra votre problème sur le champ.
Et là, vous constatez misérablement un horizon gris, l'orage gronde, mais très naïvement vous avez oublié votre parapluie, votre parka et vos bottes en caoutchouc.
Vous êtes inondé par une pluie diluvienne avant même de faire trois pas, le ciel vous est déjà tombé sur la tête, et ce, sans même prendre le soin de vous prévenir.
Aussi, la grande question est :
Si vous savez à l'avance que la météo n'annonce que du mauvais temps, tenteriez vous tout de même de pousser la porte en hurlant vos désirs ?







Photos et texte de Mathilde Primavera.

samedi 10 avril 2010

L'esprit fourbe





"Le grand homme ne voulait qu'une petite, toute petite terre de la taille d'une peau de buffle où il ferait pousser les légumes pour sa soupe. C'est alors que nous aurions dû découvrir la fourberie de son esprit.

(Point de vue Delaware, transmis par la tradition orale, lors de la première arrivée des Hollandais sur l'île de Manhattan, vers 1609.)







Photos de Mathilde Primavera.

jeudi 8 avril 2010

Le choix





Le danger est là : c'est la misère au boulot, vos beaux parents vous font la tête, vous êtes sur-endetté, votre amoureux(se) vous fait suer, votre voisin vous donne de l'urticaire, votre chien est neurasthénique, vos menus sont trop épicés, vos nerfs sont à bout, votre moral est "raplapla", votre dernier vous fait tout un plat (liste non exhaustive)...peu importe votre situation, vous avez toujours le choix, vous êtes encore à temps de faire les choses suivantes :

- Cochez la formule qui vous convient le mieux.


* S'enfuir
* Déguerpir
* Foutre le camp
* Prendre la poudre d'escampette
* Détaler
* Abandonner le navire
* Partir
* Se sauver





* Décamper
* Disparaitre
* S'échapper
* S'esquiver
* S'évader
* Éviter
* Démissionner
* Évacuer





* Laisser
* Céder
* Cesser
* Quitter
* Renoncer
* Se replier
* Se retirer
* Se séparer


En cas de crise, ne restez pas enfermé dans votre prison et brisez la glace en cas d'urgence !


Photos et texte de Mathilde Primavera.

lundi 5 avril 2010

Emportés par la foule

Féria d'Arles, dimanche de Pâques 2010, à l'extérieur et à l'intérieur des arènes





"Jouir de la foule est un art."
Charles Baudelaire








"Il y a dans la foule...des hommes que l'on ne distingue pas, et qui sont de prodigieux messagers. Et sans le savoir eux-mêmes."
Antoine de Saint-Exupéry


Photos de Mathilde Primavera.

Couleur

Féria d'Arles, dimanche de Pâques 2010, à l'intérieur des arènes






"L'art est toujours plus abstrait que nous l'imaginons. La forme et la couleur nous parlent de forme et de couleur, et tout s'arrête là."
Oscar Wilde









"La couleur est plus forte que le langage."
Marie-Laure Bernadac

Emotion

Féria d'Arles, dimanche de Pâques 2010, à l'intérieur des arènes






Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l'obscurité, la lumière, les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine et sur notre âme."
Jean Jacques Rousseau









"L'homme se sent tellement passager qu'il a toujours de l'émotion en présence de ce qui est immuable."
Madame de Staël




Photos de Mathilde Primavera.

L'homme et l'animal

Féria d'Arles, dimanche de Pâques 2010, à l'intérieur des arènes






"On pourrait reconnaître aisément cette vérité à peine entrevue par le penseur, que depuis l'huître jusqu'à l'aigle, depuis le porc jusqu'au tigre, tous les animaux sont dans l'homme et que chacun d'eux est dans un homme."
Victor Hugo








"L'homme est une corde tendue entre l'animal et le Surhomme, une corde au-dessus d'un abîme."
Friedich Nietzsche









"L'homme n'est pas une créature destinée au bonheur. Voilà. Il est confronté à cette angoisse qui n'existe pas chez l'animal : la conscience du futur. Et plus encore, celle de la mort."
Antony Burges








"Quand vous réalisez que la nature peut vous tuer, vous devenez humble."
Björk



Photos de Mathilde Primavera.

samedi 3 avril 2010

Dévoilement à distance




"Que souhait-elle de Rudnik ? Certainement elle ne souhaitait rien. C'est à dire tout. Il était à sa place lointaine, elle voyait la beauté de cette attraction à distance, pas sans danger."






"Elle adresse à Rudnik un rapport synthétique critique.
"Les gens sont ravis quand ils peuvent vous critiquer", fait Rudnik sobrement.
Critiquer, enfin. Elle a admiré trop fort, trop vite, elle a besoin de retrouver sa maîtrise. Elle se reprend. Tous ces amis ne sont pas tombés à la renverse devant Rubnik, il n'est donc pas si bien. Il est décevant. Elle s'était fait prendre à la lumière de la scène. Elle lui empaquette les piques et les restrictions de ses amis avec un sadisme loyal. Elle aime la règle, et qu'on s'y soumette, et Rudnik n'est pas au-dessus de la règle, tout brillant et lointain qu'il soit. Au contraire, en l'attaquant elle lui témoigne son désir qu'il soit inattaquable. En le chicanant, elle lui donne tout. Elle se pose en collaboratrice, d'égale à égal, devant l'idéal à atteindre. D'un geste, elle pose sa main sur lui, elle le blesse, le possède, le soutient, le jalouse, le veut parfait, et tout en elle est profondément satisfait, et elle adore cet homme de toute son âme.
Elle veut l'aider. Elle le porte déjà."







"Le seul problème à résoudre entre les gens est celui de la distance juste à laquelle se placer. Rambérieu se met dans le cœur de Rudnik, et très loin en même temps. Ça a quelque chose d'écartelé.
Car elle continue à lui écrire, bien sûr. Elle est de ces caractères qui de près restent un peu loin mais à qui le loin permet le près. La distance convient à Rambérieu, comme si elle levait une interdiction. Elle ne parle pas de son travail à elle, elle ne fait plus de critiques à Rudnik non plus, c'est l'harmonie. Elle lui parle d'elle. Les lettres ont une intimité que la voix ne permet pas. Elle lui écrit comme dedans son âme." (*)







(*) Extrait de 7 histoires d'amour de Annie Mignard (Lettres à l'artiste).



Photos de Mathilde Primavera.

J'adore mon quartier




Introduction :

"Je n'aimerais guère vivre dans la Lune. Ca m'embêterait de changer de quartier, tous les neuf jours."

Francis Blanche

Note de la propriétaire de ce blog : trop fatigant !







Développement :

"Concevez toujours une chose en la considérant dans un contexte plus large - une chaise dans une pièce, une pièce dans une maison, une maison dans un quartier, un quartier dans une ville."

Eliel Saarinen

Note de la propriétaire de ce blog : ici, une carte postale dans un blog, un blog dans...







Conclusion :

"L'homme est un animal conservateur."

Robert de Roquebrune


Note de la propriétaire de ce blog : alors ça c'est bien vrai, il n'y a qu'à voir le nombre d'archives sur ce site et toutes les fois où j'ai cité le mot "propriétaire" rien que dans cette publication !
Mais...ne vous fiez jamais aux apparences, ici, tout est virtuel !



Photos et commentaires de Mathilde Primavera.