Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

samedi 31 octobre 2009

Le dernier grand chef gaulois



















Et dire que si Vercingétorix n'avait pas déposé les armes aux pieds de Jules César à Alésia, nous serions aujourd'hui sous l'influence de la culture celte !
Bon, il n'est pas question de faire ici le procès de cet homme fort courageux qui a affronté avec une poignée de guerriers tout l'armement de pointe de l'époque, utilisée avec une grande organisation par les troupes de l'empereur qui étaient légions.
Nous n'allons pas refaire l'histoire, même avec des connaissances druidiques nous ne pourrions pas changer le destin de la France !
Et puis, peut-être que les gaulois n'avaient pas plus envie que cela de passer des siècles et des siècles à festoyer à tout bout de champ avec des fleurs dans les cheveux, tout en parlant aux esprits de la forêt !
Ainsi, nous pouvons aisément conclure que l'esprit communautaire baba cool ne sciait en aucune façon au gaulois moyen, beaucoup trop individualiste, hormis à quelques habitants d'une région retirée à l'extrême nord ouest de l'hexagone et qui osent encore résister contre l'envahisseur !
Il n'empêche que la religion catholique, manquant sacrément d'imagination, a créé leurs fêtes religieuses, leurs symboles, en s'inspirant de la culture celte, mais en les arrangeant à leur sauce !
De l'esprit hippie on passe à l'esprit gothique. La preuve, la célébration d'Halloween, une fête joyeuse pour honorer les morts est devenue la Toussaint, un jour bien glauque dont personne ne raffole, mais que les fervents pratiquants catholiques continuent d'entretenir avec le sentiment du divin devoir, le réveil de la douleur et la tristesse du recueillement.
Après cela, il n'y a rien d'étonnant à ce que le mois de novembre n'ait pas la côte, 2000 ans d'histoire pesant lourdement sur nos pauvres épaules, rien qu'en la date du 1er !
Les bougies, les déguisements, les citrouilles, les distributions de bonbons, ne pourront jamais effacer cette morosité, Halloween étant actuellement une fête macabre car elle est désormais dénuée de sens, si ce n'est celui d'enrichir quelques commerçants opportunistes et de nombreux dentistes pour cause de caries !
Les français pourraient au moins jouer le jeu de cette délirante mise en scène, ne serait-ce que pour rendre hommage aux soit-disant sorciers et surtout sorcières, torturés et condamnés à mourir atrocement par la volonté de la sainte inquisition !
Personnellement, permettez-moi d'avoir une douce et jolie pensée sans aucune morosité pour toutes ces victimes de l'horrible pouvoir et pour le dernier grand chef gaulois qui a dû se retourner dans sa tombe plus d'une fois !


Mathilde Primavera.

Un peu d'histoire pittoresque











Rebaptisée « Halloween » après que le pape Grégoire IV eût introduit en France, en 837, la Toussaint fixée au 1er novembre, la fête celtique de Samain existait voici plus de 2500 ans et se déroulait tous les 31 octobre : adoptée par les Gaulois, elle marquait pour les peuples celtes la fin de l'été, le début d'une nouvelle année, et constituait un moment privilégié de rencontre entre vivants et morts. D'origines distinctes, la « fête de tous les saints » et la « fête de la nouvelle année celtique » ne doivent pas être confondues avec une troisième, le Jour des morts fixé dès 1048 au 2 novembre.

Le culte des morts est aussi ancien que la race humaine. Si haut qu'on remonte dans l'histoire, on le trouve déjà établi au cœur de l'homme : bien avant qu'il y eût des philosophes, les générations primitives du globe envisageaient la mort non comme une dissolution de l'être, mais comme un simple changement d'existence.

Sans doute, ces générations primitives ne croyaient pas que l'âme se dégageait de sa dépouille charnelle pour entrer dans une demeure céleste ; elles ne croyaient pas davantage qu'après s'être échappée d'un corps elle allait en ranimer un autre. Elles croyaient que l'âme du mort restait dans le voisinage des vivants et poursuivait à côté d'eux une existence souterraine et mystérieuse. Et c'est pourquoi, à la fin de la cérémonie funèbre, elles l'appelaient trois fois par son nom, trois fois lui souhaitaient de se bien porter, trois fois ajoutaient : « Que la terre te soit légère ! » L'expression a passé jusqu'à nous, comme aussi la coutume du Ci-gît ou du Ici repose qu'on inscrivait sur les monuments funéraires, et que nous continuons d'inscrire sur les tombes de nos morts.

La résurrection, croyance adoptée dès l'Antiquité
La croyance à la résurrection des morts est générale dans l'Antiquité. Elle n'est pas une invention des druides, comme on pourrait le conclure à la lecture de César, Méla et Lucain : « Les druides, raconte César, veulent surtout persuader que les âmes ne meurent point, mais que des uns elles passent à d'autres après la mort ; ils pensent que c'est par cette croyance que principalement on excite le courage en ôtant aux hommes la crainte de la mort ». Quant à Méla,

Consultation d'un druide
Consultation d'un druide
il affirme que « des doctrines enseignées par les druides à l'aristocratie, une seule s'est répandue dans le peuple, elle a pour objet de rendre les Gaulois plus braves à la guerre ; cette doctrine est que les âmes sont éternelles et qu'il y a une seconde vie chez les morts ». S'adressant aux druides, Lucain dit que « les ombres ne vont pas au séjour silencieux de l'Erèbe, ni dans les pâles royaumes du profond Dispater ; le même esprit gouverne des membres dans un autre monde ; si vous savez ce que vous enseignez par vos chants, la mort est le milieu d'une longue vie ». Cette doctrine est en fait une tradition antérieure au druidisme.

Un aspect presque universel dans le monde antique est la nécessité d'une barque pour arriver au séjour des morts, connue dans la littérature la plus ancienne de l'Inde. On la trouve dans les textes scandinaves, et même en Egypte. Dans son Histoire ancienne des peuples de l'Orient classique, Maspero rapporte que montée dans sa barque, l'âme du mort « pénétrait mystérieusement par la fente dans la mer occidentale, inaccessible aux vivants, et attendait la venue quotidienne du soleil mourant (...) La barque de ce dieu (...) s'arrêtait un moment aux frontières du jour ; les âmes instruites en profitaient pour se faire reconnaître et recevoir à bord. Une fois admises, elles prenaient part à la manœuvre et aux batailles contre les dieux ennemis ; mais elles n'avaient pas toutes le courage ou l'équipement nécessaires pour résister aux périls et aux terreurs du voyage ; beaucoup s'arrêtaient dans les régions qu'elles traversaient ».

La situation de cet autre monde varie suivant la position géographique des divers peuples celtiques. Dans La Légende de la mort chez les Bretons armoricains Le Braz remarque que les gens du continent le plaçaient volontiers dans les îles. Une tradition fixée par écrit au VIe siècle par Procope rapporte que les habitants du pays situé en face de la Grande-Bretagne avaient pour charge de conduire les âmes des morts du continent dans l'île.

Au milieu de la nuit, ils entendent frapper à leur porte, et une voix les appelle tout bas. Alors ils se rendent au rivage sans savoir quelle force les y entraîne. Ils y trouvent des barques qui semblent vides, mais qui sont tellement chargées des âmes des morts que leur bordage s'élève à peine au-dessus des flots. En moins d'une heure, ils sont arrivés au terme de leur voyage alors que d'ordinaire il leur faut une journée pour s'y rendre. Là, dans l'île des Bretons, ils ne voient personne, mais ils entendent une voix qui dénombre les passagers en les appelant chacun par leur nom.

Ce n'est que d'après la littérature épique de l'Irlande que l'on peut se faire une idée de l'Elysée rêvé par les Celtes, pays merveilleux que l'on atteignait en s'embarquant sur une barque de verre au-delà de la mer. On apercevait une grande tour transparente aux contours indécis ; dans les ouvertures des créneaux apparaissaient des formes qui ressemblaient à des hommes. Quiconque essayait d'aborder au pied de la tour était

Croix de la Montagne de la Justice, route d'Auray à Carnac
Monument celtique : croix de la Montagne
de la Justice, route d'Auray à Carnac
emporté par les flots de la mer. Au delà de la tour s'étendaient des plaines fertiles plantées d'arbres étranges. Quelques-uns avaient des branches d'argent auxquelles pendaient des pommes d'or. Quand on heurtait ces pommes les unes contre les autres, elles produisaient un son si harmonieux qu'on ne pouvait l'entendre sans oublier tous ses maux. Au pied des arbres coulaient des ruisseaux de vin et d'hydromel. La pluie qui rafraîchissait la terre était de bière. Les porcs qui paissaient dans la plaine renaissaient, une fois mangés, pour de nouveaux festins. Partout une agréable musique flattait l'oreille et ravissait l'âme par ses douces mélodies.

C'était bien la vie que le Celte avait pu rêver ici-bas, Toujours jeune, toujours beau, couronné de fleurs, il passait ses jours dans de longs festins où la bière ne cessait de couler et où la viande de porc ne manquait pas. Jamais il ne s'élevait de contestations pour savoir à qui devait revenir le meilleur morceau. Les combats étaient au nombre des plaisirs du peuple des morts ; les guerriers étaient armés d'armes éclatantes ; ils brillaient de l'éclat de la jeunesse ; les batailles étaient plus acharnées et plus terribles que chez les vivants et des fleuves de sang coulaient dans la Grande Plaine. Ainsi le Celte retrouvait dans l'autre vie tout ce qu'il avait aimé sur la terre, la musique, la bonne chère et la guerre.

Cette croyance dans un prolongement de la vie a reçu des rationalistes diverses explications. Et les meilleures, s'il faut dire, ne sont guère satisfaisantes. C'est ainsi que, d'après Herbert Spencer, l'ombre mouvante des objets, l'image humaine réfléchie par les eaux, surtout les fantômes évoqués dans le rêve et l'hallucination durent suggérer aux premiers hommes la conception d'un « double », d'un corps subtil, plus ou moins séparable du corps mortel, d'un simulacre survivant à la mort et auquel on donna postérieurement le nom d'âme.

De cette croyance primitive serait dérivée la nécessité de la sépulture. Pour que l'âme se fixât dans sa nouvelle demeure, il fallait que le corps, auquel elle restait attachée, fût recouvert de terre. L'âme qui n'avait pas son tombeau n'avait pas de domicile. Elle était errante et misérable, et c'est elle qui, pour punir les vivants de ne pas lui avoir donné le repos auquel elle aspirait, les effrayait par des apparitions lugubres.

Mais la sépulture ne suffisait point. Et les morts avaient encore d'autres exigences. Si près des vivants, ils ne voulaient pas être oubliés d'eux ; ils requéraient des hommages, des soins particuliers. Volontaires d'abord, ces soins devinrent rapidement obligatoires, prirent la forme de rites. Ainsi se serait établi le culte des morts. Il y avait un jour de l'année surtout qui était consacré chez les anciens à ce culte.

(Informations recueillies sur internet d'après divers ouvrages de références)


Mathilde Primavera.

jeudi 29 octobre 2009

La beauté extrême



















"Ne peut être beau que ce qui est grave."
Anton Tchekhov Extrait La mouette


Mathilde Primavera.

La beauté suggestive
























"La beauté est le nom de quelque chose qui n'existe pas et que je donne aux choses en échange du plaisir qu'elles me donnent."
Fernando Pessoa Extrait Le gardien de troupeaux et autres poèmes


Mathilde Primavera.

La beauté des choses

















"La beauté des choses existe dans l'esprit de celui qui les contemple."
David Hume Extrait des Essais


Mathilde Primavera.

mercredi 28 octobre 2009

La beauté animale



















"La beauté est quelque chose d'animal, le beau est quelque chose de céleste."
Joseph Joubert Extrait de "Pensées"


Mathilde Primavera.

dimanche 25 octobre 2009

La beauté
























"La beauté touche les sens et le beau touche l'âme."
Joseph Joubert Extrait de Pensées


Mathilde Primavera.

Bas les masques !

















"Quand l'homme se regarde beaucoup lui-même, il en arrive à ne plus savoir quel est son visage et quel est son masque."
Pio Baroja Extrait de Jeunesse et égotisme

"Le monde est un grand bal où chacun est masqué."
Vauvenargues

"Les masques à la longue collent à la peau. L'hypocrisie finit par être de bonne foi."
Edmond et Jules de Goncourt

"Et après tout, qu'est-ce qu'un mensonge ? La vérité sous le masque."
Georges Gordon Lord Byron Extrait Le pélerinage du chevalier Harold

"L'action du théâtre comme celle de la peste est bienfaisante, car poussant le hommes à se voir tels qu'ils sont, elle fait tomber le masque, elle découvre le mensonge, la veulerie, la bassesse, la tartufferie."
Antonin Artaud


Mathilde Primavera.

samedi 24 octobre 2009

Le miroir trompeur
























"Qu'es-tu donc, toi qui m'aimes ? Le miroir où je me regarde ou l'abîme où je me perds ?"
Gustave Thibon Extrait de L'ignorance étoilée

"Les relations sont sûrement le miroir dans lequel on se découvre soi-même."
Jiddu Krishnamurti

"Il ne faut regarder ni les choses, ni les personnes. Il ne faut regarder que dans le miroir, car les miroirs ne nous montrent que des masques."
Oscar Wilde Extrait de Entretiens


Mathilde Primavera.

vendredi 23 octobre 2009

Le masque de l'hypocrisie
























Est-on réellement hypocrite lorsque rien ne va et qu'au moment crucial où une connaissance que vous n'avez plus croisée depuis fort longtemps vous demande si vous allez bien, vous ne trouvez rien de mieux que de lui répondre par un oui triomphant, tout en affichant votre plus beau sourire ?
N'est-ce pas plutôt la question qui est d'une hypocrisie totale ?

Votre interlocuteur se soucie-t-il réellement de savoir comment vous allez, ou dit-il simplement des formules toutes faites vides de sens ?
A-t-il réellement envie de connaitre les épreuves que vous venez de traverser ?
Saura-t-il seulement assumer les horreurs que vous avez vécues dans les moindres détails ?
Trouvera-t-il les mots réconfortants en déployant toute son humanité, ou inventera-t-il un prétexte pour s'échapper ?
Nos vies bien remplies, stressantes, ont au moins l'avantage, sous prétexte que nous sommes toujours pressés, de pouvoir user de la fuite en sautant certains obstacles comme des athlètes le feraient avec des haies, avec une incroyable agilité !
Soyons réalistes !
Si lors de vos très mauvaises traversées vous pouvez refaire l'inventaire de vos véritables amis, que croyez-vous pouvoir recevoir de la part de quasi inconnus ?
C'est évidemment la généralité énoncée ici qui l'emporte mais laissant aussi supposer l'existence d'empathie de la part de certains individus, à la seule condition que leurs mauvaises expériences ne se soient pas échappées de leurs consciences, car il ne faut pas se leurrer, la plupart d'entre-eux arrivent très facilement à oublier la fragilité de leurs propres existences !
Autrement dit, le calcul est vite fait :
10-7-1=2 ou
10-8-2=0 !
Peu importe la formule mathématique, face aux problèmes vous êtes toujours tout seul.
L'aide apportée ne pouvant être de toute façon que ponctuelle, cela vous laisse tout l'espace et le temps restants pour vos emmerdements.
Comment pourriez-vous donc gaspiller le peu d'énergie qu'il vous reste à vous épancher sur vos malheurs dont tout le monde se fiche ?
Si je n'ai jamais demandé à quelqu'un comment il allait sans être certaine que j'étais en capacité de pouvoir tout entendre, je suis convaincue que nous parlons tous beaucoup trop pour ne pas dire l'essentiel au final.
Tous les mots sont hypocrites.
Seuls les maux nous crient à la gueule leurs fulgurantes franchises !


Mathilde Primavera.

dimanche 18 octobre 2009

jeudi 15 octobre 2009

L'art de la guerre

























  • Se protéger avec un gilet pare-balles, un casque, une côte de maille, une armure
  • Entretenir sa forme physique et morale par tous les moyens
  • S'entrainer au parcours du combattant sans relâche
  • Apprendre à viser le plus justement possible tel un tireur d'élite
  • S'armer de patience régulièrement
  • Se cacher judicieusement en silence
  • Rester dans l'ombre le temps nécessaire
  • Mentir comme un arracheur de dents en terrain connu
  • Se taire totalement face à l'ennemi
  • Ramper jusqu'à son camp lors d'une initiative qui s'est avérée périlleuse
  • Calculer à l'avance minutieusement vos prochaines actions
  • Choisir le bon moment pour être offensif
Voilà à peu près les bonnes conduites à tenir pour assiéger l'adversaire, le terrasser et le mettre k.o.

C'est qu'il en faut de la discipline pour affronter et entretenir une relation avec le sexe opposé !

Ainsi, si tout comme moi vous êtes anti-militariste, du genre pacifiste, fragile, sincère et de surcroit naif, vous saurez dorénavant pourquoi vous n'arrivez pas à vivre sereinement une histoire à deux.


Mathilde Primavera.

Regarder



















Intuition : du latin "intuitio" de "intuiri", regarder.

La raison sépare et isole alors que l'intuition unifie et harmonise.

"L'intuition est souvent supérieure à la raison. Elle fait deviner à des femmes raisonnant mal des choses incomprises d'hommes raisonnant très bien." Gustave le Bon aphorisme du temps présent.

"Un homme d'esprit sent ce que d'autres ne font que savoir." Montesquieu.


Mathilde Primavera.

dimanche 11 octobre 2009

La magie de nos sensations


















Je fonçais tout droit vers la catastrophe, je donnais le bâton pour me faire battre, j'ouvrais les portes de l'enfer en évinçant tout ce que mon sixième sens décrivait pourtant très clairement à propos du masque porté par cet énergumène.
Mon premier ressenti limpide aurait dû rester mon guide si seulement ma propre curiosité, son puissant magnétisme et sa côte de popularité m'avaient contournée sans jamais m'effleurer !
Mais malheureusement, l'intuition impalpable, enfouie on ne sait où, fait rarement le poids face aux cinq autres sens, surtout lorsqu'ils sont en alerte.
La chair est faible, et puis avant tout, ce n'est pas beau de juger quelqu'un sans même le connaitre !
Pourtant, la largesse de pensée donne rarement des satisfactions alors qu'un esprit sélectif mêlé de méfiance se verra, tôt ou tard, récompensé par une âme rare et noble.
Les reproches si justement formulés au visage de la personne concernée ne pourront être alors que de faibles arguments par rapport à la liste d'erreurs que nous avons nous-même commises.
Cela serait plus judicieux de la lire, de la comprendre, de l'assimiler et de la digérer.
Nous avons trop tendance à oublier qu'une relation s'établit à deux, nos choix pouvant se révéler parfois comme de véritables inepties.
Mais, c'est tellement plus facile de se révolter contre l'autre !
Et si l'obscur "objet" de nos anciens désirs porte également sa part de responsabilités, croyez-moi, il sera toujours beaucoup plus aisé de se pardonner soi-même d'avoir opté pour une mauvaise direction plutôt que d'attendre des excuses de quelqu'un qui ne se sent absolument pas coupable de quoi que ce soit.
Si cela n'enlève rien à son comportement jugé définitivement comme une gigantesque saloperie, cette attitude abjecte et lâche est également légitime de son point de vue.
Aussi, soyons vigilants et très attentifs vis à vis de nous-mêmes !
La prochaine fois que notre intuition viendra tirer des sonnettes d'alarme, écoutons la avec un vif intérêt au risque, dans le cas contraire, de nous voir nous confronter à ce que nous savions déjà et qui se révèlera destructeur.
Si notre culture occidentale nous encourage davantage à "raisonner" qu'à ressentir, il existe de nombreuses situations où nous ferions mieux de nous laisser porter par la magie de nos sensations !


Mathilde Primavera.

vendredi 9 octobre 2009

Adam et Eve, deux êtres très adaptables !





Mathilde Primavera.

La faute à Eve et à Adam !




Le moins que l'on puisse dire c'est que cela avait déjà mal commencé pour le premier couple de la création !


Mathilde Primavera.

mercredi 7 octobre 2009

Consommez avec modération !



















Il ne faut jamais abuser des bonnes choses à commencer par les relations dîtes "amoureuses".
La consommation à répétition du sexe opposé vous ouvrira tôt ou tard les portes d'un hôpital psychiatrique, d'une clinique et de l'enfer.

Si nous ne pouvons pas gouter un aliment dans une parfaite neutralité dont le but serait alors de ne jamais être déçu par les sensations qu'il nous procure, nous ne pouvons pas non plus vivre une relation sans être concentré sur l'autre, sauf si évidemment vous préférez errer tel un fantôme impalpable, invisible et inconsistant !
Un relation prise à la légère n'a jamais transcendé qui que se soit.
Personnellement, je n'ai que faire de la recherche du plaisir uniquement sexuel étant à un âge où la perte à tout prix de ma virginité et l'apprentissage des zones érogènes des corps font partie d'une vie antérieure.
Ces acquis ne sont que des fioritures pour Rencontrer réellement la personne qui nous fascine, nous intrigue, nous fait frissonner, au point de vouloir pénétrer son âme.
Indéniablement, c'est seulement dans cette quête que la jouissance peut atteindre des sommets insoupçonnés vous laissant des marques indélébiles pour la vie.
Ce tatouage unique et partagé entre deux êtres sera LA signature gravée dans leurs corps et leurs esprits à tout jamais, qu'ils le disent ou qu'ils le taisent, et quoi qu'il puisse leur arriver à l'avenir.
Aucune dispute, aucune séparation, aucune nouvelle vie ne viendront altérer ce délicieux souvenir.
Ainsi, après avoir atteint cette réunion quasi spirituelle il n'y a rien d'étonnant à ce que vous soyez perturbé physiquement et psychologiquement lorsque la même personne avec qui vous avez su totalement lâcher-prise vous a insulté, déçu, trahi, bafoué, ignoré et méprisé.
La perfection humaine ne faisant jamais la une des journaux, l'inconscient ne pouvant jamais être contrôlé, l'orgueil dévastant toujours tout sur son passage, nous deviendrions un tantinet intelligent si seulement nous mettions en place une méthode adaptable à chaque individu pour nous permettre de présenter nos excuses dignement auprès de celle ou de celui que nous avons su autant aimer que dédaigner.

Mais, cette idée étant complètement utopique et surréaliste, il ne reste plus que la solution unique de ne plus avoir du tout de relation intime avec le "sexe opposé", cette "appellation" mettant déjà fort en évidence une grande opposition à la base.
Et si nous ne pouvons pas faire autrement, tâchons au moins de l'aborder avec une extrême parcimonie.


Mathilde Primavera.

lundi 5 octobre 2009

dimanche 4 octobre 2009

Un bon café



















Seuls les grands malades de tous âges ayant particulièrement vu la mort les regarder en face mais la sentant aussi s'éloigner dans un sursaut de peur, honteuse et indigne d'eux, savent ce que signifie vraiment la préciosité du temps !

Quasiment tout le monde a dit récemment :
"qu'est-ce que le temps passe vite ", ou encore, "je n'ai pas vu les enfants grandir".
On pourrait penser que de telles banalités leur permettent de démontrer l'importance qu'ils vouent à la vie en prenant conscience du temps qui file toujours trop rapidement.
Or, c'est totalement inexact.
Pas tous, heureusement, mais combien de personnes n'apprécient rien, ou sont régulièrement mécontents, par le simple fait de n'avoir dormi qu'une heure de moins ?
Combien de gens rouspètent pour le plaisir de rouspéter alors que tout va bien ?
Combien d'individus se rendent malades car leur seule préoccupation est de ne point posséder de "Rolex" à quarante ans ?
Combien de femmes ont pour seul souci de s'offrir les seins de Samantha Fox ?
Etc...etc...

En revanche, prenez de grands malades hors souffrances et observez-les pendant qu'ils prennent un café à la terrasse ensoleillée d'un café !
Je peux vous assurer qu'aucune crise économique, aucune dispute amoureuse, aucun patron, aucun manque d'argent, aucun complexe et même le statut de célibataire, ne viendront altérer la saveur de leurs cafés appréciés au plus haut point !

Est-ce que la souffrance physique n'existerait que pour nous signifier ô combien la vie est précieuse et qu'il ne faut accorder aucune importance à un dit problème ?

Le détachement matériel jusqu'à la libération du corps, donc de la maladie, est la voie vers les portes de la spiritualité.
Ce qui est important ce n'est pas tant de pouvoir prendre un café ou non à la terrasse d'un café, mais le bien-être que l'on peut ressentir en toute chose, en toute action.
Dépasser la matière, donc la souffrance, c'est toucher du bout des doigts le Nirvana.

En attendant, prenons quand même bien soin de nous, de notre corps, prenons soin des uns et des autres s'il nous reste encore un peu de temps, pour au moins sortir une autre banalité lorsque nous siroterons notre jus :

"ce café est particulièrement délicieux !"

Le but n'est évidemment pas de le dire une fois à l'occasion mais de le penser vraiment en permanence.
Enfin, sauf si bien-sûr la cafetière avait du tartre !


Mathilde Primavera.

vendredi 2 octobre 2009

jeudi 1 octobre 2009

E comme évidence

























S'il existe bien un sacré avantage à être célibataire c'est sans aucun doute celui de ne pas être dans l'attente d'une manifestation amoureuse de la part de son partenaire.
Plus aucune crispation, un seul énervement ne viendront gâcher vos jours et vos nuits.
Combien même quelques aléas de la vie se chargeront de vous déstabiliser, au moins vous n'aurez plus à supporter cette charge particulièrement lourde, allant quelques fois jusqu'à vous plaquer au sol, la tête dans la gadoue, les pieds et les mains liés dans le dos.
Lorsque l'échange entre deux êtres est équilibré tout semble miraculeusement merveilleux.
Mais, la lune de miel ne dure généralement jamais bien longtemps.
Un des deux commencera par prendre de la distance pour plusieurs raisons et variées, conscientisées ou non, mais sans que le mot -rupture- ne puisse être pensé ou formulé.
C'est alors que le trouble qui pourra aller du léger questionnement à la totale hystérie s'installera pour le sujet ayant très fortement cru à son dû affectif et dont son quotta de sexe, d'affection et d'attention deviendra tout d'un coup dangereusement menacé.
Le conflit inévitable viendra pointer le bout de son nez laissant entrevoir par la même occasion les portes de l'enfer.
Aucune méthode ou recette ne pourra éclaircir un ciel devenu extrêmement orageux.
Ainsi, à moins d'être particulièrement têtu et surtout d'avoir du temps à perdre, il est préférable de commencer à faire le deuil d'un avorton d'histoire, si l'on ne souhaite pas se transformer en un Don Quichotte. Cette bataille vaine risquerait seulement de vous épuiser inutilement.
Nous ne pouvons évidemment pas savoir à l'avance comment va évoluer une relation et c'est humain de vouloir essayer de la vivre lorsque nous estimons que cela en vaut -a priori- la peine.
Et lorsque cela tourne mal, fort heureusement pour certains, dont le poids des ans et des expériences leur ont appris à évaluer une situation rapidement, ils se retireront sans hésitation de ce jeu devenu malsain.
Pour les autres dont la persistance à vouloir à tout prix que le -duo- fonctionne ne serait que la preuve d'une prédisposition au malheur, ou à la peur irraisonnée de se retrouver seuls face à eux-mêmes.
Il existe pourtant un seuil de tolérance aux -coups et blessures- du même ordre que notre capital solaire.
Au bout d'un moment, nous ne pouvons plus nous exposer d'une manière aussi insouciante.
Ainsi, il n'y a rien d'étonnant à constater un manque d'engagement chez les célibataires ayant déjà vécu plusieurs histoires douloureuses.
Tous ceux qui ont été malmenés par le passé sauront apprécier des instants de purs petits plaisirs seuls.
Et si l'adage "il vaut mieux être seul que mal accompagné" est d'une remarquable évidence, aucun tourment inutile ne viendra non plus altérer une véritable histoire d'amour.
Et ça, c'est encore une autre évidence !


Mathilde Primavera.