Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

mardi 30 juin 2009

Pina Bausch
























Ce n'est pas juste !
Mais, si tous ces grands penseurs, esthètes, philosophes, créateurs, historiens, peintres...ne sont pas immortels...que va t-il me rester ?
Devrais-je continuer à me nourrir de ce qui a été, puiser sans cesse dans le passé pour continuer à aller de l'avant car j'ai des goûts et des saveurs d'un autre temps ?
Certes, de nouvelles figures arrivent sur le marché de tout, mais ils ne m'intéressent généralement que moyennement.
Ce dont je rêve c'est de pouvoir aller de Carcassonne à Paris en calèche, commander le portrait de ma meilleure amie à Botticelli, voir un spectacle de Pina Bausch, là, bientôt, au festival d'Avignon 2009...
Quel anachronisme, mais, quelle folie !
Vous ne trouvez pas ?


Mathilde Primavera.

vendredi 26 juin 2009

Briser la glace

















Ô rage d'été
Sous l'édredon filé
De ma cage dorée
A l'abri des enragés
Épris de nausées
Cuits à l'étouffée
Protège-moi de leur frilosité !

Orage d'été
Vient me délivrer
De cette fêlée
Nez à nez
Surprise étonnée
Face à sa destinée
Glacée et cimentée.


Mathilde Primavera.

Essentiel



"La danse, mieux qu'aucun autre des arts, peut nous livrer l'essentiel des mythes."
Maurice Béjart


Mathilde Primavera.

jeudi 25 juin 2009

Les alchimistes
























Prions pour que les mots nous allègent de tout le poids accablant, au delà même de nos espérances, jusqu'à transformer toute cette matière inutile en une création burlesque, pittoresque, romanesque, gigantesque...
Reculons de trois pas.
Admirons l'ouvrage.
Amusons-nous de tout cet amalgame.
Première place aux sens puisque la vie n'en n'a pas.


Mathilde Primavera.

lundi 22 juin 2009

Pureté




Mathilde Primavera.

vendredi 19 juin 2009

Les barques de notre vie















Mais pourquoi l'ancien testament est-il resté si évasif quant au commandement de ne pas convoiter le bien d'autrui ?
S'il avait seulement élaboré une thèse à partir de ce sujet, il aurait épargné pas mal de souffrance depuis déjà plusieurs siècles, dont le 21ème qui a, visiblement, décidé de détenir la palme dans ce domaine.
Les "dieux" de l'argent, du pouvoir, et de l'apparence touchant à leur paroxysme, je ne vois pas comment il pourrait être vécu sereinement. La seule consolation étant que ce furoncle ne cessant pas de gonfler va bien finir par exploser et répandre son pus nauséabond jusqu'à la cicatrisation totale.
Serons-nous les témoins de ce bel éclatement libérateur ?
Peu importe, ce qui est essentiel est d'appréhender au mieux ce que nous vivons aujourd'hui.
Il est hors propos de se poser en moralisateur, mais il n'est pas interdit, par ailleurs, de se poser quelques questions.
Éliminons en tout premier lieu la convoitise matérielle dont le sujet est moyennement intéressant.
Laissons, donc, les désirs de luxe de côté, aussi alléchants qu'ils soient ils n'en restent pas moins futiles, même si à eux seuls ils peuvent provoquer des ravages au niveau psychologique.
Ne jugeons, même, personne dans ce registre, cela serait encore une façon de glorifier les apparences à travers des déductions sans détenir tous les éléments, sans réel fondement.
Il reste, par conséquent, la vraie problématique des clichés de choix de vie, ou tout au moins des vies différentes.
Expliquons.
Nous avons une fâcheuse tendance à vouloir ce que nous ne pouvons pas avoir.
Les personnes en couple voudraient être célibataires, les célibataires souhaiteraient se marier, les chômeurs aimeraient travailler, les travailleurs aspireraient à des vacances prolongées, etc, etc, etc...
D'une manière générale, on convoite ce que l'on n'a pas, en s'imaginant que ce que vit le voisin est forcément mieux.
Il n'y a pas de recette miracle au bonheur. Chacun d'entre nous vit ses bons et ses mauvais moments. Cela a l'air simple dit comme ça et d'une banalité sans nom.
Alors, posons-nous tous cette question :
N'est-il pas arrivé un seul jour dans notre existence où nous n'avons même pas ouvert les volets en nous disant : "à quoi bon, ma vie est ratée, si seulement..." tout en pensant à certaines personnes dont le mode de vie nous fait rêver, qui à leur tour un jour n'ont pas ouvert leurs persiennes en se disant...

La vérité c'est que la vie est une étendue d'eau imprévisible.
Nous prenons une barque pour la traverser dans le but d'atteindre une rive.
Personne ne sait si l'embarcation est percée ou non, si la mer ou le fleuve ou la rivière seront calmes ou pas.
Nous n'avons pas d'autre choix que de faire le voyage.
Certaines personnes coulent toutes seules car elles ne savent pas nager.
D'autres se font attaquer alors qu'elles sont épuisées ou sans défense.
Quelques unes atteignent, même, le rivage sans encombre.
Mais...la plupart du temps...nous ramons, tous, sans exception.


Mathilde Primavera.


jeudi 18 juin 2009

Les fantômes de notre vie
























Que reste-t'il de nos amours sinon des histoires achevées, bafouées, éliminées, digérées, archivées sans dépoussiérant incorporé ?
Que reste-t'il de nos amants sinon des amorces d'allumages mouillés de feux d'artifices ratés, sans belle "rouge" "argent" ou "or" ?
Que reste-t'il de nos plus doux rêves sinon de sublimes fantasmes, des personnes idéalisées, sans même avoir pu retiré le billet aller ?
Que reste-t'il de nos plus beaux souvenirs sinon une nostalgie abrutissante avec l'unique billet retour resté coincé dans l'appareil automatique ?

Nous sommes, tous, de magnifiques fantômes qui traversons des molécules supposées palpables par notre perception aussi inconsistante que notre enveloppe transparente.

Continuons, donc, à voyager léger avec le voile de la symbolique mariée.
Prenons, même, l'Orient-Express pour franchir la frontière de l'espace intemporel.
Surtout, ne manquons pas de nous arrêter à chaque destination alléchante, mais...

...sans parler, sans nous plaindre, sans grincer des dents.
N'oublions pas, nous sommes des fantômes, tous, sans exception !


Mathilde Primavera.

samedi 13 juin 2009

Ma préférence

















Traîner encore et toujours sa carcasse
Mais cette fois, jusqu'aux jeunes pousses d'un basilic
Histoire de sentir une fraîcheur bien vivante
Même si c'est le temps d'un bel instant éphémère
Comme si ce fabuleux concentré tonifiant
Pouvait à lui seul embaumer de sales pensées
Me débarrasser à tout jamais des pires cauchemars
Et conserver un tout petit pourcentage de possible
Dans un univers rempli d'affreux désengagés
Désenchantés, démoralisants, décapitants
Pas du tout charmants.

Préférer encore et toujours la casse
Mais cette fois ci, jusqu'au bout et sans hic
Histoire de sentir une teneur bien vivante
Même si c'est le temps d'un brusque moment lapidaire
Comme si ce majestueux acte régénérant
Pouvait à lui seul réparer d'autres débris éparpillés
M'assurer à tout jamais des meilleurs rancards (1)
Et effacer un très grand pourcentage d'imbéciles (3)
Dans un monde dénudé de malencontreux cinglés (2)
Apeurés, fatigants, récalcitrants,
Pas du tout charmants.

Se faire tout petit pour cueillir l'unique fleur
Que personne n'a vu

Se transformer en géant pour écraser tous les cafards
Que tout le monde nie

Préférer vivre en ermite
Pour ne pas mourir en mouton !


Mathilde Primavera.

mercredi 10 juin 2009

Le mouvement perpétuel














Je ne veux plus attendre.
Je ne veux plus espérer un je ne sais quoi.
D'ailleurs, de la part de qui ?
Attendre quelque chose de quelqu'un cela voudrait dire que j'aspire à rejoindre, délibérément, l'inconstance perpétuelle de l'humanité.
Si je ne suis pas moins immuable que quiconque dans ce bas monde, je ne peux, donc, certes pas tenter d'attraper des cerfs-volants tout en courant.
J'ai, par conséquent, décidé une bonne fois pour toute de m'assoir tranquillement en tailleur sur une plage de sable, plus ou moins douteux, en pensant aussi fortement que sincèrement :
"oh, les jolis cerfs-volants !"
Seul ce qui est donné à voir peut m'assurer d'un éternel ravissement de tous mes sens, et ce, sans aucun essoufflement.
Même, au contraire, je peux, enfin, respirer profondément le mouvement perpétuel de la vie.


Mathilde Primavera.

dimanche 7 juin 2009

Ouste, dehors les mauvais esprits !













"Que ton baiser ait l'ardeur du soleil, et la rose te donnera tout son parfum."
Proverbe arabe

"Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce ? (...)
C'est un secret, qui prend la bouche pour oreille."
Edmond Rostand

"Donne-moi mille baisers, et puis cent, et puis mille autres, puis cent autres encore.
Ensuite, lorsque nous nous serons embrassés des milliers de fois, nous brouillerons les comptes pour ne plus les reconnaître, de peur qu'un esprit malin ne puisse nous jeter le mauvais œil."
Catulle


Mathilde Primavera.

Continuer à me taire

























Il a dit : "on se connait de vue."
J'ai répondu : "je ne crois pas."
Mais, je n'avais pas tout dit.

Je ne dis jamais tout.
Je ne dis jamais rien ou presque, juste des broutilles, des agréments sonores au mieux.
Sur mes bulletins scolaires, inlassablement, "bavarde" venait ponctuer les commentaires.
Veuillez excuser ceux qui ont été mes professeurs, ils étaient professeurs, pas psychologues.
Aujourd'hui encore, personne ne croit que je suis une fausse extravertie, une vraie timide.
Certains, même, pensent que je suis impudique d'écrire sur un blog.
Pourtant, il ne montre pas le 10ème du 100ème de ce que je pense, ressens et vis.
Je suggère, un peu, quelques fois avec conviction, certes, mais pas autant que vous pourriez le croire et ce n'est pas ici que vous saurez si c'est plus ou si c'est moins que dans la réalité.
Je ne suis pas une menteuse non plus.
Je cache beaucoup de choses, ce qui n'est pas pareil.
En vérité, je ne sais pas dire les choses.
Je suis une handicapée de la parole.
Ça vous fait rire, je sais.
Pourtant, mes proches savent à quel point je suis maladroite pour m'exprimer.
Je suis, principalement, une usine qui produit des silences d'une marque inconnue.
Tout le reste ne sont que des mots qui me servent de fioritures pour camoufler l'arbre que je porte en moi, version bonsaï, ça va de soi.
Je fonctionne à 300% avec tous mes sens, un peu avec ma pensée, beaucoup avec mon cœur, surtout avec mon âme, et tout cela, en silence s'il vous plait.
Je tais tout ce que je voudrais dire.
Mes mots sont de grossières esquisses qui ne valent pas un clou sur le marché de l'art.
En gesticulant au mieux, mon expression brasse beaucoup d'air et seul le crissement de mes baskets sur un parquet, des planches, un carrelage mal lavé, peut donner, parfois, l'illusion d'une vraie parole prononcée.

"Je ne crois pas...
mais, si vous m'embrassez Monsieur...
je continuerai à me taire en vous disant tout."


Mathilde Primavera.

samedi 6 juin 2009

Le petit a grandi




Il a grandi bien-sûr, mais, si vous êtes bien attentif aux deux vidéos, vous reconnaitrez le style.


Mathilde Primavera.

La bénédiction des dieux



J'insiste sur le fait que vous pourrez toujours, si cela vous fait plaisir, apprendre à chanter, à danser, à jouer de la guitare "flamenco", vous inscrire à des stages à Séville, mais que vous n'atteindrez jamais ce niveau.
Il ne suffit même pas d'être tombé dedans étant petit, il faut juste un truc un petit peu spécial et qui s'appelle, sans aucune hésitation, la bénédiction des dieux !


Mathilde Primavera.

vendredi 5 juin 2009

La main divine



Qui pourrait encore douter de la main divine posée au dessus de son berceau, après avoir vu et entendu cela ?
Je ne sais pas ce que ceci produira sur vous, mais en ce qui me concerne, ça me bouleverse littéralement !


Mathilde Primavera.

jeudi 4 juin 2009

Le kitsch vivifiant



De fil en aiguille jusqu'à la publication de la photo d'un oiseau, c'était un peu fatal.
Je me suis réveillée avec cette chanson dans la tête !
Et croyez-moi, si vous vous la trouvez ringarde ainsi que la vidéo, personnellement elles me vivifient, me rafraichissent, me dynamisent et me font rire aux éclats !
N'est-il pas merveilleux de pouvoir chanter à tue-tête, rigoler bêtement, avoir le cœur léger et tout cela sans aucune raison ?
Merci Luis !


Mathilde Primavera.

mercredi 3 juin 2009

Le syndrome du propriétaire
























* "C'est à MOI, c'est MON bien !"
Question :
" Ah, vous avez déjà fini de payer votre crédit sur 20 ans ?"
Commentaire :
" Vous ne faites pas du tout votre âge !"
Réponse :
" ! "

* "Les travaux ont été votés à l'assemblée générale depuis plus d'un an et nous n'avons toujours pas vu l'entrepreneur. Les caves sont inondées, l'humidité s'est infiltrée partout et nous payons une fortune en consommation d'eau. C'est un comble !"
Question :
" L'immeuble est situé en Bretagne ?"
Commentaire :
" Cette chance que vous avez, l'air vivifiant de la mer, les mouettes, les coquillages, les crêpes, le cidre...Ceci dit, c'est très bien de boire beaucoup d'eau aussi !"
Réponse :
" ! "

* "Mais pourquoi mon locataire ne paie pas son loyer ?"
Question :
" Il ne vous avait pas dit qu'il était au R.M.I., que sa femme l'avait quitté et, que depuis, il passe tout son argent au bar ?"
Commentaire :
" C'est vrai qu'au moment de la signature du bail il était cadre bancaire et formait un joli couple avec son épouse."
Réponse :
" ! "

* "Allo, je veux un R.D.V. immédiatement avec un responsable !"
Question :
" Quel est votre nom ? Vous êtes propriétaire ? Vous êtes locataire ? Dans quel immeuble ? A quelle adresse ? Habituellement qui est votre interlocuteur ? Quel est votre problème exactement ? C'est pour une question technique ou comptable ?
Commentaire :
" J'aimerai savoir, s'il vous plait, exactement qui vous êtes, quel est votre numéro de lot sur 900 au total ou de votre copropriété sur 75 immeubles. Nous sommes 10 salariés au lieu de 20, 2 sont en congés, mon responsable ne prend aucun appel et est, de toute façon, souvent à l'extérieur. De plus, moi-même, je suis nouvelle ici."
Réponse :
" ! "

* "Je vous appelle pour vous signaler que la comptable s'est encore trompée. En 9 mois, elle m'a compté 3 fois, approximativement, le même montant. J'ai déjà réglé la somme de 530 euros par chèque le 09/01. Je refuse de payer !"
Question :
" Vous avez réglé vos appels de fonds du 4ème trimestre 2008 je suppose ?"
Commentaire :
" Oui, vous devez donc encore la somme de 1060 euros, à nous régler, impérativement, avant...attendez, laissez-moi bien vérifier, avant...3 jours.
Les appels de fonds sont trimestriels Madame !"
Réponse :
" ! "


A la question que l'on me pose souvent :
"Et vous, vous êtes locataire ou propriétaire de votre appartement ?"
Que croyez-vous que je puisse répondre ?

Il faut avoir l'esprit tranquille pour écrire sur un blog... même si cela doit être des bêtises !

Mathilde Primavera.

mardi 2 juin 2009

S'approcher pour...




"Danser est le fin mot de vivre et c'est par danser aussi soi-même qu'on peut seulement connaître quoi que ce soit : il faut s'approcher en dansant."

Jean Dubuffet extrait de Prospectus et tous écrits suivants


Mathilde Primavera.



lundi 1 juin 2009

La foi

























"La personne la plus hésitante à faire une promesse est celle qui la respectera avec le plus de foi."
Jean-Jacques Rousseau

"Savoir et croire ne sont pas antinomiques. La raison et la foi sont les deux rivières qui forment le fleuve de la connaissance."
Jean Prieur extrait de les maîtres de la pensée positive.

"Crois et tu comprendras ; la foi précède, l'intelligence suit."
Saint-Augustin

"La confiance en soi fait le sot. La foi en soi fait le grand homme."
Victor Hugo

"La foi n'est pas une compensation mais une plénitude."
Christian Chabanis

"C'est par la foi que l'on peut traverser les courants. Et c'est par la sagesse que l'on obtient la pureté."
Bouddha

"La foi est un oiseau qui sent la lumière et qui chante quand le jour n'est pas encore levé."
Rabindranâth Tagore

"Les deux ailes de nos âmes, qu'aucun coup de vent ne casse, sont l'amour et la foi."
Stanislas Xavier Touchet extrait de panégyrique de Sainte Jeanne-d'Arc

"Chercher Dieu c'est la foi, le trouver c'est l'espérance, le connaitre c'est l'amour, le sentir c'est la paix, le goûter c'est la joie, le posséder c'est l'ivresse."
Marthe Robin de si le grain de blé ne meurt

"La foi consiste à ne jamais renier dans les ténèbres ce qu'on a entrevu dans la lumière."
Gustave Thibon

"Que soit bénie la foi des hommes qui osent renouveler la figure du monde selon l'idéal qu'ils chérissent."
Pierre Drieu La Rochelle extrait de interrogation



Mathilde Primavera.