Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

lundi 29 octobre 2012

Pour bien danser...






Pour bien danser il faut lâcher prise, et pour ce faire il faut, je crois, retrouver l'insouciance de l'enfance !!!



Mathilde Primavera.

dimanche 28 octobre 2012

Je suis libre !!!

  



EXCELLENT, MERCI FRED MILONGEROZ !!!

Une lecture du roman de Caroline de Mulder
  EGOTANGO de Caroline de Mulder, publié chez Champ Vallon, rentrée 2010. (Article de L.Ancet)



Caroline de Mulder vient de publier un premier roman inspiré par son expérience du tango à Paris. Venue de Flandre à Paris pour ses études de lettres, C. de M. y a découvert le microcosme des milongas et vécu la double vie d'étudiante et de tanguera pratiquant déraisonnablement le tango. Maintenant, le livre achevé, c'en est fini pour elle du tango, comme si l'écriture avait permis la cure de désintoxication sans laquelle on ne peut plus se passer de cette danse bizarrement obsédante. Peut-être a-t-elle  découvert que l'écriture lui est encore bien plus indispensable que le tango, qu'elle seule est inépuisable, alors que par ce livre elle aurait fait le tour des expériences et fantasmes que suscitent la danse et l'histoire du tango.



D'emblée, nous nous permettons de dire que ce livre embrasse tous les clichés concernant le tango et qu'on peut avoir une approche tout à fait différente de cette danse si on le pratique comme art achevé de la danse à deux dans l'improvisation constante : le tango argentin est un ensemble de techniques permettant à quelqu'un qui guide et quelqu'un qui suit d'être en harmonie merveilleuse ; on peut donc le pratiquer très loin des habitudes vestimentaires et  comportements qui restent enfermés dans un folklore (celui du machisme, de l'érotisme vache), dans la répétition d'idées toutes faites. Ces réserves préalables étant faites, nous pouvons accompagner le texte de C. de M..



 Le premier contact avec le texte est difficile, syntaxe hachée, coupée, brutale, émotions juxtaposées, exacerbées ; monde interlope, personnages  défraîchis, salis par une vie diurne qui consiste essentiellement à cuver la nuit précédente et attendre la suivante ; vie ordinaire sans intérêt où l'on semble toujours menacé de basculer complètement dans le chaos intime et matériel.

  Mais dans ce petit livre à l'écriture rapide, éclatée, c'est avec une grande exactitude qu'est menée l'analyse de l'attrait du tango,  de la raison ou déraison de ne plus vouloir s'en passer.  A l'approche de la nuit sans transition, de manière magique, on quitte le néant de la vie ordinaire : c'est la métamorphose où bas résilles, soie froissée et costumes suffisent à remettre debout les passionnés, leur rendre  jeunesse et beauté. Pourquoi "basculer" dans le tango, dans son excès, son mauvais goût, sa cruauté? Difficile de répondre qu'on y cherche un équilibre, Plutôt un étourdissement (p.32) "le tango était tout ce que je n'étais pas, en voulant l'apprendre, je me faisais violence, il me plaisait donc d'avance (...)

Dans la description de l'initiation au monde du tango, beaucoup reconnaîtront leur propre parcours : " je ne manquais aucun cours, aucune pratique. Je me suis mise à vivre de mercredi en mercredi. Puis très vite de milonga en milonga."(p. 34) Tout est dit des chaussures ouvertes exposées à la maladresse des cavaliers, des talons ( "de quoi tuer, toujours plus hauts et fins"), des bas filés à chaque bal, des tenues qui s'accumulent dans le placard  "ma garde-robe prend des proportions intéressantes(...) Rien n'est trop doux, ni trop souple ni trop cher. Mon salaire y passe. Pour un décolleté, jamais hésiter devant un découvert."(p.40)  Puis vient le moment des cours particuliers ; tout est dit en peu de mots de l'essentiel de ce qu'un professionnel peut transmettre à la femme : "Ne danse pas, marche. Je marche. Je marchais dans ses pas(...) Je ne peux pas te sauver la vie, il disait. (Ne t'accroche pas, ne t'appuie pas, ne pèse rien.) Tu  n'as pas besoin de moi(...) Tu n'as pas besoin de moi, mais ne t'éloigne pas."(p.41) "Poitrines parallèles, en abrazo fermé le regard droit, en abrazo ouvert les yeux sans regard. Tête haute. Au besoin, la main animale coulisse comme un serpent(...) La main céleste garde distance, toujours égale à elle-même et d'apparence immobile(...) Les chevilles se joignent à chaque pas. C'est au fini des pieds qu'on reconnaît la bonne danseuse." (p.42)

En fait, dans l'apprentissage du tango aujourd'hui, c'est comme si le meilleur était au début : "les premiers mois, le tango a été une vraie fête : tous dansaient si bien, tous m'invitaient, je ne refusais personne. J'accueillais avec la même gratitude le débutant et le confirmé." (p.38) "En un peu moins d'une semaine, le tango est devenu une drogue." "Besoin physique de l'abrazo de préférence cerrado, serré, très serré, sur mon coeur et le sien. Il m'arrive souvent de fermer les yeux et de sourire." (p.46) "Comme si bercées, portées peut-être, nous retrouvions quelque chose de perdu, où et quand. Comme si nos corps se rappelaient, quoi. Des gestes très anciens qui nous reviennent. Sans penser, nous habitons chaque temps, enlevées, nos mouvements portent le poids de nos corps. ça que nous venons chercher tous les soirs, ce plaisir-là. Et celui de l'abrazo, de l'axe partagé...Tu me contiens, je te remplis. Tu es creux sans moi, sans toi je me défais."(p.45) "Nous attendons le soir toute la journée. Nous avons le coeur qui bat plus vite, à mesure que le Latina devient plus proche. Nous n'avons plus d'amis qui ne dansent pas."(p.46) "Pour nous tous, le tango est ersatz plutôt que prélude. Nous y jetons nos corps perdus et il devient nos jours et nos nuits. Nous couchons dans les milongas les yeux grands ouverts. Nous y passons nos nuits d'amour et d'insomnie. Nous y passons, la nuit, les jours que nous ne vivons plus. Nous qui n'avions le temps de rien(...) Notre vie attendra."(p.47).

"L'ennui n'est venu que plus tard. Parfois nous ne nous sentons bien nulle part, ni dans les bras de personne. Le meilleur tango est celui que nous ne dansons pas. Souvent, c'est l'idée du tango que nous aimons." Car comme dans l'addiction à la drogue, l'obtention du plaisir est de plus en plus difficile à obtenir ; de plus en plus exigeante est la satisfaction du désir de fusion dans le cercle magique de la danse. Des soirées entières où l'on "danse faux"," le visage caché dans une épaule quelconque" (p.109).  On vient quand même dans le temps suspendu des musiques toujours les mêmes, toutes connues par coeur, on fuit la solitude, on partage la sueur, l'illusion d'un réveillon perpétuel. L'avantage du tango est que "tout ce qui n'est pas lui disparaît" (p.162)

Quand le plaisir de l'apprentissage s'éloigne, reste le jeu cruel de la milonga. Le regard des jeunes sur les vieilles ; les vieilles en rang d'oignons, "rancuneuses, l'oeil aiguisé, la bouche pincée, puant le renfermé. Le bec cloué. Entre trois et douze à s'ignorer mutuellement"(p.20) . "Dans toutes les milongas, même ici, la banquette est un endroit peu stratégique, où s'aligne une dissuasive rangée de vieux jetons femelles." (p.55) Le regard des habitués sur les nouveaux venus : "Nous évitons de saluer la piétaille, le cavalier débutant ou même moyen. Il n'attend qu'un geste pour inviter : celui à ne pas faire. Les hommes saluent sans danger. Causent avec nous et invitent ailleurs. Nous avons appris à voir sans regarder." (p.21) Dans le tango, s' exacerbent les méchancetés de la vie sociale ordinaire, le jeu de la distinction ne perd rien de sa subtile agressivité : quand les débutants se bousculent au Latina, on se débrouille pour ne pas y être. "Les débutants n'existent pas, population instable dont il faut pourtant redouter l'invitation inconsidérée et la subséquente mésalliance." Il y a les débutants, les moyens, toujours prêts à danser. Il y a ceux qui guident avec les bras (p.157). Il y a ceux qui n'invitent que les débutantes, pour passer à peu de frais pour de bons cavaliers (p. 158), qui s'arrêtent pour expliquer la figure. Les autres, les vrais, viennent tard et souvent passent la soirée accoudés au bar", dos tourné au bal : "Il y a au tango des hommes qui passent comme ça toutes leurs soirées et ne dansent jamais. Des femmes qui attendent des heures, assises immobiles, et que personne ne voit." "Ces femmes transparentes que personne ne voit, qui ont fait l'effort de s'habiller, de s'habiller mal, de manière tapante, dentelles, couleurs vives, décolletés, qui se sont peint les yeux et la bouche et qui se demandent ce qu'elles foutent là, avec les traits qui durcissent à vue, se figent en même temps que leur maquillage bon marché".(p.193)

 Ainsi tout est dit, dans cette prose malmenée par les émotions, de ce que peut vivre aujourd'hui celui (ou celle) qui découvre le monde renfermé du tango, de ce qui le fascine et de ce qui le détruit. "Le milieu du tango se caractérise par la stagnation chronique, l'enlisement dans l'éternel présent d'un disque qui passe en boucle"(p.67).

 Mais il n'y a pas dans ce livre en jeu seulement l'expérience des habitués des milongas d'aujourd'hui. La connaissance de l'histoire du tango nourrit le scénario et la construction des personnages :  ce que l'on sait du tango des origines,  celui des petites gouapes promptes à dégainer leur couteau, des jolies filles vite fanées, abimées par l'alcool, la cigarette, la drogue, le sexe, par les voyous en costumes rayés. Et c'est l'esthétique expressionniste qui est choisie pour réécrire les décors sordides,  l'univers des compadritos, des pebetas, des vieilles maquillées, la violence toujours possible, le sadisme, le masochisme. On pense à Toulouse-Lautrec mais bien davantage aux outrances des couleurs et des formes de l'Expressionnisme allemand et du Fauvisme  : "Elle lève sur Alexis ses yeux peinturlurés, de beurre noir, lui tend sa bouche blessée de rouge taloché, lui fait la grimace de son maquillage. Elle s'est défigurée à coups de cosmétiques. La mort louche par ses yeux, son visage souillé coule, se défait, danse des rigoles jusque dans son décolleté. Son visage se décompose en boue un peu noire, un peu verte."(p.134) On pense à Schiele, Nolde, ou  à Matisse, Van Dongen, dans leur période fauve.

Il fallait du talent pour dire autant sur ce petit milieu du tango, les habitudes, les fantasmes, les espoirs ; ceux des jeunes loups et ceux des vieilles peaux ;  le rêve d'un accord avec son propre corps et avec celui d'un autre, le rêve de retrouver de très anciennes sensations, de très anciens gestes, de fuir la solitude ;  et en même temps  les professionnels qui en rajoutent, qui font du toc, du faux, du clinquant (p.210), mais qui peuvent aussi montrer ce que c'est que l'élégance où l'on marche plutôt qu'on ne danse (p. 158). Il fallait du talent pour  dire autant dans une prose d'un bout à l'autre chargée d'énergie, pour mener de front regard critique et langage des émotions.



Source : 


 https://sites.google.com/site/annecytango/decouvertes/caroline-de-Mulder




Difficile pour moi de ne plus du tout aller danser le tango argentin, mais bien heureuse, après 6 années assidues où j'ai accumulé les déconvenues, de découvrir enfin la danse contemporaine, où cela n'engage que moi, mon propre plaisir, je suis indépendante, libre !!!!



Mathilde Primavera.





samedi 27 octobre 2012

Mon avatar retouché !



Version à l'origine





Version A








Version B






Version C







Version D







Version E







Version F







Version G







Version H







Version I




Quelle version préférez vous ?







Retouches photos Mathilde Primavera.

Sortir de l'ombre !!!


























Retouches photos Mathilde Primavera.

Depuis les trottoirs d'Avignon



Photo de Mathilde Primavera






Photo de Mathilde Primavera






"Ayons le coeur haut et l'esprit modeste !"

Joseph Joubert





Photos de Mathilde Primavera.




Cachettes d'anges


Photo de Mathilde Primavera



Photo de Mathilde Primavera




Alors Almitra dit,
Parle-nous de l'Amour.
Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s'étendit sur eux.
Et d'une voix forte il dit :

Quand l'amour vous fait signe, suivez le.
Bien que ses voies soient dures et rudes.
Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui.
Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser.
Et quand il vous parle, croyez en lui.
Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins.
Car de même que l'amour vous couronne, il doit vous crucifier.
De même qu'il vous fait croître, il vous élague.
De même qu'il s'élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil,
Ainsi il descendra jusqu'à vos racines et secouera leur emprise à la terre.
Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui.
Il vous bat pour vous mettre à nu.
Il vous tamise pour vous libérer de votre écorce.
Il vous broie jusqu'à la blancheur.
Il vous pétrit jusqu'à vous rendre souple.
Et alors il vous expose à son feu sacré, afin que vous puissiez devenir le pain sacré du festin sacré de Dieu.
Toutes ces choses, l'amour l'accomplira sur vous afin que vous puissiez connaître les secrets de votre cœur, et par cette connaissance devenir une parcelle du cœur de la Vie.
Mais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l'amour et le plaisir de l'amour.
Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ l'amour vous moissonne,
Pour le monde sans saisons vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.
L'amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même.
L'amour ne possède pas, ni ne veut être possédé.
Car l'amour suffit à l'amour.
Quand vous aimez, vous ne devriez pas dire, Dieu est dans mon cœur, mais plutôt, Je suis dans le cœur de Dieu.
Et ne pensez pas que vous pouvez infléchir le cours de l'amour car l'amour, s'il vous en trouve digne, dirige votre cours.
L'amour n'a d'autre désir que de s'accomplir.
Mais si vous aimez et que vos besoins doivent avoir des désirs, qu'ils soient ainsi :
Fondre et couler comme le ruisseau qui chante sa mélodie à la nuit.
Connaître la douleur de trop de tendresse.
Etre blessé par votre propre compréhension de l'amour ;
Et en saigner volontiers et dans la joie.
Se réveiller à l'aube avec un cœur prêt à s'envoler et rendre grâce pour une nouvelle journée d'amour ;
Se reposer au milieu du jour et méditer sur l'extase de l'amour ;
Retourner en sa demeure au crépuscule avec gratitude ;
Et alors s'endormir avec une prière pour le bien-aimé dans votre cœur et un chant de louanges sur vos lèvres.
[ Le Prophète : L'amour ]
Poèmes de Khalil Gibran





Photos de Mathilde Primavera


vendredi 26 octobre 2012

Si j'étais le messie - Ange













Ange














Si j'étais le Messie, je raconterais n'importe quoi, 
N'importe où, n'importe comment,
Et les gens me croiraient,
Ils n'ont rien d'autre à faire

Si j'étais le Messie, je mènerais en bateau
N'importe qui, n'importe comment,
Et les gens me croiraient,
Ils ne connaissent pas les eaux

Si j'étais le Messie, je serais pédéraste,
Avec n'importe qui, n'importe comment,
Et les gens me suivraient,
Reniflant mon beau derrière

Si j'étais le Messie, je me ferais voleur,
Avec n'importe qui, n'importe comment,
Et les gens se tairaient,
N'ayant rien d'autre à faire

How many lies {x4}

Si j'étais le Messie, je construirais un temple,
Avec n'importe quoi, n'importe comment,
Et les gens y viendraient
Pour y montrer leurs airs

Si j'étais le Messie, j'aurais un oeil de verre,
Pour pouvoir fermer l'autre, pour ne rien voir du tout,
Et les gens me plaindraient
Et vanteraient ma misère

Si j'étais le Messie, je serais un ivrogne,
Boirais n'importe quoi, n'importe comment et, hip, n'importe où,
Et les gens m'imiteraient,
Croyant toujours bien faire

Si j'étais le Messie, je marcherais sur l'eau,
N'importe où, n'importe comment,
Et les gens se noieraient,
Croyant toujours bien faire

Si j'étais le Messie, je ferais des miracles,
N'importe où, mais pas n'importe comment,
Et les gens s'écrieraient
"Au nom du père"

How many lies {x4}

Si j'étais le messie, j'inventerais une crèche,
Pas n'importe comment, pas pour n'importe qui,
Seulement pour les enfants
Les enfants grandiront, croyant toujours bien faire

Si j'étais le Messie, je me ferais crucifier,
Pas par n'importe qui, pas par n'importe quoi,
Et les gens pleureraient,
Ne sachant pas trop quoi faire

Je ne suis pas Messie, heureusement pour ma mère,
Qui ne pourrait plus vendre sa virginité
Car les gens l'achèteraient,
Croyant toujours bien faire

Il y a très longtemps, il y eut un Messie,
Il est venu d'ailleurs, d'une autre galaxie
Et les gens l'ont tué
Ils avaient cru bien faire


Paroles de : Si j'étais le messie de Ange











Zeffirelli







Mozart






William Adolphe Bouguereau






Mathilde Primavera.

dimanche 21 octobre 2012

Facebook, un monde de fous !!!







Noyée dans un flot incessant de photos plus belles les unes que les autres, mon esprit qui ne peut s'apaiser que dans la tranquille contemplation d'une seule image à la fois, du moins le temps qu'il lui faudra pour arriver à s'imprégner d'émotions profondes, je ne veux plus le perturber par cette compétition sur Facebook, car cela devient un concours de beauté aussi stérile qu'une élection de miss France sur TF1 !

S'il on penche pour la carte humoristique qui elle aussi est contagieuse, on prend le risque de la répétition au delà de plus de 10 amis, un nombre quasiment record dans la vraie vie et dérisoire sur Facebook (je ne vous apprends rien si je vous dis que vous pouvez en cumuler 1000 et n'en côtoyer qu'un seul vrai toute votre vie).

Vous passez toute votre temps à dire "j'aime" frénétiquement, un geste qui ressemble davantage à un T.O.C. qu'à une appréciation qu'on mentionnerait du reste que très rarement au quotidien. Est-ce que vous vous imaginez cinq secondes en train de dire "j'aime" ne serait-ce qu'à chaque fois que vous êtes en train d'enfiler vos vêtements préférés ? Vous les portez, point barre, vous êtes dans l'action, dans l'être du ici et maintenant. J'ai pris un exemple simple pour mettre encore plus en évidence l'absurdité de certains de nos comportements facebookiens.

Pendant que nous passons notre temps à dire "j'aime la Joconde", on ne prend plus le temps de se rendre au Louvre, et ô combien même nous n'habiterions pas Paris et n'aurions pas les moyens de nous y rendre, il existe des tas de sites sur elle, sur tous les sujets et dans toutes les bibliothèques du monde.

Vos vrais amis connaissent déjà vos goûts, les autres s'en foutent royalement.
Combien même vous aimeriez faire connaitre un artiste à quelqu'un, le téléphone, le bar du coin, le courrier informatique ou papier n'ont pas encore disparus tout à fait de la circulation.
Nous avons l'impression que "communiquer" cette information sur facebook va plus vite, mais si on tient compte du temps globalement passé sur ce "réseau social" pour rien, je suis certaine à présent qu'utiliser les anciens systèmes, pour donner des informations qu'on estime importantes, nous en fera aussi gagner beaucoup ! 


Et lorsque par malheur vous osez ouvrir votre grande gueule sur un sujet qui vous tient à coeur dans un monde qui se veut consensuel, "comme il faut" (à ne pas confondre avec la célèbre marque de chaussures de tango argentin), vous vous attirez les foudres !
Vous êtes définitivement condamnés à dire "j'aime" pour le reste de votre vie, au risque d'aller brûler en enfer avec les insoumis !!!


Les jours de grande sérénité, où vous ne vous insurgez contre rien, vous vous posez en observateur. Et là, vous vous rendez compte que certains de vos amis (même les vrais de la vraie vie) disent des choses incompréhensibles, ou dans un langage codé réservé à une bande élue, ce qui du reste est assez déroutant, gênant, on se sent comme l'intrus de service qui doit rester devant la porte d'entrée !!!
Puis d'autres, toujours parmi vos proches, qui vous ignorent totalement, qui publient, qui publient, qui publient aussi frénétiquement et qui ne viennent commenter quelque chose que si vous vous intervenez en premier !!! Genre, je ne bouge surtout pas si l'autre ne s'intéresse pas à moi !!!

Par ailleurs, vous vous rendez compte que vous n'avez plus rien à partager avec les personnes qui ont peuplé votre passé et les nouvelles que vous aimeriez rencontrer dans la vraie vie ne sont que très rarement disposées, disponibles à en concrétiser l'idée.
Vos plus proches sont ceux qui viennent le moins commenter vos publications et vous vous trouvez de réelles affinités avec de parfaits inconnus qui le resteront probablement.

Puis, il y a la découverte d'un monde plus sournois, celui des domaines qui me touchent le plus.

En effet, vous vous rendez compte, à maintes reprises, que vous n'avez aucune place au sein de votre propre famille, qu'ils vous traitent comme un chien galeux sans savoir et par pur bêtise, par instinct animal, comme un truc qui leur aurait fait pousser des neurones débiles et bornés au moment de l'accouchement, de l'éducation, dans une île où il manque tout l'espace pour être ouverts et chaleureux auprès de ceux qui sont inconsciemment (l'inconscient collectif qui continue à faire des dégâts) dans leurs têtes, bannis, exilés définitivement sur le continent !!!

Vous avez découvert à une époque que votre amant préféré (vous n'en avez qu'un seul à la fois, mais le "préféré" se référait à une vie entière), est réellement un menteur, un fourbe, un libertin et surtout irrespectueux au possible à votre égard, et ce, sur la place publique, sans vergogne, sans aucun scrupule, mais ça va avec le reste, pour le même prix  !!!

Le suivant qui était censé être votre véritable amoureux, avec qui vous partez même en vacances dans votre famille avait aussi ses régulières sur son compte facebook.

Et celui qui vous aurait intéressée, dans un plus ou moins proche avenir, qui était censé être célibataire, se retrouve tout d'un coup avec des messages d'amour d'une rare intensité dans son journal, soulignant par là l'ancienneté et le sérieux d'une relation avec une autre femme.

Ne parlons surtout pas des messages privés des hommes mariés, cela risquerait de miner davantage les plus sensibles !!!

Quant à votre ex, celui à qui vous pensez toujours et encore, que vous n'avez finalement jamais cessé d'aimer quelque part, et ce, même si vous savez qu'une éventuelle reprise serait tout à fait inappropriée, publie en photo de couverture à la date d'anniversaire de rencontre, l'image d'un week end fabuleux passé en sa compagnie 8 mois après la rupture et ne l'enlève que récemment 5 mois plus tard !!!!!

Bref, vous n'avez de cesse de tomber des nus avec facebook, une véritable source de tracas, de contrariétés et de tourments !!!

Quant au milieu du tango, no comment, car là, alors là, c'est le pompon !!!
Vous pourriez au moins écrire 50 publications sur le sujet si l'envie s'en faisait pressante et je ne vois pas pourquoi d'ailleurs vous vous gêneriez !!!!

En gros, sur facebook, des égos démesurés qui ne monologuent qu'avec eux-mêmes !!!

Mais, vous me direz, c'est un peu la fonction des blogs, je vous l'accorde, à la seule différence près, que sur les blogs on partage vraiment avec des personnes de sensibilités identiques !!!

Vous je ne sais pas, moi c'est sûr, je quitte l'un pour revenir à mes premiers amours !!!!



Mathilde Primavera.


dimanche 14 octobre 2012

En tus brazos !!!





J'ai découvert récemment que le tango argentin ça pouvait être ça aussi :




« Frappée d’amour, elle tombait dans ses bras. »
Raymond Queneau


« Quand on a besoin des bras, les secours en paroles ne servent de rien. »
Esope
















Mathilde Primavera.


vendredi 12 octobre 2012

Wunjo




"De la joie Pure jaillit toute création. Par la Joie elle est soutenue, vers la Joie elle se dirige et à la Joie elle retourne."
Proverbe sanskrit

Wunjo




Phonétique : le W de ouate.

Symboles et images associés à Wunjo :
Wunjo a la forme d'une bannière, voire même d'une bannière de clan, elle symbolise aussi la joie, le plaisir et le bon temps.

Correspondances :
Couleurs :le Jaune, le Vert et le Bleu.
Élément : Air.
Polarité : Masculine.
Arbres : le Frêne ( Fraxinus excelsior ), le Chêne tutélaire et le Chataîgner.
Herbe : Lin ( Linum usitatissimum )
Pierres : Aventurine et Lapis-Lazuli.
Animal : tous les animaux qui vivent en troupeau ou en meute.

Symbolisme de cette rune :
Wunjo symbolise l'harmonie après le don ( Gebo ), le partage et l'échange augmentant la cohésion du groupe. Elle symbolise aussi la bannière autour de laquelle se rassemblent les hommes d'un même clan ou d'une même origine. Cette harmonie est synonyme de joie, de plaisir et de bonheur. L'homme fait alors partie d'un groupe ou d'une famille dans laquelle il conserve néanmoins son individualité. Wunjo symbolise donc un appel de l'homme à s'extérioriser vers les autres, à retrouver une "famille", un clan, ou un groupe d'origine commune.
Wunjo ressemble aussi à la girouette de métal, comme celles qui étaient présentes sur les navires vikings, les temples et les églises en bois, en Scandinavie. Elle symbolise ainsi la joie, et l'harmonie au milieu du chaos. Telle la girouette qui bouge en harmonie avec les vents dominants, wunjo indique que la joie s'obtient en étant en harmonie avec ce qui nous entoure.
Wunjo est aussi le point de jonction entre les contraires, c'est une rune de camaraderie, de buts partagés et de bonheur au sens large. Sur un plan magique, Wunjo nous aide à réaliser notre volonté profonde, elle sert donc à réaliser les voeux et les souhaits, en montrant les voies d'actions harmonieuses. Wunjo est encore plus puissante lorsqu'elle est utilisée avec Raidho.

Valeur Divinatoire :
Wunjo indique un sentiment de joie, et de bonheur. Elle désigne aussi une collectivité, une famille ou une fraternité, c'est à dire le fait d'être uni aux autres, d'être relié. Wunjo indique que le consultant s'intègre dans un groupe humain, qu'il va accéder à une position ou une identité sociale, c'est à dire trouver sa place dans la société.

Conseil de sagesse :
Wunjo indique qu'il est nécessaire de connaître notre "famille", quelle que soit la connotation de ce mot. Elle indique qu'il faudrait envisager de s'intégrer dans cette "famille", et d'y trouver sa place, afin d'être en harmonie sur le plan spirituel. Wunjo indique enfin, au sens plus large qu'il faut apprendre a connaître les autres.









Mathilde Primavera.