Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

lundi 5 avril 2010

L'homme et l'animal

Féria d'Arles, dimanche de Pâques 2010, à l'intérieur des arènes






"On pourrait reconnaître aisément cette vérité à peine entrevue par le penseur, que depuis l'huître jusqu'à l'aigle, depuis le porc jusqu'au tigre, tous les animaux sont dans l'homme et que chacun d'eux est dans un homme."
Victor Hugo








"L'homme est une corde tendue entre l'animal et le Surhomme, une corde au-dessus d'un abîme."
Friedich Nietzsche









"L'homme n'est pas une créature destinée au bonheur. Voilà. Il est confronté à cette angoisse qui n'existe pas chez l'animal : la conscience du futur. Et plus encore, celle de la mort."
Antony Burges








"Quand vous réalisez que la nature peut vous tuer, vous devenez humble."
Björk



Photos de Mathilde Primavera.

8 commentaires:

  1. la corrida a cela pour elle d'être photogénique, au moins dans ce qui est montré - mais j'avoue que j''aimerais que nous en restions au local et aux courses camargaises

    RépondreSupprimer
  2. Ne pourrait-on faire d'aussi belles corridas et d'aussi belles photographies... en remplaçant les trucs qui font mal et qui tuent par des seringues hypodermiques qui endormiraient simplement les grosses bêtes?
    Les hommes courraient les mêmes risques puisqu'ils ont demandé à être là, tout bien habillés de belles couleurs mais il n'y aurait aucun risque pour les taureaux qui, eux, n'ont rien demandé.
    Une idée à suivre?
    Belle soirée, Mathilde!

    RépondreSupprimer
  3. Brigetoun : je respecte ton manque d'intérêt pour la corrida, c'est quand même très très particulier et culturel surtout !!!

    RépondreSupprimer
  4. Epamin': Non, on ne peut pas (rires) !

    RépondreSupprimer
  5. à Brigetoun : L'Histoire seule juge, à propos des courses camarguaises et des courses espagnoles, ne jamais oublié que Pierre Pouly - premier torero français qui a pris son alternative en 1920 - a combattu des taureaux sur la place du Palais des Papes. Avignon n'est certes pas une terre taurine mais elle en a l'attraît, le Marquis le savait, et le Palais du Roure en témoigne.

    à Epamin': Les taureaux n'ont certes rien demandé, mais ce n'est d'évidence pas la question, pour répondre à une éventuelle question il faut avoir la pensée de la question, ce qui n'est pas le cas de l'animal, c'est ainsi !

    Le principe du risque, le principe du rituel taurin, n'a de sens que justement dans son inscription dans le réel, tout le reste n'est que dictature du mensonge.

    Bien à vous
    Philippe Chauché

    RépondreSupprimer
  6. Philippe : j'aime beaucoup votre expression "la dictature du mensonge" ! Beaucoup de personnes s'effraient de la corrida pour masquer bien d'autres horreurs comme les poulets considérés comme moins que rien et élevés comme des sardines en boite, personne ne parle des abattoirs où il s'y passe des choses horribles ! Sans parler les cris affreux que poussent les cochons et les agneaux quand on les égorge !!! Fait-on un tel tintouin ? Est-ce qu'au moins les gens qui s'insurgent contre la corrida sont des végétariens ! Quant à perdre mon temps à expliquer en quoi la corrida est un art, je n'essayerai même pas, seuls les aficionados peuvent le concevoir sans même avoir à l'évoquer !
    Bien à vous

    RépondreSupprimer
  7. Pas besoin d'être aficionado pour voir que la corrida est un art, toutes les images en témoignent. La force des couleurs, l'élégance et la finesse des passes, même une ignare comme moi les voit.

    C'est la première fois que je vois des photos d'amateur d'une corrida et même comme ça, l'extraordinaire beauté de l'exercice saute aux yeux.

    Quant à la comparaison avec l'abbatoir, disons que si l'on tuait les poulets dans des arènes avec autant de grâce et de grand spectacle que pour une corrida j'imagine qu'on regarderait le spectacle avec plaisir. En revanche quand on tue des vaches à l'abattoir ça n'intéresse personne. La question n'est pas celle de l'animal tué mais du processus mis en oeuvre.

    RépondreSupprimer
  8. Nathalie : aussi dramatiques que sont les conditions de vie et de mort de nos chers animaux qui finiront par se retrouver dans nos assiettes, je ne peux m'empêcher de rire à l'évocation d'une corrida telle qu'elle existe...avec des poulets !!! Quelle imagination Nathalie, excellente image psychédélique !!! Reviens quand tu veux, avec ce genre d'idées, ça me plait énormément !!! Dire qu'il y en a qui disent que j'ai de l'imagination, à côté de toi je suis une bleue !!! Mais, cette image ne va pas me quitter non plus grâce à toi !!! Comme quoi, même avec un sujet qui crée tant de polémiques en temps normal, on arrive quand même à en rire !!!

    RépondreSupprimer