Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
vendredi 12 février 2010
Sur les traces de nos pas
Si marcher est la preuve tangible que nous sommes bien debout en sachant maintenir un parfait équilibre que devons-nous penser lorsque nous trébuchons, nous tombons ?
Ne serait-ce pas une façon originale de ne plus vouloir marcher sur les traces des autres, ne plus se trouver en fil indienne comme des moutons, hors mis bien sûr dans les manifestations ?
Avoir des vertiges ne signifie pas que nous tenons plus la route, mais que notre suspension est fatiguée comme si l'inspire et l'expire de notre respiration ne pouvait plus attraper le bon air pour avoir de bons appuis dans le sol.
Marcher est une façon d'avancer, mais la manière dont nous le faisons détermine notre état d'esprit.
Marcher en trainant les pieds, d'un pas décidé, en sautillant, le nez en l'air, en regardant ses chaussures...sont d'autant de postures différentes qui ne tromperont personne.
La prochaine fois que vous rencontrerez une connaissance ne lui demandez pas comment elle va puisque vous ne serez jamais garantis de la sincérité de sa réponse.
Attendez juste un peu de la voir partir pour juger par vous-même de la musicalité de ses pas.
Et vous, comment marchez vous aujourd'hui ?
Photos et texte de Mathilde Primavera.
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Bonjour, Mathilde Primavera.
RépondreSupprimerIl est fasciné sentiment décor de la ville beaucoup.
Ville elle-même est une œuvre d'art.
Je sens une atmosphère française.
Quant à elle confuse de l'Extrême-Orient, il est totalement différent.
Merci de montrer une vue magnifique.
ruma
je crains que la musicalité des pas ne soit pas mon fort ou plutôt ne le soit plus depuis trop longtemps et pourtant que j'ai aimé ça !
RépondreSupprimerphoto un peu vertigeuse (ça ne se dit pas, tant pis) et bele
bon, j'étais pas très réveillée - disons les photos
RépondreSupprimerPour moi ce sera le pas de beaucoup de week-end, calibré, rectiligne, lent, attentif, les pieds lestés de lourds godillots. Avec pour unique bruit le frottement métallique des lames. Seuls les cris du pic-vert voisin ou de quelque buse en maraude me feront lever la tête. Je taille...Mais ce sera pour un peu plus tard, le temps que le soleil s'installe, car pour le moment c'est encore du moins 4°C !
RépondreSupprimerJ'imagine vos pas. Baguenaudants, attention en traversant Mat' ! MB lui doit avoir d'assez belles enjambées. Mais sans trop lever le pied. Quelque chose de paysan mais qui trace comme dans une errance calculée. Etc. j'y vais bye.
Pas fort, plutôt à reculons ...
RépondreSupprimerpour faire ces belles prises, il le faut!
J'aime beaucoup l'idée de "musicalité des pas"... je vais donc tendre l'oreille!
RépondreSupprimerTrès beau billet plein de philosophie, de lumière et de musique de l'âme.
Oui, beau billet.
RépondreSupprimerJ'ai l'impression que ma démarche est multiple selon l'attitude que j'ai à un moment donné...
Dansante et téméraire quand j'ai le nez en l'air à chercher des poutres, droite et rythmée quand j'ai hâte d'atteindre un but, prudente et changeante quand j'accompagne le pas d'une autre personne, etc.
Brigetoun dit que nos photos d'aujourd'hui sont parentes : c'est ma foi vrai. Et je sais qu'aucun des deux n'a pu voir la publication de l'autre au préalable. Séduisants téléscopages.
Marcher est un perpétuel été de déséquilibre, il y a dans la marche toujors un peid au sol, certes mais parfois un pied en l'air, donc un déséquilibre...
RépondreSupprimerAprès l'apparence de la marche est relative au moment, au temps, à la température à l'envie...
Marcher me gonfle mais c'est mon naturel!!! vive la sustentation!!!
Lou Sèrgi
Ruma : je suis heureuse de constater que vous avez l'air d'aimer Avignon, en espérant que vous aurez l'occasion un jour de venir visiter la Provence, si ce n'est pas déjà fait.
RépondreSupprimerAmitiés !!!
Brigetoun : taratata, que je sache tu fais beaucoup de marche dans Avignon, écoute mieux, tu as forcément une musicalité qui t'est propre !!!
RépondreSupprimerLou : votre commentaire m'a bien amusée car c'est comme cela que je vous imaginais marcher ! Quant aux gros godillots, aux lames, mais bon sang quel type de chaussures portez vous ? Des bottines de punk ?
RépondreSupprimerPour ce qui me concerne, vous avez entièrement raison, j'ai un peu une démarche de touriste, à peine plus rapide qu'eux, je suis assez dans la rêverie et je m'autodispline pour faire attention en traversant car je suis d'une nature distraite, parce-que je ne travaille pas en ce moment ! En période d'activité je marche à petits pas à cause de ma petite taille, mais en revanche je marche plutôt vite, enfin...tout est relatif, proportionnellement à ma taille !!!
Amusant cette étude !!!
Jeandler : vous me faites peur, soyez prudent tout de même, à reculons, il n'y a pas idée franchement !!! Faudra-t-il vraiment prendre des risques pour tenter de faire un cliché pas trop môche !!! Je vous préviens tout de suite, vous risquez d'être fort déçu par mes photos à l'avenir car je ne suis pas une téméraire !!!
RépondreSupprimerEpamin : ce qui me plait dans ce compliment ce n'est pas tant le compliment par lui-même, même s'il est agréable, que le fait que j'apprécie beaucoup, comme vous le savez, votre blog et c'est très appréciable de pouvoir se faire plaisir l'une et l'autre !!!
RépondreSupprimerMichel : oui je suis d'accord aussi avec Brigetoun et je confirme tes dires. Je ne pouvais effectivement pas nom plus de mon côté savoir ce que tu allais publier, tout comme Nathalie et Brigitte puisque nous publions tous les quatre exactement à la même heure, et si je me suis calée volontairement sur vos horaires, c'est pour justement avoir la surprise de vos publications au moment où la mienne parait !
RépondreSupprimerTrès troublante coïncidence en effet !!!
Sergi : j'ai hâte de te connaitre en vrai et de te voir marcher car dans ta description ta démarche n'a vraiment pas l'air banale !!! Je veux pouvoir m'en rendre compte par moi-même !!!
RépondreSupprimerMais quelle équipe je vous jure !!!
Mathilde: faut suivre un peu. Les lames sont bien sûr celles de mon sécateur électrique. Et mes godillots ne sont que de bonnes chaussures de travail en cuir, à gros lacets et semelle épaisse.
RépondreSupprimerTon texte: une fois de plus il fait mouche. Bien et bon, comme une belle respiration.
Lou : il faut suivre, il faut suivre, vous en avez de bonnes vous, comment pouvais-je savoir que vous êtes armé d'un sécateur électrique, prêt à zigouiller toutes les branches qui dépassent ?
RépondreSupprimerBon, en même temps, vous n'avez pas le monopole de la psychologie humaine, il y a bien un punk attitude là dedans !!! Mais en vérité je vous le dis, je ne vous imaginais pas pour autant avec des pantalons moulants plein de fermetures éclairs avec les bretelles qui tombes sur les mollets, pas plus qu'avec une crète bleu électrique ! D'électrique il ne restera seulement que votre sécateur et votre démarche hivernale !!!
Merci pour la mouche, même si c'est un insecte agaçant, il a au moins la particularité d'être vif (comme une belle couleur) !!! Au moins... autant que ces photos en noir et blanc !!! :(
Mat': remember le blog de Nat' et les commentaires sur la vigne. Vous vouliez même que j'apporte de mon vin. Le rapport avec mes vignes et la taille (qui dure jusqu'en mars pour moi qui fait cela en dilettante) me paraissait donc évident dans mon commentaire de ce jour.
RépondreSupprimerPunk ? je vais y songer. Cela va défriser dans le vignoble !
Lou : boudiou, c'est vrai, j'avais oublié !!! J'ai la mémoire qui flanche un petit peu, alors je bois un petit coup...!!!
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