Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
mercredi 17 février 2010
De la mauvaise à la bonne protection
Mauvaise protection de soi :
"On ne se rencontre qu'en se heurtant et chacun portant dans ses mains ses entrailles déchirées accuse l'autre qui ramasse les siennes."
Gustave Flaubert
Le meilleur état d'esprit pour se protéger au mieux :
"Joindre les mains, c'est bien, mais les ouvrir c'est mieux."
Louis de Rastibonne
La véritable protection :
"Quand le ciel veut sauver un homme, il lui donne l'affection pour le protéger."
Lao Tseu
Photos et libellés de Mathilde Primavera.
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Renaud le chevalier tenait ses tripes dans ses mains
RépondreSupprimerComment vivre sans cuirasse ?
RépondreSupprimerCombien de temps faut-il pour ouvrir son armure ?
Le progrès ne nous propose-t-il pas des protections nouvelles, légères et faciles à enlever ? Sont-elles chimies ensorcelées ?
Ou bien au contraire, pour ne pas avoir à porter nos carapaces ancestrales, préférons-nous rester cloîtrés ?
Mille sabords, que de questions sans réponses...
Brigetoun : il ne faut pas croire tout ce qu'on raconte !
RépondreSupprimerSerait-ce de l'art-mur ?
RépondreSupprimerMichel : si tu vas par là, pour se protéger il a la solution de rentrer dans les ordres, c'est encore le moyen le plus sûr de ne pas se faire agresser de se sentir protégé, mais même ces gens là (aucune connotation péjorative dans ces "gens là") sont OUVERTS vers Dieu. La véritable protection ne peut être que mentale tout en s'ouvrant au monde et le "must" est la protection des dieux qui t'offrent la possibilité d'être bien entouré. Toutes les autres protections sont des leurres. Pas besoin de mettre une armure pour partir à la guerre en se protégeant, il suffit simplement de ne pas aller à la guerre. C'est pareil pour tout le reste. Un état d'esprit, uniquement un état d'esprit peut être une garantie de protection. L'enfermement ressemble trop à la violence des prisons surtout si on n'utilise pas son intellect pour exprimer la violence du monde par l'écriture et l'art.
RépondreSupprimerJ'avais cru comprendre dans ta symbolique d'aujourd'hui que la guerre était la vie elle-même.
RépondreSupprimerNe trouves-tu pas rigolo l'idée d'art-mur qui renvoie ta note d'aujourd'hui à la rue Banasterie et, justement, à la protection... d'un mur ! ?
RépondreSupprimerMichel : c'est tout le contraire, relis peut être, ou alors ma publication est confuse. Photographier une armure ne veut pas dire qu'on aime la guerre. Cela peut être un acte critique justement. Rien n'a une seule lecture, tout cache quelque chose, s'attarder à la première impression n'est jamais une bonne chose, tout à du sens et pas que les images. Le plus important ce n'est jamais l'image, mais le discours qu'il y a derrière ! Si les affiches publicitaires font autant d'effet avec des messages courts voire pas du tout de message, c'est parce-que les publicistes savent ô combien les gens n'ont plus le temps de réfléchir et se laissent séduire par une symbolique qui aura leur peau tant au niveau commercial qu'au niveau idéologique.
RépondreSupprimerMichel : si si, ton commentaire sur art-mur qui renvoie au mur, donc aussi au mur des offrandes c'est rigolo, mais ma publication parlait de tout autre chose, je la voulais tournée un peu plus dans la réflexion.
RépondreSupprimer"vers la réflexion" et non "dans la réflexion" ("dans" elle risquerait de se noyer, pas l'armure, la réflexion évidemment).
RépondreSupprimerHou là là, on ne se comprend pas. Je n'ai jamais pensé que tu aimais la guerre ! D'où sors-tu ça ?
RépondreSupprimerLes armures dont tu parles aujourd'hui sont bien celles avec lesquelles l'on essaie de se protéger des blessures de la vie, non ?
Alors, symboliquement, la vie est une guerre.
Michel : si la vie est une guerre, justement je dis pour qu'elle n'en soit pas une il y a un certain état d'esprit à avoir que tu n'as pas bien lu. Même la citation de Flaubert est ironique ! Ma publication de ce jour est dans le renoncement à cette "guerre" en s'ouvrant vers un extérieur plus serein si soi-même on adopte un certain état d'esprit. La guerre ne tombe pas du ciel, elle est faite par des hommes. Il suffit soi-même de se tourner vers les bonnes personnes en mettant de côté toute sa hargne, toute sa colère, toutes ses blessures inutiles pour continuer à avancer jusqu'à peut-être un petit bout de chemin spirituel. Ma publication ne dit que ça.
RépondreSupprimerEst-ce la honte, la crainte, la peur
RépondreSupprimerplus personne, aujourd'hui, n'ose sortir sans protection!
Jeandler : oui, vous soulevez quelque chose d'essentiel. De tout temps à jamais, les diverses sociétés ont maintenu les gens dans la peur pour mieux les contrôler, autrefois en France avec la religion catholique. Maintenant ne faisant plus le poids, c'est le pouvoir politique, médiatique, financier, économique, écologique (dans le désordre) qui a pris le relais. Pas facile, mais il faut tenter de dépasser tout cela.
RépondreSupprimerJeandler : comment s'ouvrir aux autres, à l'autre avec la peur ? Cela semble compromis. Seul un état d'esprit d'ouverture peut nous sauver de tout cela !
RépondreSupprimerAh oui, Ma~ !
RépondreSupprimerMais c'est tout moi çà !
Et si.........
RépondreSupprimerC'etait plus simple.....
Vivre, pleinement suivant ses possibilitées. Tout simplement,
en essayant de ne pas juger,
en prétant attention aux autres,
mais en restant a l'ecoute de celui ou celle qui
nous habite ?
Alors a quoi servirait les armures ?
Bonne journée claire
Claire : nous sommes tout à fait d'accord, les armures ne servent qu'à décorer ! L'écoute, s'écouter et écouter le monde respirer, seulement cela devrait exister, même si c'est compliqué. Pouvoir donner son point de vue, écouter celui de l'autre, mais tout de même choisir son camp pour ne pas s'égarer soi-même. Pas besoin de faire la guerre et de se protéger soi-même pour trouver des solutions adaptées à nos aspirations. On peut toujours se tourner vers ceux et les choses qui nous conviennent le mieux. Aller de l'avant en inspirant et expirant à fond sur les traces du meilleur de nous-même qui demande à se développer avec le monde environnant. Mais comme vous dites, nous ne pourrons jamais faire que ce que nous pouvons. Mais pour pouvoir, il faut d'abord vouloir !
RépondreSupprimerMi* : oui l'ouverture c'est tout toi (peut-être des fois un peu trop même, encore que, devons nous mettre en cause un trop plein d'ouverture, autre débat ?) et je ne comprenais pas pourquoi tu parlais d'enfermement et de nouvelles protections, à l'inverse de ma publication et de ton état d'esprit me semble t-il !!!
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