Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

mardi 13 janvier 2009

Le charme des sujets rétros dans notre présent...


























Les vieux films en noir et blanc, en espagnol non sous-titrés avec Carlos Gardel se laissant transporter au son de sa propre voix inimitable, pendant qu'un vieil homme enveloppe son bras de sa main droite, tandis que la gauche lui sert à essuyer furtivement ses yeux larmoyants avec son grand mouchoir blanc.
La couverture rayée multicolore, crochetée avec des restes de pelotes de laine confectionnée par notre mère, qui nous caresse les soirs de délassement, nous rassure les nuits de pleine lune, nous console de nos mésaventures et nous protège de nos ennemis imaginaires.
Les toiles cirées au gros motifs de couleurs vives, qui accueillent les jeunes carottes, les grappes de tomates, les hauts verres à pieds, le cul des bouteilles de Château-Neuf-Du-Pape, la belle vaisselle, les doigts agiles de nos amants, les mains chaleureuses de nos amis, qui assistent au déballage des bouquets, à l'emballage des cadeaux, à la préparation du poulet de Bresse dominicale, à la confection d'un moelleux au chocolat, au repassage d'une robe en soie noire, à la création d'un collage et au cirage d'une paire de chaussures de tango.
L'ours en peluche de nos 1 an borgne, lavé, séché, relavé, reséché, usé, archi usé, reprisé au nez, rangé, remisé au grenier, ressorti sur notre lit, assis toute une nuit sur un canapé, un tabouret, déménagé et trimballé toute une vie.

Suite dans un prochain numéro.

Mathilde Primavera.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire