De translucides libellules transportent mes cellules, d'extralucides lutins me prennent par la main, d'étincelants coquelicots allègent mon dos, de rigolos papillons ornent mes pavillons, de tendres crocus chatouillent mon plexus, de fines hirondelles irriguent ma cervelle, de mini fées s'amusent dans mon nez, de gentilles mouettes se reflètent dans mes lunettes, de douces chenilles caressent mes chevilles, de malins angelots nettoient mon ciboulot, de luxuriantes fleurs poussent dans mon cœur.
Voilà !
C'est bien comme cela. Ça me va. C'est le minimum que je puisse me souhaiter, si je veux accéder à la prometteuse légèreté, tant rêvée. Et puis, si ça ne suffit pas, il reste encore d'autres possibilités.
Un vol entre Avignon et Londres sans zinc, sans moteur, sans ailes, sans bruit, sans hélice et sans peur.
Une sieste sur les flots de la Méditerranée sans maillot, sans bateau, sans requin et sans témoin.
Un voyage astral au Népal, en passant par le Cantal avec ma copine Chantal, sans mistral, sans vandale et sans scandale.
Un séjour à Poudlard avec Dumbledore, Rogue, sans mangemort et sans mandragore.
Une journée exquise avec Sid, sans après-skis et quasiment sans risque.
Une nuit entière avec Clochette, à jouer aux fléchettes sans manière, au pays imaginaire.
Voilà !
Et si aucun de ces mots n'allège mes maux, j'en ferais appel à Merlin pour qu'il neige sans fin, sur la stèle des défunts !
Mathilde Primavera.
Que de légèreté dans ce texte, les mots m' emportent et réussissent à me faire planer!
RépondreSupprimerManque juste une petite musique trés aérienne et c'est parfait pour une relaxation totale !
Merci !
ah vi, je n'avais pas pensé à cela, à la musique ! c'est une bonne, une très bonne suggestion pour ce contexte en particulier si effectivement cela aide à la décontraction ! Tant pis, j'essayerai de réfléchir à cela à l'avenir, musique ou pas de musique ? Merci Maïjo !
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