Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

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Ici c'est le printemps toute l'année !!!

jeudi 8 janvier 2009

L'indécision























Plusieurs visages :
Celui de ne pas vouloir se lever le matin en se disant "à quoi bon, pourquoi faire au juste ? " Au contraire, bondir du lit avec une très longue liste tellement irréalisable dans le laps de temps d'une seule journée, qu'on coure après ce qu'on croit être l'urgence. L'urgence n'existe pas. C'est un concept créé de toute pièce par notre mental conditionné par la performance, une exigence de notre société occidentale. Dès que nous en prenons conscience, elle retombe comme un soufflet, nos tentatives d'action avec. Au lit ! A quoi bon ! Pour les plus optimistes une flânerie sans but, une pause méritée, une errance romanesque. La culpabilité finit par montrer son air hautain, une autre valeur de notre société "psychologisée" à fond. Quand on sait que tout n'est qu'illusion l'action et la culpabilité y compris, que faire ? Que décider ? Il ne reste plus que cette indécision nous retranchant entre deux mondes : celui des fantômes ! Les fantômes, des entités impalpables, inexistantes, hors du monde des illusions. L'indécision existe réellement au delà des concepts déjà établis. Elle ne devrait pas mettre mal à l'aise. On a le devoir de l'accueillir comme une sainte protectrice. Contre la vie, contre la mort.

Mathilde Primavera.

6 commentaires:

  1. ...ça me fait penser au "laisser faire" au "non agir" du Tao. j'ai déjà ressenti cela. ça délasse. ça fait du bien. c'est rien et tout à la fois. dans ces cas-là j'aime bien déambuler à la dérive. sans but bien sûr. si possible dans les rues innombrables d'une grande ville. et juste regarder. sans illusions (donc sans désillusions). c'est très reposant. on se sent presque exister plus que dans une action planifiée avec objectif. un petit paradoxe de plus dans cette courte vie pourtant parfois bien trop longue. on passe beaucoup de temps à attendre la fin finalement
    elodie

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  2. Je me suis permise de prendre l'identité d'Elodie à qui je dois ce magnifique commentaire et que je remercie très sincèrement car elle a eu un problème informatique, mais en aucun cas ce commentaire vient de moi. Elle a bien eu la primeur de ce message et je la remercie vivement ! Elle pourra confirmer par la suite si elle le souhaite, j'ai respecté mot pour mot en faisant un copier coller ce qu'elle a commenté ! Elodie, je ne suis absolument pas étonnée par le fait que tu ais immédiatement rebondi !

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  3. Mathilde, bravo pour tes articles, j'aime vraiment beaucoup la tolérence qui y transparait, c'est assez rare. Au sujet de l'indécision, je trouve ça épatant de parvenir à s'y loger avec serenité, malgré les apparences, il me semble que cela demande une force et un courage considérables. bizzzz
    Vassilia.

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  4. Oh merci Vassilia, je n'avais pas songé une seconde à faire en sorte que la tolérance, une valeur qui me tient effectivement très à cœur, transparaisse dans mes textes ! Mais à croire... que nous écrivons... bien plus que des mots !

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  5. une exquise indécise qui garde pour seule devise que la certitude est une surprise... ou bien une méprise...
    bisous

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  6. Oh LESLIE C'est tout simplement EXCELLENT ! tu es trop forte ! ah ma belle pleine de vie, l'Amour ça donne bien des ailes pour sortir un truc aussi génial ! bisous itou.

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