Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

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Ici c'est le printemps toute l'année !!!

lundi 16 mars 2009

Un canal, deux canaux...ma vision.


















Ce tableau représente la fée Viviane, la Dame du lac, la gardienne d'Excalibur, la déesse mère chez les Celtes, une équivalence de la Vierge Marie chez les catholiques.
Rien que cela !


Sans prétention, même si je n'avais pas eu connaissance du sujet traité par le peintre, il m'aurait été très facile d'imaginer l'enchanteresse.
Je la sens prête à franchir, par des canaux aussi mystérieux qu'invisibles, le pays d'Avalon, "son" pays.

L'assurance et la sérénité affichées sur son visage sont le résultat d'un long apprentissage en connaissances ésotériques, déployant toute leur sagesse à l'approche de l' île qui lui est si familière et hospitalière.
Autant lassée par la Terre des Hommes que par eux-mêmes et par aussi son propre acharnement à souhaiter un monde parfait, elle décide de partir pour se ressourcer.
Comment ne pourrait-elle pas être épuisée à tenter de réunir la culture Celte et Chrétienne, à user continuellement de magie pour faire émerger des êtres humains une soif de paix et d'amour, sans bien-sûr pouvoir y parvenir ?

Elle ne pouvait finalement que se confronter aux forces destructrices et rencontrer aussi bien Dieu dans ses plus mauvais jours que le Diable en personne, d'autant plus qu'ils se sont bien appliqués à lui démontrer que ses interventions resteront vaines à jamais.
Son idéal de perfection en tout et pour tout aura fait d'elle une harpie orgueilleuse.

On ne doit jamais défier les Dieux !
La prêtresse dans sa constante névrose et son obsessionnel comportement deviendra encore plus pécheresse que le pire chrétien qui puisse exister. A vouloir dominer la nature cette dernière finira par se venger. Cela lui sera fatal.
Mais elle en est pas encore là.

Elle se trouve exactement au moment où elle va franchir la frontière entre les deux mondes opposés pour y retrouver Merlin, son grand amour, à qui elle voue une admiration sans limite. Elle en est au stade où tout est encore possible, où le passage vers ce qu'elle pense être un havre de paix est une voie, mais aussi, une voix qui l'appellent et l'interpellent.

Ce qui est important de retenir ce n'est pas tant le but que nous nous sommes fixé, celui-ci pouvant atteindre des sommets qui nous dépassent, que le chemin que nous choisissons d'emprunter, et précisément, pendant cet intervalle où l'espoir et de petits moments jouissifs valident la justification de toute une vie, que nous soyons de simples mortels, ou une "sacrée" divinité.

Mathilde Primavera.


1 commentaire:

  1. La vie peut parfois aller très vite comme il le fait pour moi. J'aime parfois essayer de le ralentir. Good post.

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