Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

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lundi 30 janvier 2012

Le tango dans les films (2)




LE TEMPS D'UN WEEK-END (avec AL PACINO) dans le remake du célèbre PARFUMS DE FEMMES (film qui mettait en scène Vittorio GASSMAN)...


... où un colonel aveugle mais viscéralement friand des parfums de nos indispensables muses (Al Pacino obtint pour ce film son premier Oscar du meilleur acteur), exécute un tango éblouissant par le sens du jeu et l'intensité qu'il y exprime.

« Pas de bêtise dans le tango comme dans la vie, c’est simple. Si vous faites un faux pas, même si vous tanguez un peu, le tango continue ».
Avec une reconnaissance orale de la piste avant de se risquer à danser.
Intense ! De mémoire, Al Pacino qui danse, c’est vraiment quelque chose.
Et en le revisionnant, c’est techniquement moins fort, mais cela reste beau, et émotionnellement c’est par contre toujours aussi beau.
Pas de tango argentin au sens propre du terme (les musiques des tangos sont bien argentines cependant), mais de la danse avec une superbe demoiselle (Dona, Gabrielle Anwar), un tango de salon, une véritable interprétation, une véritable expression, les yeux aveugles et fixes, fascinants, la demoiselle éprouvant ses premier émois tangués, est surprise puis troublée, le regard qui se baisse, qui roule et qui s’égare, la joue qui se confie, la musique est belle, et surtout l’émotion..., qui chauffe le cœur.
L’interprétation (même chorégraphiée) est très musicale, amène irrésistiblement le sourire aux lèvres, les yeux pétillent et sourient, on joue sur les changements de rythme ou retournements, promenades, pirouettes, bout de bras, ramenés, enroulés dans le bras, fentes, petits pas, ochos du danseur et de la danseuse, et petite fente avec la jambe de la danseuse qui s’enroule autour de son partenaire pour terminer.

On pourrait ajouter que le même Al PACINO faisait déjà voir ses qualités de gestuelle et de danseur (et toujours bien sûr de comédien) dans le film DICK TRACY (où il faisait un méchant mémorable) avec une gestuelle « intéressante » en chorégraphe de revue de Cabaret de Chicago, made in années 30, avec une gestuelle désinhibée à la fois, caricaturale dansante et limite invraisemblable. Ouf!


Source :  
http://tango-eric-bonus.voila.net/filmographiesdetango/index.html


Mathilde Primavera.

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