Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

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Ici c'est le printemps toute l'année !!!

dimanche 16 août 2009

Une nouvelle espèce, ici et maintenant, mais à contre ton !


















Il était une fois, "un bon macho des familles" qui croisa le froissement d'un jupon affriolant.
Affolé par tant d'émotions, il se mit en quête d'élaborer minutieusement un plan, afin de pouvoir aborder la propriétaire de cet objet de désir.
Qui pouvait-elle bien être pour émaner d'un seul vêtement tant d'émoi chez lui ?
Tout le mystère demeurait encore.
Mais, en ce temps là, on avait que faire des rêveries érotiques !
Les hommes, "les vrais", passaient à l'acte dans un laps de temps plus ou moins long.
Séduire une femme était, alors, le seul leitmotiv palpitant jusqu'à la capitulation, ou non, de la personne choisie.
C'était direct, net et précis, même si une "cour" acharnée pouvait durer plusieurs mois, voire dans certains cas, quelques années.
Mais, aucun être humain de sexe féminin ne pouvait, alors, douter un seul instant des intentions du monsieur, sentiments compris ou pas.
S'il existe encore cette espèce d'hommes en 2009, croyez-moi il est aussi en voie de disparition, au même titre que les gorilles.
Peu de dames oiselles en sont à regretter une attitude machiste. En revanche, beaucoup se plaignent de la confusion cacophonique généralisée chez la gente masculine au 21ème siècle !
La séduction pour la séduction, en remplacement de la drague classique souvent lourde mais ayant au moins le mérite d'être claire, est devenu un jeu malsain où l'initiateur de cet intermède pseudo érotico-romantico a le privilège de sortir sa carte joker, et ce, dès que cela l'arrange.
Au mieux, il trouvera un million de prétextes pour prouver qu'il n'a jamais éprouvé le moindre désir pour son jouet préféré du moment.
Un mauvaise foi absolue pourra même être appuyée par une seule phrase assassine :
"aucune ambigüité de ma part, c'était purement amical", dira t-il sans honte et sans aucun scrupule.
C'est, pourtant, la pire "confession" que puissent entendre Amandine, Béatrice, Caroline, Daniéla, Emilie, Françoise, Géraldine, Héloïse, Irena, Joëlle, Karine, Laurence, Marine, Nathalie, Olivia, Pascale, Rosalie, Sophie, Tatiana, Valérie, Zoé...
Non content d'avoir joué à un jeu pas du tout rigolo, la plupart d'entre-nous devons, non seulement, subir l'affront de passer pour une mythomane, mais aussi, celui de ne point être attirante à ses yeux.
Cela fait beaucoup pour une seule femme et énormément de dégâts quand il s'agit de la majorité.
Au pire, du jour au lendemain, il vous ignorera complètement.
Ce syndrome non encore répertorié par les psychologues, les sociologues et les anthropologues sera, j'en suis certaine, une de leurs préoccupations principales dans très peu de temps.
Mais qu'ils se dépêchent donc de démêler tout cela, avant que nous perdions, nous aussi, complètement la raison !
Je pourrais disserter pendant des heures sur ce thème tant ce phénomène préoccupant est généralisé.
Rien qu'avec mon propre vécu et les témoignages d'amies, plus ceux des amies des amies, etc, etc, il y a de quoi écrire plusieurs chroniques "Bridgetjohniennes" concernant les filles de 17 à 77 ans, loin d'être bêtes et moches pourtant !
La consommation à outrance, l'utilisation du clic facile et rapide du portable et du net au virtuel si confortable, n'excusent en rien de telles goujateries en provenance de garçons de tous âges et de tous milieux confendus.
Quant à leurs expériences passées et douloureuses elles ne devraient que les rendre plus prévenants encore, si l'on tient compte du fait qu'on ne devrait pas faire subir à autrui ce que l'on aimerait pas, ou plus, avoir à supporter soi-même.
Aucune compassion pour tout ce vent, tout ce rien, suffisamment creux pour signifier qu'une "relation" n'a même pas eu le temps de voir naître l'ébauche d'une éventuelle approche à une supposée rencontre.
Beaucoup trop d'hypothétiques possibles concrètement irréalisables, ou si rarement, pour ne pas se montrer méfiante à la moindre approche du sexe opposé.
Ô combien même certaines se font violence pour écarter tout soupçon et laisser la place à un éventuel être sincère, la claque arrive toujours très rapidement.
Et même si les femmes intelligentes savent que le prince charmant n'existe pas, sont-elles, pour autant, contraintes de faire le deuil d'une véritable rencontre pour causes d'indécision, d'inconstance, de puérilité, de lâcheté chez le mâle appelé autrefois "dominant" ?
Ou, peut-être, faudra t-il aller jusqu'à les payer pour qu'ils arrivent enfin à prendre la désision de passer à l'acte comme ils savaient pourtant encore le faire il n'y a pas si longtemps que cela !


Mathilde Primavera.

4 commentaires:

  1. Mathilde
    I love your beautiful blog!. Love the new profile photo
    Linda

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  2. Ce seriat trop bien en livre !!

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  3. Oh Nath, ton passage ici me fait énormément plaisir ! Un livre ? tu n'y penses pas ? c'est un métier écrivain ! Gallimard n'attend pas après moi figure-toi ! Allons, allons, soyons réalistes !

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  4. Et bien pourquoi pas après tout... Tu es peut être la nouvelle Anna Gavalda. *petit smiley joli*

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