
Rien, ni personne, n'enlèvera mes forces vitales.
Mathilde Primavera.
"Le dégoût est une chose curieuse. Il fait prendre en grippe jusqu'à la raison et au bon sens, par antipathie pour la vulgarité."
Henri-Frédéric Amiel
"On est quelquefois un sot avec de l'esprit, mais on ne l'est jamais avec du jugement."
François de La Rochefoucauld
"La vérité sort plus facilement de l'erreur que de la confusion."
Francis Bacon
"La vérité de demain se nourrit de l'erreur d'hier."
Antoine de Saint-Exupéry
Claude de Saint-Martin
"Le temps révèle toute chose."
Tertullien
"L'âme n'a pas de secret que la conduite ne révèle."
Proverbe chinois
Méfiez vous de tout ce qui est donné à voir. Généralement je me trompe rarement sur le compte de quelqu'un, mais quand vous faites commerce avec un imposteur inspiré par les forces diaboliques, vous pouvez vite être dépassée par sa manipulation perverse.
Mais, la vérité finissant toujours par éclater, vous saurez par toutes les manières, tôt ou tard, qu'un soit disant raffiné peut se révéler un frustré qui ne rêve que de vulgarités.
Aucun regret, pour ma part j'avais misé sur la sincérité.
De surcroît, je m'octroie l'indulgence de pouvoir quelques fois me tromper.
Contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, la mise en évidence d'un esprit malsain s'il vous dégoute à sa découverte, il vous libère aussi totalement d'une emprise passée qui n'a plus de prise justement ici et maintenant !!!
Alléluia !!!
Mathilde Primavera.
L'amour : élévation de l'âme et révélation du Beau ?
"Voilà donc quelle est la droite voie qu'il faut suivre dans le domaine des choses de l'amour ou sur laquelle il faut se laisser conduire par un autre : c'est, en prenant son point de départ dans les beautés d'ici-bas pour aller vers cette beauté-là, de s'élever toujours, comme au moyen d'échelons, en passant d'un seul beau corps à deux, de deux beaux corps à tous les beaux corps, et des beaux corps aux belles occupations, et des occupations vers les belles connaissances qui sont certaines, puis des belles connaissances qui sont certaines vers cette connaissance qui constitue le terme, celle qui n'est autre que la science du beau lui-même, dans le but de connaître finalement la beauté en soi" (PLATON, Banquet, 211 b-c, trad. L. Brisson, Paris, Garnier-Flammarion, 1998, pp. 157-158).
Commentaire de L. Brisson : "Le Beau est probablement la notion platonicienne dont le champ d'extension est le plus vaste ; il existe de beaux objets, de beaux corps, de belles actions, de belles âmes et même un beau intelligible. Et c'est l'amour qui fait que l'on désire et que l'on découvre tout cela, un amour médian et médiateur, dont Socrate est en quelque sorte l'incarnation. (...). L'intervention de l'amour comme moyen d'accès au Beau présente un intérêt tout particulier dans le contexte de la philosophie platonicienne : il s'agit de la seule passion qui puisse avoir pour objet à la fois le sensible et l'intelligible, pour lequel elle constitue un moyen d'accès incomparable. Le philosophe y trouve sa véritable définition : c'est l'amant (erastes) par Mexcellence".
Si je n'étais pas respectueuse des auteurs, j'aurais bien enlevé le point d'interrogation au titre !!!
Mathilde primavera.
Cardinal de Bérulle, Opuscules de Piété. éd. Rotureau, LX ; 233-235 a écrit:
Cet état de silence que je vois en Jésus me ravit et me tire en silence, comme aussi je vois qu'il ravit encore et tire en silence sa très sainte Mère... Aussi est-ce le partage de la Vierge, en ce saint temps, d'être en silence. C'est son état, c'est sa voie, c'est sa vie. Sa vie est une vie de silence qui adore la parole éternelle.
Et voyant devant ses yeux, en son sein, en ses bras cette même parole, la parole substantielle du Père, être muette et réduite au silence par l'état de son enfance, elle rentre en un nouveau silence et y est transformée à l'exemple du Verbe incarné qui est son Fils, son Dieu et son unique amour.
Et sa vie se passe ainsi de silence en silence, de silence d'adoration en silence de transformation, son esprit et ses sens conspirant également à former et perpétuer en elle cette vie de silence; et toutefois un sujet si grand, si présent et si propre à elle serait bien digne de ses paroles et de ses louanges.
A qui Jésus appartient-il de plus près qu'à Marie qui est sa mère ?... Qui connaît mieux l'état, les grandeurs, les abaissements de Jésus que Marie, en laquelle il a reposé neuf mois, et de laquelle il a pris ce petit corps qui couvre la splendeur de la divinité, comme une nuée légère qui cache un soleil?
Qui parlerait plus dignement, plus hautement, plus divinement de choses si grandes, si profondes, si divines, que celle qui est la Mère du Verbe éternel, et en laquelle et par laquelle ces choses-là mêmes ont été accomplies, et qui est la seule personne que la Trinité a choisie et jointe à soi pour opérer ces merveilles?
Et toutefois, elle est en silence, ravie par le silence de son Fils Jésus. Et c'est un des effets sacrés et divins du silence de Jésus, de mettre la très sainte Mère de Jésus en une vie de silence, silence humble, profond et l'adorant plus saintement et plus disertement la sagesse incarnée, que les paroles des hommes ou des anges.
Ce silence de la Vierge n'est pas un silence de bégaiement et d'impuissance, c'est un silence de lumière et de ravissement, c'est un silence plus éloquent, dans les louanges de Jésus, que l'éloquence même.
C'est un effet puissant et divin dans l'ordre de la grâce, c'est-à-dire un silence opéré par le silence de Jésus, qui imprime ce divin effet en sa Mère, et qui la tire à soi dans son propre silence, et qui absorbe en sa divinité toute parole et pensée de sa créature.
Mathilde Primavera.
1- Lorsque l’amour est là, la folie douce se transforme rapidement en folie de douceur.
2- L’amour sans Amour rend aveugle.
L’amour avec Amour illumine la conscience.
3- Dans un couple d’amoureux, les ailes ne servent pas à papillonner mais,
à recevoir la quintessence de l’Amour.
4- En l’absence d’Amour dans les mariages et les relations humaines,
ceux-ci se transforment en sacrifices librement consentis !
5- L’amour divin attire l’amour humain qui devient alors divin.
6- Vous trouverez le cerveau de l’amour dans votre cœur ;
celui de la peur et de la survie dans la tête.
7- Savourez les fruits de votre passion amoureuse en y invitant le Seigneur :
Il est la source et le but de toute passion.
8- Si le jugement dernier devait arriver après l’Amour, soyez tranquille :
il n’arrivera jamais.
9- Un (e) aveugle voit l’Amour.
Un (e) sourd (e) entend les chants/champs harmoniques de l’Amour.
10- Laissez-vous consumer par les feux de l’Amour :
vous n’aurez aucune séquelle.
11- L’amour oublie et pardonne tout mais, ne perds jamais la mémoire !
12- Ne prenez pas la solitude pour un « kit de survie » mais,
comme un prélude à l’arrivée de l’amour.
13- L’amour attire l’abondance et la prospérité ;
un couple d’amoureux ne manque de rien ;
tout ce qui existe est une manifestation de l’Amour.
14- Les scènes de ménage sont nécessaires pour faire le ménage
et marquer une pause avant la reprise des « hostilités ».
15- Lorsque l’Amour règne dans un couple ;
chaque qualité de l’autre devient une bénédiction et chaque défaut,
une opportunité d’ouverture du cœur et une source de motivation ;
c’est le chemin de la transcendance.
16- En amour, maintenez votre feu allumé car,
il est le propulseur vers les niveaux supérieurs d’évolution.
17- L’Amour est un bouclier ; mais, dans un couple d’amoureux,
aucun bouclier n’est nécessaire.
18- L’amour humain rend aveugle.
L’amour divin rend clairvoyant.
19- En amour, la folie des grandeurs se transforme toujours
en folie d’abondance et de partage.
20- Quand on aime, on devient fou.
Les fous (folles) n’ont plus besoin d’aimer ; ils (elles) sont Amour.
21- En amour, ne considérez rien comme acquis ;
car tout peut s’ébranler et s’écrouler en une fraction de seconde :
l’Amour est imprévisible.
22- L’instant amoureux ouvre les portes du Paradis et vous y propulse ;
les fréquences de l’amour sont toujours dirigées vers le paradis :
c’est la voie du Retour.
23- Dans le jeu de l’amour, faites comme les papillons ;
ne vous alourdissez pas : prélevez juste l’essentiel et remerciez.
24- Vivez vos instants amoureux pleinement ! Sans attentes !
Dans la plénitude du Présent ! En toute liberté !
25- L’amour est la fleur de sel de vos relations ;
c’est lui qui donne du goût et de l’appétit :
consommez la vie et l’amour par les deux bouts.
26- L’Amour est votre parfum d’attirance ; mettez-le tous les jours ! ! !
27- L’amour des corps éveille l’amour des âmes.
L’amour des âmes éveille l’amour des corps.
28- De vos anciens amours, ne gardez que le meilleur de l’autre car,
c’est son cadeau à la relation : gardez le précieusement.
29- Il est impossible d’empêcher quelqu’un de vous aimer.
Il est impossible de vous empêcher d’aimer quelqu’un.
30- Dans toutes les situations de la vie, des gardes fous sont nécessaires ;
sauf en amour car, les amoureux sont déjà fous !
31- Un espace de liberté est nécessaire à l’expansion de l’amour.
Tout amour démarre dans un espace de liberté.
32- En amour, les fruits de la passion se mangent avec Passion.
33- Au cœur de chaque relation, laissez l’Amour de la « Présence Christique »
émerger et vous serez transformé (e) ;
laissez-le monter à la tête et vous serez illuminé (e).
Avec humour et amour."
(Texte trouvé sur un blog maçonnique)
Mathilde Primavera.
Que j’aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !
Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,
Comme un navire qui s’éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.
Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d’amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L’or avec le fer.
A te voir marcher en cadence,
Belle d’abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d’un bâton.
Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d’enfant
Se balance avec la mollesse
D’un jeune éléphant,
Et ton corps se penche et s’allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l’eau.
Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l’eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,
Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D’étoiles mon coeur !
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal