Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

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Ici c'est le printemps toute l'année !!!

lundi 22 mars 2010

Glissement




Que vais jeux deux vœux nie R ?

R comme Réalité du moment ?

Qu'est-ce que la Réalité ?

A quel moment ?

Un Rêve Retenu Réellement Raté dans l'espace temps ?

"Toutes nos phrases sont dictées par les nécessités et les illusions de notre situation concrète."
Marc Gendron extrait les espaces glissants.



Photo et texte de Mathilde Primavera.

24 commentaires:

  1. Michel : si les jeux de mots sont spirituels, je ne suis pas d'accord sur cette idée que les mots mentent au moment où on les dit !!! Comme dirait Lacan, les écrits s'envolent et les mots restent, il en reste toujours quelque chose, rien n'est exprimé au hasard, les mots du moment sont des ressentis du moment et de toute façon le hasard n'existe pas, les mots ne sont jamais dit au hasard !!! Personnellement, je ne renie jamais ce que je dis, car je suis toujours sincère au moment où je le dis, ça colle à la réalité du moment. Les mots ont beaucoup de pouvoir, bien plus qu'on ne peut le penser car ils sont aussi l'expression de notre inconscient !!! Les mots ne sont pas maudits, ils sont nécessaires, primordiaux avant de se transformer en maux !!! Souvent les mots arrivent tard, parfois trop tard, les gens ne parlent jamais assez, ils n'expriment jamais assez ce qui ne devrait pas être réprimé. Les analyses sont bien là pour faire émerger des choses enfouies chez des gens qui se sentent mal au point de ne plus savoir l'exprimer d'une manière cohérente dans un contexte social établi !!! Les mots sont la structure de la pensée, inhérente, importante, même si elle peut être incohérente !!!!

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  2. Je crois que les mots ont toute leur valeur dans l'expression orale, beaucoup moins dans l'écrite.
    Et comme tu le dis, ils collent à la réalité d'un moment.

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  3. Michel : ce n'est pas mon avis. Si la parole est nécessaire et importante, l'écriture est encore une autre dimension où toute la structure de personnalité est mise en avant !!! L'écriture ment encore beaucoup moins que les mots dits (sauf dans le cas d'une fiction) car cela passe par une intériorisation profonde, donc un rapprochement plus étroit avec sa pensée !!!

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  4. Brigetoun : bien d'accord avec toi !!! J'étais sur le popotin quand je suis tombée là dessus, ça m'a parlé tout de suite et c'est tellement en parfaite adéquation avec mes pensées du moment que je suis très fière d'avoir eu cette intuition, même si le hasard qui n'existe pas, donc le non existant, m'a bien aidé pour formuler la teneur de la nécessité de nos dires dans le concret, aussi illusoires qu'ils puissent être parfois !!!

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  5. L'écrit est le produit d'une réflexion qui pervertit la sincérité, mais permet d'exprimer une idée dans le détail bien sûr.
    L'expression orale reflète la vérité car elle dénonce les erreurs par la carence des arguments et prouve la sincérité avec l'emportement.
    Ce qui n'est pas le cas de l'écrit.

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  6. Michel : je ne sais pas comment toi tu fonctionnes, mais pour moi l'expression écrite est un pur moment de vérité à condition d'écrire spontanément évidemment, de délier sa pensée qui traverse l'encre du stylo, ou qui tape sur les touches d'un clavier. Je dis toujours 10.000 fois plus de choses à l'écrit qu'à l'oral. Et si on ne trouve pas ses arguments à l'écrit, je ne vois pas trop comment on pourrait les révéler à l'oral !!! Cela me parait pas du tout logique !!! A l'oral on peut tout dire, le blanc et son contraire en utilisant un ton particulier pour tromper son interlocuteur ! A l'écrit tout transparait, sans compter qu'on peut toujours relire. A moins d'avoir une mémoire d'éléphant, il est très difficile de retranscrire la pensée exacte de quelqu'un lorsqu'elle s'est exprimée oralement. A l'écrit tout transpire, la vérité éclate à la gueule !!! Et puis, on a plus vite fait de dire un mot de travers que de l'écrire !

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  7. Le texte de Gendron est en effet très fort. S'il y a une supériorité de l'oral, c'est qu'effectivement il ne permet pas la rature, ce qui est dit est dit, mais il n'en n'est pas plus réel ou sincère pour autant. La réalité est toujours fugace, et varie avec le moment, si tant est qu'il y ait une vérité. En quoi est-ce gênant ?

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  8. Je citerai Léo Ferré :
    « Les mots que vous employez n'étant plus les mots, mais une sorte de conduit à travers lequel les analphabètes se font bonne conscience. »

    "Mais l'anarchie... c'est l'amour !" disait-il.

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  9. Le hasard n'existe pas ...
    Dans nos pensées, sans doute.
    Mais... Monod aimait confronter hasard et nécessité.

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  10. L'expression orale permet de ressentir les forces ou les faiblesses d'une conviction. Cela ne concerne pas le sens des mots (qui peuvent être mensongers) mais purement l'expression de la personne. Ne sommes-nous pas sans le savoir, par un sixième sens peut-être, des détecteurs de mensonges qui s'ignorent ?
    C'est la communication "tronche à tronche" qui se perd et qui fait les choux gras des grandes gueules !

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  11. Quant à la confrontation du hasard et de la nécessité, c'est un terrain d'étude bien intéressant !

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  12. Fardoise : la réalité varie d'une seconde à l'autre, j'aurais pu dire au millième de seconde, mais restons avec des valeurs un peu plus palpables. Évidemment, rien n'est immuable et surtout pas nous, alors nos mots n'en parlons même pas, mais certains sont plus forts que d'autres, il y aurait comme une hiérarchisation du vocabulaire variant avec le flux de la pensée, aussi la vérité, notre vérité, celle qu'on croit être sur le moment est fugace. Mais tout est lié intrinsèquement, et je ne pense pas que tout ce que nous pouvons dire est inutile au moment seulement où nous prononçons certains mots. Les mots du moments ne sont pas dits au hasard, j'insiste, seuls les moments varient, ce pourquoi nous pouvons changer d'avis plus ou moins rapidement, bien-sûr. La sincérité ne va pas soit avec l'oral soit avec l'écrit, elle est une posture de la personne à un moment donné qu'elle la dise ou qu'elle la taise. Et derrière tout mensonge se cache toujours une vérité à un instant donné, le mensonge est juste le masque de la pudeur, ou de ses propres manques, une pensée masquée qui peut l'être pour diverses raisons. Rien n'est gênant, Fardoise, si ce n'est que les mots ont du pouvoir et peuvent être assassins parfois !!! Certains font plus de dégâts qu'un coup de poignard qu'on les pense, ou non, d'ailleurs. Puis, d'autres restent constants car certaines pensées deviennent des certitudes, même si encore une fois ces certitudes peuvent encore varier avec le temps qu'il soit plus ou moins long. Mais, si les mots sont fugaces, se taire serait comme s'enterrer vivant aussi. La vie passe par la communication, peu importe son expression, elle est nécessaire. Mais, il ne faut jamais oublié que quelque chose qui n'est pas énoncé n'existe pas, l'expression passant par les mots devient une certaine forme de réel !

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  13. Michel : nous sommes quasiment tous des analphabètes, tu parles à une convaincue, mais si les mots deviennent une sorte de conduit pour se donner bonne conscience, tant mieux, car le silence est une forme de lâcheté envers soi ou/et les autres, sauf quand on a la conviction d'avoir déjà tout dit. Les mots ne sont pas forcément producteurs de beauté, les mots peuvent servir à tout et quelques fois aussi, le silence s'impose de lui-même. Complexité du langage sous toutes ses formes, où dans le silence les mots sont tus mais existants dans l'esprit. Ce qu'on croit être la maitrise des mots qu'ils soient lâchés, ou non, ne sera jamais qu'une illusion, mais en tant qu'êtres humains loin de la Spiritualité nous formulons ce à quoi nous croyons à un moment donné, aussi variante que puissent être ces croyances (non religieuses dans ce contexte, ça va sous le sens). Ces croyances sont les nécessités du moment, même si elles doivent se transformer en illusions !!!

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  14. Jeandler : ne serait-ce pas la nécessité qui pousse le non hasard a montré le bout de son nez ?

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  15. Michel : tes deux autres commentaires se sont chevauchés sur les miens en réponse au tien sur la citation de Léo Ferré, celui de Fardoise et Jeandler. Je ne vois pas en quoi la communication doit passer de "tronche à tronche", ton expression me donne l'impression qu'il faut absolument qu'il y ait confrontation entre grandes gueules, hors cela ne se programme pas, les grandes gueulent s'emportent quand elles doivent s'emporter sans le calculer au préalable, et si il y a intention, à mon avis ce ne sont plus les mots qui fusent, mais une bagarre qui démarre !!!

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  16. Cet océan de mots, à quoi sert-il ?

    À conforter nos égotismes ou à structurer notre vie sociale ?

    Je vois trop d'égos et point assez de vie sociale...

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  17. Michel : Mais, la vie sociale passe par les mots aussi !!! Ceci dit, je me retire de mon blog pour quelques heures pour aller promener mon égo dans la sphère sociale à l'encontre d'autres égos !!!

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  18. Houla ! je vois que tu gamberges sérieusement avec l'inconscient qui nous dicte des maux et patati et patata...
    Mais au fait ! Il y avait tellement de temps que je n'étais venu ici, que ça me fait drôle pour ne pas dire bizarre, d'un coup là, de te parler ! Il faut dire... pour ce que tu viens me voir aussi...! ! ! Mais je ne suis pas comme toi ! Je suis pôli MÔa, Mademoiselle Mathilde !
    Alors, nous disions donc que les mots qui nous habitent sont le fruit, non pas d'un conscient qui pourrait nous délivrer à chaque situation à laquelle nous sommes confrontés, de mots, voire de sons qui accompagnent nos dires, nos sentiments, nos ressentis, mais bel et bien le plus profond du moi qui s'exprime à travers le réel que nous habitons sans forcément le percevoir tous de la même manière. Point. A la ligne...
    Dans un premier temps, nous allons voir que ce réel auquel nous somme confrontés est en fait un compromis entre nous, êtres humains civilisés, pour que nous puissions cohabiter en bonne compagnie, si je puis dire ! Par exemple... Je suis invité chez des amis, je ne vais pas tout de suite "sauter" la maîtresse de maison sous prétexte qu'elle me plaît ou bien qu'elle a réalisé des profiterrolles succulents ( profiterrolles avec deux rr parce que j'en ai repris deux fois... et que la m...tresse de m...son était bonne aussi..)... Bon ! Où en étions-nous ! Mathilde ! Oui, vous là-bas au fond de l'amphi... Vous rêvez à quoi ?... Vous réfléchissiez...? Si vous le dites... c'est que vous le pansez... si nom, aqua bon que vous livre mon cou r pour que il noeud vous à porte riz yen ?...

    Mais c'est l'heure, la cloche sonne et je dois m'en aller...
    Bonne soirée à toutes et tous... Nous verrons demain le développement de cette question non dépourvue de sens...

    Mais, tu sais... Je n'en suis pas loin... De quoi ? Ben je ne sais plus ? Tu disais quoi déjà ?... J'avais peut-être peur de disparaître dans ce réel dont tu évoques ici, en filigrane, la présence ! La réalité n'est ni plus ni moins cet objet dont on ne peut nommer qu'avec des mots collégialement trouvés... et le réel, ben... nous y sommes constamment confrontés... Aïe ! Putain ! Mais ça fait pas rire ! je viens de me pincer l'index avec la lettre "R" du clavier... ça fait mal aussi le réel ! ! !Illusion, apparences, possibilités d'exercices à faire, à accomplir... Il y a tant et tant à dire sur ce R... ! J'ai pas dit ce soir ! Mais "sur ce R" !
    Mais c'est toujours comme ça que ça commence ! Sur un malentendu !
    Bon ! Il est tard et je n'ai pas pris mon goûter...

    Ciao Matilda...(8]
    Et Réfléchis bien... la lumièRe...RRRrrr ! ! !..(:]

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  19. Jeff : pour quelqu'un qui commence par dire que je gamberge, je constate, Réellement, que je ne suis pas la seule ! Ouf !!!
    Bon, mon absence sur ton blog est également bien réelle, mais momentanée !!!
    T'inquiète, quand je vais y revenir un peu plus en forme que je ne le suis actuellement, tu ne vas plus savoir comment faire pour arriver à tout lire ! Mes mots inutiles vont réellement venir envahir ton blog, mais pour l'instant, je tente de soigner mes maux. Ne m'en veux pas, et pour me faire pardonner, je serais bien capable de me lancer dans la confection de profiteroles !!!
    Continue donc à m'appeler mademoiselle aussi, ça ne coûte rien, ce n'est toujours qu'un mot !
    Pour l'essentiel, le corps...du commentaire, comme d'habitude tu as dis ce qu'il pouvait en être dit, je rajouterais comme à l'accoutumée, toi vif, toi homme aux neurones fonctionnant !!! Toi manger poisson au goûter ?
    Bises poissonnières mais, attention, fraiches quand même !!!

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  20. D'où... Jeter la corde au cou... Mais c'est bien compliqué tout ça qu'il vaut mieux trouver des mots convenables pour communiquer... ( sans jeux de mots ! )... Si tu n'as pas compris, tu n'as qu'à relire la fin de mon blablabla... :)

    Bises au poisson ? Bof... mais pourquoi pas après tout ! Nous venons tous de la mer...
    Bises carrées...(8[

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  21. Jeff : des mots convenables !!! pffoufff !!! Mais t'as qu'à dire que je ne suis pas polie tant que tu y es !!! Mais...tu l'as dis aussiiiii !!! Et croire que je ne comprends pas tout ce que tu dis jusqu'au bout, c'est me sous-estimer !!! Jeune Homme, comment ne pourrais-je pas comprendre tout ce que tu dis, nous avons le même rythme en matière de pensées !!! Match nul !!! Mais, qu'est-ce que je raconte, ce n'est pas une bagarre non plus, je n'ai aucune envie de me bagarrer avec toi, ni avec personne d'ailleurs, encore que je me verrais bien faire une bataille de coussins avec toi, mais ça c'est encore une autre histoire !!!
    Quoi, il n'est pas frais mon poisson ?
    Bin ouaih, t'as raison des bises carrées avec des yeux dans les coins pour être surs que cela ne puera pas trop !!!
    Quoi ?
    Tu veux d'autres bises plus jolies ?
    Des bises fleuries alors ?
    Mouaih, je te fais des bises fleuries comme ton blog !!! Et pi...c'est de saison !!!

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