Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

samedi 26 septembre 2009

Le plaisir à l'état de grâce


















Avez-vous déjà été subitement privé de quelque chose qui vous ravissait déjà en temps normal mais qui prend une dimension démesurée au moment des retrouvailles ?

Ce que nous croyons être des dûs, des habitudes, des acquis ne sont jamais que des privilèges dont il est essentiel d'en reconnaitre et d'en mesurer leurs valeurs infinies dans les moindres détails pour conserver l'essence même du plaisir à l'état de grâce !
Je ne dresserai aucune liste car elle ne pourrait être que non exhaustive.
Je préfère avoir la malice de vous laisser imaginer ce dont vous avez été amputé à un moment donné dans votre existence en vous replongeant du coup dans la joie émergente de la réconciliation avec l'environnement qui vous convenait à cet instant précis, que dis-je, qui vous enveloppait d'une chaleur douce et réconfortante !

Pitié, n'attendons jamais d'être empêché de faire pour savourer à 300% les gracieuses futilités qui réchauffent nos petites vies.


Mathilde Primavera.

6 commentaires:

  1. Au cours des deux dernières années, privée pour un temps d'abord d'un bras et ensuite d'un pied (eh oui, je suis sacrément distraite), j'avoue que les retrouvailles se sont faites progressivement et ma réconciliation avec mes parties de corps temporairement inopérantes m'a donné, vis à vis de mon bras et de ma cheville, une considération et une prévenance dont je ne me serais jamais crue capable. Est ce à dire pour autant que tout ce qui se trouve entre les deux jouit des mêmes (m'aime) attentions ??? Il faudrait que je m'entretienne avec : mes côtes, mon foie, mon bassin, mes fémurs, ..... C'est à voir. Quoi qu'il en soit, le miracle de voir fonctionner à nouveau son épaule suite au talent d'une délicate kinée conjugué avec un rageuse mais néanmoins précautionneuse opiniâtreté est définitivement délectable. Le serait-il tant qu'on se casse la jambe après? Attention les zouzous !

    RépondreSupprimer
  2. Admirable, j'aime m'entretenir avec des personnes qui comprennent les sujets qui me poussent à la réflexion ! Malheureusement, j'ai aussi pensé à vous en écrivant ce texte et même si jusqu'à présent il n'y avait point votre sublime commentaire, je savais à l'avance ô combien le bon fonctionnement de vos membres est devenu pour ainsi dire quasi un miracle, une bénédiction à tout jamais, fort apprécié enfin à sa juste valeur !Heureusement, nous n'avons pas à nous inquiéter pour tout et pour rien et tant que le mal n'existe pas il n'y a pas lieu non plus de s'émerveiller bêtement sur chacun de nos organes ! ça deviendrait ridicule et une grosse perte de temps pour tout le reste. Ceci ci étant dit, n'oublions jamais quand nous allons bien de nous délecter de cet état de grâce !

    RépondreSupprimer
  3. cri se cri tique13 octobre 2009 à 09:39

    En me relisant je vois que j'ai les doigts en mousse et la volonté aigue aujourd'hui !

    RépondreSupprimer
  4. Mathilde, ma belle, depuis ce matin je me mange le cerveau avec mes fautes de frappe et mes mauvaises rédactions ! Pourrais tu, je te prie, remplacer l'écrit ci dessus par celui ci dessous corrigé des scories qui me gonflent. Je te remercie ma belle. A ntoer que du coup, mon battage de coulpe est à supprimer. Pardon et merci.

    VOILA LE NOUVEAU TEXTE CORRIGE. MERCI

    C'est vrai que j'ai fait un peu de "criocentrisme", mais il est d'autres choses dont on se trouve subitement privées et qui me semblent gravissime, c'est pourquoi je ne les avais pas abordées. Cela n'enlève rien à mon admiration pour les capacités physiques dont souvent on ne mesure pas à quel point elles sont prodigieuses. Mais le manque essentiel dont je n'avais pas parlé, c'est celui qui se creuse après une privation autoritaire :l'incapacité à parler, comme en ce moment la presse Italienne, celle de voter, celle de donner son avis à contrario de ce que tu fais avec cette intime et néanmoins publique tribune. Bref, je ne fais pas référence à des privations d'état auxquelles on est plus ou moins contraint à une résignation économe, mais à des confiscations de droits qui ne peuvent et ne doivent que soulever la révolte,la riposte, et la solidarité envers ceux qui sont bafoués. Matin Brun nous le raconte bien et simplement. Ce fanzine doit aiguiser notre vigilance. Mathilde, tu as le don d'éveiller les puissances de vie. Bienplusquedesmots est un lieu salutaire. Je t'embrasse

    RépondreSupprimer
  5. MERCI MA BELLE !!!!!!!!! Bienplusquedesmots est salutaire et Mathilde salvatrice ! Bises

    RépondreSupprimer
  6. Vous aussi Cri vous êtes salvatrice ! Ah quand la création de votre propre blog ? Je ne plaisante pas !
    Bises

    RépondreSupprimer