Ne rien calculer !
"Si dans 3 jours il ne m'a pas appelé..."
"Si je me montre trop affectueux elle va croire..."
"Si je le vois demain..."
"Si elle ne peut pas..."
Autant de "si", d'hypothèses, de calculs interminables dont une liste ne pourrait être que non exhaustive !
Mais si jamais, justement, vous vous posez un million de questions, vous passez la plus grande majorité de votre temps à parler de l'autre avec votre meilleur(e) ami(e), vous pouvez, d'ores et déjà, commencer le deuil d'un avorton d'histoire.
Oh, vous pourrez toujours être optimiste en supposant que cela va évoluer, s'arranger.
Mais, vous ne ferez qu'aggraver votre cas.
De telles situations inconfortables peuvent vous convenir par peur d'engagement de VOTRE part, parce-que vous craigniez plus que tout la solitude, car votre état amoureux a pris l'ascendant sur le courage de rompre, ou encore, parce-que votre orgueil vous pousse à avoir le dernier mot.
Mais, tout cela ne restera qu'une histoire que vous ne racontez qu'à vous-même !
En réalité, elle n'existe pas car elle reste indéfinissable. Personne ne pourra concrètement la nommer.
En revanche, si vos élans mutuels sont spontanés et simultanés, si vos amis commencent à se plaindre de moins, ou plus, vous voir, alors là, c'est que vous avez, certainement, reçu la bénédiction des Dieux !
Mathilde Primavera.
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