Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

mercredi 22 juillet 2009

Renaissance

















Bleu P.T.T. !
Oui, c'est bien ça.
Il eu une époque où cette administration utilisait cette couleur, pas vraiment flatteuse, pour la représenter.
Et, c'est précisément de cette teinte que les vieux volets de cet hôtel kitch sont recouverts.
Mais, quelle importance puisque son côté désuet participe aux souvenirs du passé vous mettant dans l'état d'esprit d'un enfant avec son lot d'insouciance, conjuguant uniquement au présent, mais s'ouvrant aussi, malgré lui, vers tous les futurs possibles.
Les heures extensibles sont les supports de votre concentration, de vos méditations et de vos rêveries.
Vous vivez à nouveau dans la simplicité de votre respiration naturellement calme et régulière, vous retrouvez la pensée et le geste justes, vous devenez même créatif.
Le moindre chant d'oiseau et les nombreux papillons vous émerveillent, quand vous ne riez pas bêtement de vous surprendre à observer les fourmis, comme lorsque vous aviez 4 ans !
Vous retrouvez votre vrai rythme biologique sans aucune contrainte de quoi que ce soit et cet état contemplatif n'a de cesse de vous baigner dans une constante nonchalance, aussi douce et caressante qu'un conte raconté mélodieusement, avant de vous plonger dans un sommeil profond et douillet.
Les délices de cette vague ondulant de votre tête jusqu'à vos pieds, et ce, du matin au soir, vous récompensent du dur labeur gagné à la sueur de votre front, entrainé lui-même par un processus infernal fait principalement de devoirs et d'obligations, hors congés payés.
Mais, quel dommage qu'il faille en baver, la plupart du temps, pour pouvoir autant savourer ces moments toujours trop courts et tellement plus proches de notre véritable nature.
Nos constructions mentales et physiques pour nous maintenir en vie effeuillent jour après jour les pages vierges de notre enfance.
Vouloir en préserver quelques unes est, pourtant, comme renaître un peu de ses cendres, après avoir été consumés par les abîmes de la vie.


Mathilde Primavera.

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