L'autre ne doit pas être une béquille mais un plus.
S'il est hors de question de jouer aux "psy", il n'est pas interdit non plus de s'entraider, de s'épauler, de s'écouter et de se conseiller mutuellement.
Par contre, si un homme ou une femme ne vous confie jamais ce qui le ou la tracasse ce n'est pas forcément la garantie de vouloir préserver son ou sa partenaire.
Cela peut être, aussi, une "jolie" manière pour ne pas s'impliquer dans la relation, pour vous mettre en retrait et dont la seule motivation pourrait être que vous puissiez glisser sous ses draps, mais, pas dans sa vie.
Alors, afin de ne pas déformer le vrai sens du sentiment amoureux, ayons le courage de glisser des draps jusqu'à la porte de sortie, en faisant le choix d'entretenir, pour commencer, une bonne relation avec soi-même !
Oh, nous pourrons toujours nous contenter d'une relation bancale, insatisfaisante, frustrante.
Nous pouvons même aller jusqu'à ne pas voir que nous sommes enchainés à un lien qui ne porte, pourtant, même plus de nom, tellement tout cela est inqualifiable et que ça n'existe même pas dans le dictionnaire. Notre plus grande créativité pour le nommer n'en restera pas moins qu'une vague appellation qui sonnera, de toute façon, toujours faux dans la plus pure de nos bouches.
Par contre, il serait inconvenant d'accuser, outre mesure, l'autre d'avoir commis ce que nous considérons être des outrages.
Le plus gros mensonge c'est toujours à nous que nous le devons avant tout puisque nous ne faisons que mentir principalement à nous-mêmes.
La misère affective nous pousse tous, un jour ou l'autre, à jouer le rôle des "Pinocchio" de l'amour.
Mais, ne nous blâmons pas trop !
L'espoir dans tout ce bric à brac c'est que, pour quelques-uns d'entre nous,et ce malgré quelques égratignures, nous accorderons toujours beaucoup de crédit à un sentiment incontestablement et intemporellement noble.
Mathilde Primavera.
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