Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

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Ici c'est le printemps toute l'année !!!

vendredi 11 décembre 2009

Dites au revoir à la lune
























Je vous aurais bien décroché la véritable lune
Si seulement j'avais eu le moindre petit tabouret
Et que je ne m'étais pas perdue dans les grandes dunes
A la recherche de mon deuxième superbe soulier

C'est qu'il y en a du sable fin et mou vers Le Pilat
Et de Bordeaux jusqu'à mon blog de longs kilomètres
Je n'ai plus vraiment de force je suis toute raplapla
A la place je vous ai ramené mon podomètre

Ne faites pas cette tête il est gorgé de soleil
Et puis hier la lune s'est cassée la margoulette
Ils vont la réparer ça va être une merveille
Et pour éclairer vos nuits j'ai volé des allumettes




Mathilde Primavera.

14 commentaires:

  1. bonjour. C'est tout joli ça ! et ça fait penser à du Prévert. Oui du Prévert

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  2. « Bonjour Mathilde. »
    « Au revoir la lune. »

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  3. Euh Robert, ej suis tout cofuse, enfi je veux dire, euh je veux dire je suis toute confuse d'être comparée à Prévert, mais n'est-ce pas un peu irrévérencieux pour le grand Jacques ?

    Bonjour mon petit Avignon, je remarque que vos parents vous ont très bien éduqué, mais il va falloir à l'avenir que vous vous affirmiez en déployant un peu plus de vocabulaire pour exprimer tout ce que vous aimeriez dire entre un bonjour à la dame et un au revoir à une autre, c'est plus sain pour votre développement personnel, si vous voulez arriver à l'âge adulte avec un bon potentiel !
    Au revoir mon garçon.

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  4. La margoulette (et bien d'autres encore) était un mot de ma mère. Et quand j'étais petit, hissé sur un tabouret, elle me lavait la dite margoulette avant de s'attaquer à la lune, simplement changeant de main. Pas très rassuré, le môminet, sur le tabouret! Il boîtait un peu d'une patte et le passage d'une oreille l'autre, le faisait tanguer et l'enfant de se tenir aux branches.

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  5. Ma~ => Les certitudes tuent le jeu...
    Vous pouvez me torturer, je ne dirai rien.

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  6. ben, en venant lire Michel je vois que mon commentaire matinal, admirant la virtuosité (et la pensée derrière) de la versification s'est évanoui

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  7. @Jeandler : à vous je ne vous poserais même pas la question si vous avez un blog sur lequel vous écrivez, car je connais la réponse et c'est oui. Heureusement du reste, il aurait été dommage que nous ne puissions pas profiter d'un si joli regard et d'une si belle plume. Je me suis permise de m'y promener un peu car j'apprécie vos commentaires sur les diverses excellentes publications de nos amis avignonnais et j'avoue que votre style remarquable ne me laisse pas indifférente. Aussi, votre passage ici est un honneur pour moi, confirmé par un commentaire délicieux.

    @Avignon : vous taire, je rie doucement. Depuis quand Monsieur Avignon se tait ? Il serait regrettable de nous priver de vos remarquables réflexions un peu partout dans les environs et sur votre propre blog ! Vous souhaiteriez donc une frustration collective ? Voyons, voyons, soyez raisonnable et continuez à faire le bavard.

    @Brigetoun : je ne sais pas où me mettre devant de telles éloges, ces mots écrits noir sur blanc venant de vous me touchent et ça me met aussi la pression car j'espère ne pas vous décevoir par la suite.
    Votre commentaire de ce matin évanoui ?
    Faut-il que je porte plainte contre l'hébergeur du blog pour outrage à personne de qualité ?

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  8. C'est toi qui as écrit ça? Je suis épatée.
    C'est très très très joli.
    Ah vraiment j'aime !

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  9. Ben oui c'est moi, là tu as failli me vexer Nathalie, si je signe Mathilde Primavera c'est que c'est moi bien évidemment. Il m'est déjà arrivé de publier des poèmes entiers ou des extraits, ou encore des citations d'illustres auteurs que je ne n'oublie jamais de mentionner en gras. Pourquoi n'aurais-je pas pu écrire ça ? C'est d'autant plus drôle que ton compliment qui me va droit au cœur vient contredire ce que je pensais moi-même du "poème" en me disant, c'est nul mais j'assume je publie quand même. Je pars de l'idée que j'ai en tête, puis je ne réfléchis pas, le stylo glisse tout seul sur le papier avant de m'endormir, ou peu de temps après m'être levée. Je peux rarement écrire à une autre heure de la journée d'un trait, d'une manière très spontanée, sauf bien-sur pour les commentaires, où je ne réfléchis pas non plus.
    Voilà, tu es toute a fait assurée maintenant de l'authenticité du texte par ma main et désormais tout le monde (ou presque) est au courant que je ne réfléchis pas, pouvant laisser penser que je suis une pauvre idiote. Mais ce n'est pas grave, ça aussi j'assume !

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  10. Ben, dites donc!
    Je reste toute ébaubie devant un texte mêlant avec autant de grâce et d'élégance, le réel et le virtuel, le rêve et la vraie vie, la fantaisie enfantine et la sagesse de l'adulte.

    Un immense bravo, Mathilde, pour ce joli rayon de lune!

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  11. Re-l'Epamine qui a oublié de dire combien l'image que vous avez choisie est belle!

    Une illustration qui aurait plu, sans aucun doute, au petit Prince de Saint-Exupéry!

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  12. Et "bin" dis-donc, j'en ai de la chance d'avoir des lecteurs qui non seulement sont fidèles mais en plus qui ont l'air d'apprécier cette publication . Je vais finir par penser que ce "poème" n'est pas trop nul finalement.
    Je défends à la rêverie enfantine de me quitter, sinon je ne serais plus Mathilde. Le jour où je perds définitivement ça et mon sens de l'humour, je suis une femme morte !
    Ce n'est pas moi qui ai choisi l'image, mais l'image qui m'a choisie. Je l'avais depuis très longtemps dans mon ordinateur, une des premières que j'ai capturé sur le net avec mon lasso magique et quand j'ai écrit ce texte avant de me coucher je me suis relevée par la suite pour chercher une image sur la lune et j'en ai trouvé aucune qui me faisait tilt. Au petit matin, tout était clair, je l'avais déjà l'image, cachée quelque part dans mes fichiers, traumatisée par ma capture. A présent elle est libérée.
    Quant au Petit Prince, c'est mon copain.

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  13. Finalement, je ne sais pas si c'est vraiment le moment de dire au revoir à la lune. En effet, elle symbolise la fécondité et c'est bein maintenant qu'il faut la dorlotter (enfin, je dis ça parce que dans l'instant je m'incarne en Madame Cro Magnon) car on ne sait jamais, peut être que les jours ne redeviendront plus jamais longs et que la nature ne nous donnera plus ces petites et délicieuses pousses, ces délectables et juteux fruits. Pour ma part, je fais toujours très attention à la lune. Et d'autres aussi car vois-tu, la chandeleur, fête de la renaissance de la nature qui renaît(c'est la première au sortir de l'hiver, au moment où la nature commence à frissonner, à frémir. Secrètement les choses bougent, se fête en faisant des crèpes. Or, que sont ces galettes? Un disque qui symbolise la lune et histoire de le monter à l'exponentielle, la galette est faite avec du lait, de la farine et des oeufs ... ma foi, quels symboles plus criants de la fécondité pourraient ils être utilisés? En outre, et je bouclerai avec ça, si la fête de Paques, flamboyante vénération de la renaissance de la nature et remerciement à ses cadeaux (au point qu'on sacrifie des agneaux quand même ! )est-elle mobile car sa date est fixée en fonction des pleines lunes qui suivent ... la Chandeleur. Ah ! discrète fête où l'on vénère un discret astre réputé mort. Pour ma part, Mathilde, je crie VIVE LA LUNE !

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