Bien plus que des mots...: Du saut à la chute

jeudi 20 octobre 2011

Du saut à la chute

Une chute profonde mène souvent vers le plus grand bonheur.
William Shakespeare

Mathilde Primavera.

8 commentaires:

Michelaise20 octobre 2011 à 11:19
Que voilà une séquence bien construite Mathilde !!! et drôle en plus !
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Pastelle20 octobre 2011 à 11:38
Une superbe série, de la beauté qui n'oublie pas l'humour.
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maia20 octobre 2011 à 20:14
Série absolument géniale!
Un sot, deux mous, tondent...
oh pardon
Un son, deux motos,
oh flûte
un seau, deux moutons,
zut
un saut de mutants
bon je recommence
assaut, deux mi-temps
Rien à faire, j'abandonne le jeu de saut de moutons!
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Marisol21 octobre 2011 à 01:51
Une incroyable série dont j'aime autant la diversité que l'humour ou la poésie !
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MATHILDE PRIMAVERA24 octobre 2011 à 22:08
Michelaise : il était hors de question que ce soit triste, ou pire...macabre !!! Si le capitaine Haddock se casse vraiment la figure, on sait que dans les BD les personnages même avec 15.000 bandelettes ne risquent rien, il finissent toujours par péter le feu !!!
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MATHILDE PRIMAVERA24 octobre 2011 à 22:10
Pastelle : ah...choisir de belles images est un exercice de toute façon très plaisant !!! Cela ne relève d'aucune ingéniosité, hormis celle du photographe, juste un peu de recherche !!!
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MATHILDE PRIMAVERA24 octobre 2011 à 22:11
Maia : vous avez un réel talent pour jouer avec les mots !!! ;) Je vous embrasse !!!
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MATHILDE PRIMAVERA24 octobre 2011 à 22:12
Marisol : tout d'abord bienvenue sur mon blog !!! Merci d'y avoir vu aussi de la poésie, j'y suis très sensible !!!
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Le Jeu

Dans des fauteuils fanés des courtisanes vieilles,
Pâles, le sourcil peint, l'oeil câlin et fatal,
Minaudant, et faisant de leurs maigres oreilles
Tomber un cliquetis de pierre et de métal;
Autour des verts tapis des visages sans lèvre,
Des lèvres sans couleur, des mâchoires sans dent,
Et des doigts convulsés d'une infernale fièvre,
Fouillant la poche vide ou le sein palpitant;
Sous de sales plafonds un rang de pâles lustres
Et d'énormes quinquets projetant leurs lueurs
Sur des fronts ténébreux de poètes illustres
Qui viennent gaspiller leurs sanglantes sueurs;
Voilà le noir tableau qu'en un rêve nocturne
Je vis se dérouler sous mon oeil clairvoyant.
Moi-même, dans un coin de l'antre taciturne,
Je me vis accoudé, froid, muet, enviant,
Enviant de ces gens la passion tenace,
De ces vieilles putains la funèbre gaieté,
Et tous gaillardement trafiquant à ma face,
L'un de son vieil honneur, l'autre de sa beauté!
Et mon coeur s'effraya d'envier maint pauvre homme
Courant avec ferveur à l'abîme béant,
Et qui, soûl de son sang, préférerait en somme
La douleur à la mort et l'enfer au néant!

Charles Baudelaire

Paroles de "Ah que la vie est belle !!!"

Des roses de cristal
Crissent et s´amollissent.
Mon amour sans rival
Murmure des délices.
Il prend ma taille ronde
Et ronronne sur elle.
Pour jouer, je lui gronde
Des menaces cruelles.
L´opéra vermeil
S´échappant du laser
Emplit l´air de soleil
Et d´ombres passagères.

Ah, que la vie est belle.
Soudain, elle éblouit,
Comme un battement d´ailes
D´oiseau de paradis.

Ah, que la vie est belle,
Quelquefois pour un rien,
La divine immortelle,
Dans le mal et le bien.
On marche dans l´hiver
Brillant comme une abeille,
Brillant comme un éclair
Qui dure et émerveille.
La joie vous souffle au cœur.
On chérit l´univers
Comme un enfant de chœur
Son dieu d´éther et de chair.
Loin des bombes et des balles,
Goulu comme un bébé,
Sensuel on inhale
La fumée adorée.

Ah, que la vie est belle.
Soudaine, elle éblouit,
Comme un battement d´ailes
D´oiseau de paradis.

Ah, que la vie est belle,
Quelquefois pour un rien,
La divine immortelle,
Dans le mal et le bien.
Sans rien chercher, je trouve,
Au détour d´un instant,
Une euphorie de louve,
Un amour de Satan.
Après de sombres heures,
Plus doux sont ces moments
Où l´on crie de bonheur
Comme un petit enfant.
Encore les baisers,
Vie secrète et changeante,
Je saurai te donner
Mon âme si méchante.

Ah, que la vie est belle.
Soudain, elle éblouit,
Comme un battement d´ailes
D´oiseau de paradis.

Ah, que la vie est belle,
Quelquefois pour un rien,
La divine immortelle
Dans le mal et le bien.

Brigitte Fontaine

La vérité révélée au grand jour !!!

D’ailleurs, il faut que je vous l’avoue, le portrait de moi ci-dessus est un leurre ! Maintenant que mon amie Cri De La Vallée a fait circuler sur tout le net des clichés de notre dernière sortie pour le Sabbat, montrant clairement mon véritable moyen de transport, ainsi que mon bâton de sorcière, je suis bien obligée de dévoiler mon vrai visage au grand jour, sans compter que je prône toujours la clarté !!! Vous noterez que mes yeux changent de couleur, suivant si je suis détendue, ou sur le qui vive, concentrée sur mes prochaines incantations !!!

Devise de la dame à la licorne

Lisabuzz.com parle de Bien plus que des mots : Nous autres français sommes bien égoïstes. Lorsqu un pays dispose d un blog comme Bien plus que des mots, il devrait le traduire en anglais, italien, espagnol, japonnais, chinois etc... que le reste du monde en profite. D ailleurs, Mathilde Primavera mérite un auditoire bien plus large que 60 millions d internautes (plus quelques belges, suisses, quebecois). En tous cas, j adore Bien plus que des mots et je suis loin d être seule ! signé http://blog.lisabuzz.com

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

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Du saut à la chute

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