Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

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Ici c'est le printemps toute l'année !!!

mardi 19 janvier 2010

Ne jamais se fier aux apparences












































A quoi pensez-vous Mesdames, Messieurs, quand vous apercevez quelqu'un tout seul ?
Le plaignez-vous de sa certaine solitude ?
L'imaginez-vous en train de stationner pour une raison qui vous échappe, ou au contraire vous abandonnez-vous très facilement dans un scénario digne d'un film à suspens ?
Ne se pourrait-il pas qu'il puisse aussi, dans un élan d'impatience, être arrivé en avance à un rendez-vous ?
Pour voir qui ?
Moi j'ai ma petite idée, mais je ne suis pas vous.
Alors, qu'en dites-vous ?



Photos et texte de Mathilde Primavera.

23 commentaires:

  1. je me demande si je peux avoir l'outrecuidance de me sentir semblable

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  2. cri de la vallée19 janvier 2010 à 09:47

    Tout dépend du jour, ma belle !
    Si ça tombe un jour où je suis vaincue par définition (la mienne), peut-être même ne verrai-je pas le ou la solitaire, si je suis d'humeur chafouine, je me dirai, pauvre cloche, tu peux toujours attendre, et s'il ou elle est trop beau ou belle, je me dirai qu'il y a une justice. Donc, implicitement, je vois le lapin. Si c'est un ou une jeune, je me dirai : que c'est beau ! Si c'est une personne âgée, je penserai que c'est touchant parce que je l'envisagerai par rapport à son Autre, peut-être mort si la personne n'a pas toute sa conscience, si c'est un ami, j'irai attendre avec lui. Tous les cas de figure sont possibles. Mais c'est vrai que c'est le début d'une histoire, l'attente ...

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  3. Il dit : j'erre
    Limaille fer
    Pauvre amant
    D'un aimant

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  4. Mathilde, tu nous joues Le Port de l'angoisse ? sourire...

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  5. Quelle belle photo ! Il a une bonne "bouille" ce nounours ! Et il s'appelle comment ? Mais je trouve qu'il a l'air "bien" seul !... Tout seul, je ne sais pas !
    Ne jamais se fier aux apparences ! J'adhère et je suis d'accord avec toi ! Bien sûr ! Tu ferais pas un peu comme moi toi aussi ! Enfoncer des portes ouvertes ?...:))) Qui se fie aux apparences ? Moi ? Mais oui, bien sûr ! C'est une des choses à laquelle il est difficile de se débarrasser ! Les représentations collent à la peau comme le chewing-gum à la semelle de la chaussure ( je sais... un peu léger comme représentation ! )...
    Une personne toute seule... J'en pense... Est-ce un choix, un rendez-vous ou une personne... seule ?...:)

    Bises...:)
    Je come back pour développer tout à l'heure !...

    Bises mathilde...:)
    Tout seul ou seul ?...

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  6. Cri de la vallée : je suis bien d'accord avec toi, si l'attente n'existait pas on ne pourrait pas commencer par "il était une fois..." pour débuter une histoire, où nous sommes toujours impatients d'en connaitre le développement et le dénouement ! Je vois que tu as déjà envisagé pas mal de cas de figures concernant cette attente, mais pour ma part je n'en dévoilerai pas, ou pas encore ma vision, après tout j'ai le droit d'avoir la curiosité de ce que vous pourriez en dire, alors j'attends !

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  7. Avignon : un romantique qui a le sens de l'humour ! ça existe ? Les deux à la fois en plus ? Bèh il faut croire que oui ! Bonne nouvelle !

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  8. Lou : mais non, c'est trop léger "le port de l'angoisse", ça serait plutôt "psychose" de Hickhock mon cher ! Voyons, voyons, je ne fais pas les choses à moitié, autant taper très fort d'entrée !

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  9. Jeff : c'est vrai ça, maintenant que tu le dis j'aurais pu lui trouver un petit nom, je ne sais pas moi, je dirais comme ça d'emblée "Jules" ? Oui, ça lui va bien je trouve, j'opte pour "Jules" !
    Pas de soucis, reviens donc nous faire un commentaire pas à piquer des vers, ou si tu préfères l'effectuer en vers, c'est toi qui vois !
    A plus tard alors !

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  10. Mat': pourquoi la vue de quelqu'un de "seul" devrait nous faire penser ? Moi, j'aime bien me balader seul. Dois-je pour autant susciter les interrogations de ceux qui me croisent ?

    Pour revenir sur "les histoires d'amour". Je m'explique. "Historiser" une relation, un sentiment c'est déjà le mettre dans le temporel, le dicible, le "vécu-analysé". Et en ce sens c'est l'évanouissement de ce qui selon moi est l'amour. Comment dire ? Relis la description de "La première gorgée de bière" de Delerm. Tout est dans le non-écrit,le non-dit. Lorsque tu analyses et décortiques le plaisir que tu viens d'avoir c'est qu'il est déjà passé...Te reste cette belle histoire. Ce bon moment de plénitude, de repos, de satisfction. Mais ce n'est plus le plaisir. C'est tout à la fois son regret et son envie. J'ai été souvent amoureux mais je ne me le suis jamais dit. Et lorsque j'ai réalisé que je l'étais. C'était trop tard...Quelque chose s'était cassé. Bon, il me faudrait des heures pour expliquer. Et puis tu me fais m'interroger. Suis-je toujours amoureux ? Pas bonne la question...sourire...

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  11. Il est vu sous deux angles bien différents,
    le nounours...

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  12. Lou : on ne se pose pas toujours de question en croisant une personne seule, encore qu'on peut toujours se demander où va cette personne, à quoi pense-t-elle ? En revanche, il n'est pas rare de regarder quelqu'un qui attend en se posant des questions, ou en étant interpelé juste par cette vision ! Justement, parce-que la personne ATTEND ! Tout est là ! Et comme nous sommes curieux de nature pour ne pas dire médisants pour certaines personnes, on aimerait bien savoir ce qu'elle attend, des fois que nous serions pas au courant de quelque chose et du coup que nous risquerions de rater !
    S'il y a toujours eu des personnes seules et ça ne risque pas de s'arrêter avec rien que 14 millions de célibataires en France et 170 millions dans l'union européenne, qui ne se baladent d'ailleurs pas forcément seuls, préférant l'isolement à la maison, ou la balade en groupe, ce phénomène social à l'ampleur banalisée n'en reste pas moins un sujet sensible et souvent chez les personnes vivant en couple il existe le sentiment d'un dysfonctionnement chez ces célibataires qui du coup se sentent "anormaux". Si la normalité n'existe pas, des millénaires à prôner les bienfaits du mariage n'encouragent pas forcément les âmes seules à se sentir à l'aise, faisant ressentir même quelques fois chez les autres congénères, une espèce de pitié insupportable vis à vis de leurs compères en solo ! La société a évolué et est en train de payer les revers des années 70 avec la libération sexuelle et l'affirmation des femmes, les années 80 avec le Sida pour ne citer que cela faisant modifier toutes les valeurs du "couple", où après avoir testé tout ce qui était possible, l'individu se retrouve avec un idéal élevé, exigeant, refusant tout compromis insupportable le rendant plus libre mais aussi plus seul ! Si l'adage il vaut mieux être seul que mal accompagné fait partie de mon vocabulaire, l'état amoureux fait également partie de mes rêves et je ne pense pas être la seule ! Mais pour que les choses existent, pour qu'on ait cette conscience, il faut nommer les choses et ne pas avoir peur d'en parler ! Même si vous avez évoqué à votre façon la nostalgie et le fantasme, parler d'un état de fait comme l'amour qu'on est en train de vivre ne le fait pas mourir bien au contraire.
    Sinon pas besoin de se demander si on amoureux ou pas, ce n'est pas un questionnement qui donne la réponse, mais l'état à lui seul dans lequel on se trouve lorsqu'on y est qui n'est même plus une réponse, mais une évidence !
    Quoi de plus beau que cet état lorsqu'il est partagé ?
    A mon sens, rien !

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  13. Tu vois la représentation que tu as de moi...:) Un commentaire pas piqué des vers ! ! !
    Hé bien non ! je vais faire mon caractériel et ne vais pas commenter ! Ou plutôt si... Au sujet de ton "nounours" !
    Jules, je trouve que ça ne lui va pas si mal que ça après tout ! Moi, j'aurais bien vu Léon ou Gontrand ! ! !...:)))
    Quant à la solitude...
    N'est ( naît ) seul que celui qui à envie de ( en vide ) l'être !

    Bises Mathilde !...;)

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  14. Avignon : Oui je peux répéter la question : "alors, qu'en dites-vous ?"

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  15. Nounours : oui le nounours est vu sur des angles bien différents, Cri de la Vallée s'est rapprochée à un moment donné du mien et Avignon est tombé pile poil dans le mil ! D'ailleurs, ce nounours que je pourrais appeler "Jules" peut être aussi une fille qui pourrait se prénommer "Juliette" ! L'angle est plus droit là ?

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  16. Jeff : je suis assez d'accord avec ton décodage lacanien, car effectivement pour que les choses existent encore une fois, il faut les vouloir, les rêver, c'est une condition incontournable, alors quelque part, oui, on se programme d'une certaine façon à vivre, ou non, certaines choses.
    Jeff, sinon tout va bien ? C'est la première fois que tu fais un commentaire si court, j'espère qu'il ne va pas re-neiger à cause de cela !
    Bises, car tu as dit que tu repasserais et tu es repassé, ça c'est bien, et je m'en fiche de savoir réellement si ton commentaire fait un mot, ou 30 lignes ! Du pur plaisir toujours que de lire tous ces commentaires de tous les horizons avec des personnalités si différentes à chaque fois !

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  17. Bahhh Mathilde ! Pour une fois que je ne m'étale pas sur la toile ! ! !
    Mais mon "néant vide" et "envie de l'être", tu trouves vraiment que c'est lacanien ?...:)
    Tous ces mots que nous employons tous les jours comme pour dire "Tiens, passe-moi le sel !", "alors, comment ça va ?", "On dirait qu'il va pleuvoir !"... Je touve que c'est tellement intéressant de les tordre dans tous les sens et d'essayer dans extraire toutes les saveurs...
    Au sujet de pur plaisir, ça en est un de lire tes paroles, commentaires sur mon blog... Tu y as apporté ta vie et ton humour... et ça me donne envie de continuer à m'amuser !

    Bises Mathilde...
    Excuse-moi pour mes déformations.... professionnelles...! ( Ben oui quand même ! ! !... 'suis pas si déformé que ça quand même... ni excentrique... nespa Mathilde...;)))...)

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  18. Jeff : l'excentricité chez moi est synonyme "d'artiste", tu devrais te sentir flatté !!! Mais j'ai toujours du mal à faire un compliment directement ! Voilà, pour la petite histoire, ça en fait des histoires autour des blogs hein ? Mais pas môches, alors tant mieux !

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  19. Jeff : pardon, j'allais oublié les bises, bises alors !

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  20. Mathilde, vous pensez trop ! sourire...

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  21. Lou : vous aussi vous trouvez ? Ma psy pense comme vous également ! rires !

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