Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!
lundi 4 janvier 2010
Lhasa de Sela
Je n'avais pas l'intention de publier quoi que ce soit aujourd'hui, mais je ne pouvais pas ne pas rendre hommage à Lhasa de Sela, là immédiatement, à l'annonce de son décès, à même pas 40 ans, à la suite de cette saloperie de maladie ! Elle est la première chanteuse que j'ai entendu en arrivant sur Avignon, coup de foudre immédiat pour cette voix, ses paroles, cette musique, libérant certains de mes démons pour laisser la place à un nouvel espace à reconstruire à l'époque. Comment voulez-vous que je ne sois pas attachée à elle ? Comment voulez-vous que je ne sois pas triste ?
Je la connaissais mal même si j'ai dû l'entendre au Délirium où je me rends parfois. Je l'ai peut-être vue sur scène à Paris, à l'Européen, où j'étais allé écouter les musiciens de Bratsh à qui elle s'était jointe.
Plein d'airs à écouter sur ce blog ! Et de jolies photos. C'est Juan Bautista le beau toréador ?
Et dire que le titre de ton blog m'invite au silence... ! J'ai découvert cet artiste il y a quelques mois à peine et j'ai été tout de suite comme emporté dans un monde de rêveries, de sonorités qui apaisent et amènent à se découvrir avec plus d'humilité ! A vrai dire...: La personne qui m'a faite découvrir cette musique anime avec moi un atelier où les enfants qui ont du mal à s'exprimer par la parole ont été transportés par cette voix profonde, douce, envoûtante...! Je me souviens d'un pur moment de bonheur pour tous où les enfants parlaient avec des gestes, exprimaient leur sensibilité avec seulement le mouvement de leur main...leur yeux et un magnifique sourire ! Comment ne pas me rappeller maintenant de la magie et du talent de Lhasa de Sela qui transportent l'autre avec sensibilité et humilité, joie et maintenant, désormais, tristesse ! La vie est belle mathilde... mais elle est dure aussi, impitoyable...!
Merci d'évoquer ici cet artiste américano-mexicaine...
N Tenía conocimiento de esa mujer talentosa. ¡¡Qué hermosa voz! Escucharla puesto que me dio, y que ese cáncer terrible que nuestro despoje un cuerpo y una voz inigualable. Un beso para ti Matilda.
Lou Ravi : Comment ? Vous fréquentez le délirium à l'occasion ? Donc, si ça se trouve nous nous connaissons de vue ? J'ai beaucoup fréquenté ce lieu à une époque mais je m'y rend que très rarement maintenant, à part dernièrement pour le 31 décembre 2009 ! Il y a effectivement beaucoup de chance que vous l'ayez entendu plus d'une fois dans ce lieu, d'ailleurs c'est là, la première fois que je l'ai entendue lors d'une soirée privée, elle passait en fond musical programmée en boucle sur l'ordinateur ! Non ce n'est pas Juan Bautista le beau torero, j'ai su son nom, et puis je l'ai oublié, j'ai rarement la mémoire des noms malheureusement. Juan Bautista est blond, ou châtain clair, si moi-même je ne confonds pas ! Cela m'intrigue beaucoup Monsieur Ravi que vous ayez pu fréquenter cet endroit (je reviens au Délirium), ça m'intrigue vraiment, vraiment beaucoup !
Jeff je comprends que des enfants autistes, ou à la limite de l'autisme ait pu avoir envie de s'exprimer après l'avoir entendu ! Moi-même à l'époque où je l'ai découverte débarquant de Bordeaux, j'étais sous un grand choc émotionnel, bloquée complètement, il fallait même que je me concentre énormément avant de savoir si je disais bonjour à une dame ou à un monsieur, je ne parlais quasiment plus, j'étais en rétention totale, en détention complète dans ma tête, et quand je l'ai entendue elle, j'ai éclaté en sanglot et j'ai pleuré pendant 3 heures à la file sans pouvoir reprendre mon souffle ! A partir de là, j'ai pu débloquer pas mal de choses et aller de l'avant.
Taty Cascada : cela ne m'étonne pas que vous l'aimiez aussi, je vous imagine bien l'écouter en boucle également, vous ne pouvez pas écrire ce que vous écrivez sur votre blog tout en étant insensible à cette immense artiste, partie beaucoup trop tôt !
Brigetoun et Fardoise : je ne le dirais jamais assez pour déverser ma colère "cette putain de saloperie de maladie" même si la vulgarité n'est pas mon fort, oui je suis en colère, très en colère et j'ai envie de dire des gros mots, là tout de suite !
même en dehors de son talent, en dehors d'elle, il y a cette saloperie de cancer du sein qui tue des jeunes femmes
RépondreSupprimerJe découvre et me découvre.
RépondreSupprimerSaloperie de maladie qui emporte les meilleurs, non ce n'est pas un cliché. Je découvre, moi aussi, merci de nous faire partager.
RépondreSupprimerJe la connaissais mal même si j'ai dû l'entendre au Délirium où je me rends parfois. Je l'ai peut-être vue sur scène à Paris, à l'Européen, où j'étais allé écouter les musiciens de Bratsh à qui elle s'était jointe.
RépondreSupprimerPlein d'airs à écouter sur ce blog ! Et de jolies photos. C'est Juan Bautista le beau toréador ?
Et dire que le titre de ton blog m'invite au silence... ! J'ai découvert cet artiste il y a quelques mois à peine et j'ai été tout de suite comme emporté dans un monde de rêveries, de sonorités qui apaisent et amènent à se découvrir avec plus d'humilité !
RépondreSupprimerA vrai dire...: La personne qui m'a faite découvrir cette musique anime avec moi un atelier où les enfants qui ont du mal à s'exprimer par la parole ont été transportés par cette voix profonde, douce, envoûtante...! Je me souviens d'un pur moment de bonheur pour tous où les enfants parlaient avec des gestes, exprimaient leur sensibilité avec seulement le mouvement de leur main...leur yeux et un magnifique sourire !
Comment ne pas me rappeller maintenant de la magie et du talent de Lhasa de Sela qui transportent l'autre avec sensibilité et humilité, joie et maintenant, désormais, tristesse !
La vie est belle mathilde... mais elle est dure aussi, impitoyable...!
Merci d'évoquer ici cet artiste américano-mexicaine...
Bises...:-)
N Tenía conocimiento de esa mujer talentosa. ¡¡Qué hermosa voz! Escucharla puesto que me dio, y que ese cáncer terrible que nuestro despoje un cuerpo y una voz inigualable.
RépondreSupprimerUn beso para ti Matilda.
Lou Ravi : Comment ? Vous fréquentez le délirium à l'occasion ? Donc, si ça se trouve nous nous connaissons de vue ? J'ai beaucoup fréquenté ce lieu à une époque mais je m'y rend que très rarement maintenant, à part dernièrement pour le 31 décembre 2009 ! Il y a effectivement beaucoup de chance que vous l'ayez entendu plus d'une fois dans ce lieu, d'ailleurs c'est là, la première fois que je l'ai entendue lors d'une soirée privée, elle passait en fond musical programmée en boucle sur l'ordinateur !
RépondreSupprimerNon ce n'est pas Juan Bautista le beau torero, j'ai su son nom, et puis je l'ai oublié, j'ai rarement la mémoire des noms malheureusement.
Juan Bautista est blond, ou châtain clair, si moi-même je ne confonds pas !
Cela m'intrigue beaucoup Monsieur Ravi que vous ayez pu fréquenter cet endroit (je reviens au Délirium), ça m'intrigue vraiment, vraiment beaucoup !
Jeff je comprends que des enfants autistes, ou à la limite de l'autisme ait pu avoir envie de s'exprimer après l'avoir entendu ! Moi-même à l'époque où je l'ai découverte débarquant de Bordeaux, j'étais sous un grand choc émotionnel, bloquée complètement, il fallait même que je me concentre énormément avant de savoir si je disais bonjour à une dame ou à un monsieur, je ne parlais quasiment plus, j'étais en rétention totale, en détention complète dans ma tête, et quand je l'ai entendue elle, j'ai éclaté en sanglot et j'ai pleuré pendant 3 heures à la file sans pouvoir reprendre mon souffle ! A partir de là, j'ai pu débloquer pas mal de choses et aller de l'avant.
RépondreSupprimerTaty Cascada : cela ne m'étonne pas que vous l'aimiez aussi, je vous imagine bien l'écouter en boucle également, vous ne pouvez pas écrire ce que vous écrivez sur votre blog tout en étant insensible à cette immense artiste, partie beaucoup trop tôt !
RépondreSupprimerBrigetoun et Fardoise : je ne le dirais jamais assez pour déverser ma colère "cette putain de saloperie de maladie" même si la vulgarité n'est pas mon fort, oui je suis en colère, très en colère et j'ai envie de dire des gros mots, là tout de suite !
RépondreSupprimerAvignon : no comment !
RépondreSupprimer