Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
mercredi 13 janvier 2010
Désir flagrant
Très timide jusqu'au bout des ongles
Sur la pointe des pieds doucement
Je déconne je glisse je tombe
Je me relève je l'ouvre bien grand
Ma douce gueule si trépidante
Pour camoufler un corps en sang
Des entrailles déchirées béantes
Une âme voilée par tant et tant d'ans
Sans pansement amour caresse
Comme un immense désert flagrant
Sec aride sans gouttelette
Finalement rien de bien affligeant
Un jour il a conté fleurette
Je fais confiance en l'homme charmant
Je veux au fond bien croire au rêve
Texte de Mathilde Primavera.
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peut-être bien que oui, et même peut-être que je trouverais que c'est charmant
RépondreSupprimerLe regard, impalpable invite, conduit sur des chemins au départ solitaires, où il arrive que, au détour d'un bosquet, guette le regardeur, amant frileux, derrière sa pudeur, sa candeur, son désir ou sa peur .
RépondreSupprimerSur le même sentier, celui du regard signe, vous étiez tous les deux. Redoutant l'imaginaire et l'horrible désert de morne solitude, vous voilà inventant par vos yeux un riche jeu tactile. Ce toucher du regard
laisse place au rêve dont on sait
qu'il est plein de si belles promesses, de désir véritable, où la peau réagit au parcours des cher yeux, dont véritablement on dessine la course sur l'épiderme ému où s'érige le poil.
Soft sex? Nenni ! Sophistiquée approche où se déclineront mille caresses et plus,
par tous points prodiguées, et dans toutes les places où on espère juste approcher le point g !
L'approcher seulement, pour raconter l'histoire de l'instant qu'on contruit, qu'on remplit de délices et qui ne durera que ce que l'on voudra pour aboutir à deux, dans un feu d'artifice, dont nul ne sait ou non si on voudra qu'il dure. L'essentiel n'est pas là. Les yeux, la peau, l'odeur, l'histoire que te dit l'autre, savoir si elle est belle, quel mot y mettras pour enrichir le sens de ce lien qui s'invente et dont les deux auteurs échangèrent un regard.
Cri de la Vallée : Pourquoi c'est toi qui commentes et moi qui écris ? On ne devrait pas plutôt faire l'inverse ? Il serait temps ma belle, que tu penses même à écrire un vrai livre avec ton foisonnement de mots, d'idées, d'articulations, tes jolies connaissances sur les choses de la vie et de l'amour.
RépondreSupprimerAnonyme :
RépondreSupprimerBrigetoun : Évidemment !
RépondreSupprimerOuais ! merci mais manque un mot, fautes d'orthographe, bref, écrit à 2000.
RépondreSupprimerQUant à ton offre, je te l'ai dit : point de blog, point de livre, tu sais bien que je suis probablement effrayée par le vertige de la liberté ;) Je suis d'une besogneuse conformité dans laquelle me mure un surmoi d'airain !
Allez, ne me fais pas trop me dévoiler, belle, en tous cas, ces quelques lignes, je te les ai écrites pour te souhaiter tout cela et te dire à quel point je te préfère dans ce registre que dans celui du moment de ta lettre au père noël( qui , d'ailleurs, soigne toujours son infection très localisée) car, ma foi, je le voyais plutôt vêtu de sombre que de rouge. Enfin ...
Je te bise, belle, et à tout bientôt
Cri de la Vallée : je respecte ton souhait de marcher à l'ombre, de frôler les rives de la montagne, pour le bienfait de ta tranquillité !
RépondreSupprimerTu n'as pas tort pour ce qui me concerne avant Noël, si je n'avais pas perdu mon humour, j'avais quelque part perdu la foi, mais il est vrai que les jours se suivent et ne se ressemblent pas ! Aujourd'hui je suis habillée en turquoise et en vert anis ! Tu penses que je vais plutôt bien là ? Cela n'appelle pas une réponse, oui je vais plutôt bien, même très bien, mais j'ai encore un peu de mal à le formuler de peur que le bonheur ne se sauve.
Faudra-t-il que j'enchaine ce bonheur plutôt que de m'enchainer parfois toute seule ?
Bise forte !
Puisque cela n'appelle pas de réponse, je te dirai donc que je ne te réponds pas.
RépondreSupprimerCri de la vallée : tu es en grande forme comme souvent du reste !
RépondreSupprimerOh pétard, c'eest je ne sais plus qui qui me disait, sans me le dire, que je tenais beaucoup de place envers qui je trahis ma promesse de ne plus intervenir intempestivement. Or, aujourd'hui, je crois que j'ai tout fait. Peut être excepté de te raconter une blague. C'était pas lou ravi? Je ne m'en souviens plus. Donc, la blague, comme ça c'est fait et il pourra me vouer aux gémonies.
RépondreSupprimerCe sont deux marseillais qui partent en barque et s'endorment. Sans capitaine, le petit bâteau dérive et soudain, l'un des deux hommes se réveille. Il ne reconnait pas son environnement et secoue son copain.
- Ho ! Ho réveille toi! How! réveille toi je te dis! regarde !
- quoi?
- on a dormi, on a dérivé, on est perdus. Je sais pas où on est. Vé ! y a des ruines là bas. Peut être qu'on est en Grèce !
- meuuuu non ! Qu'est ce que tu racontes ! On n'a pas dormi si longtemps !
- Hé bé mopi je te dis que par définition, quand on dort, on ne voit pas passer le temps! Vé ! quand je vois ces ruines, je suis SÛR QU'ON EST EN GRECE ! Vé, y a un bateau, on va leur demander
- OHEEEEEE ! OHEEEEEE DU BA TEAUUUU! Vous zêtes pas un peu grecs?
-Et vous? VOus êtes pas un peu cons?
Cri de la Vallée : Je confirme. Tu es en très, très grande forme ! Cette blagounette est excellente !
RépondreSupprimerJe trouve ce tableau (que je ne connaissais pas) absolument torride. J'adore !
RépondreSupprimerQuant à tes mots, je ne les comprends pas bien :
Corps en sang
Désert flagrant
Prince charmant...
Cherchez l'erreur ?
Nathalie : je n'ai jamais cité "prince charmant" auquel je n'ai jamais cru, mais j'ai dit "homme charmant", nuANceeeeuuuu !
RépondreSupprimerFaudra-t-il te mettre les points sur les "i" Nathalie à ton âge ? En fait, tu as trop peur de bien comprendre, car les 4 lignes citées ne sont pas incompatibles, c'est comme un avant et un après ! Si tu as besoin d'un dessin, justement il y le tableau de Toulouse Lautrec que tu apprécies tant ! (rires !!!)
Ce poème , troublant, est la vie de nombreux êtres post-industriels... voire prè-industriels, pourquoi pas?
RépondreSupprimerUne ou plusieurs lignes peuvent nous appartenir.
Triste sort, existentialisme débordant, égoïsme ou plutôt sur-égo...
Voilà la triste fin de l'humain qui cherche une autre lutte pour sa survie, plus spirituelle & moins matérielle...
Cette vision est celle d'un jour, demain je verrai les choses différemment, en tout cas je l'espère.
Je suis content d'avoir lu ces lignes. Pourtant je n'aime pas lire..
l'espèce humaine a perdu sa liberté le jour où elle a bati un mur & écrit la première ligne d'un texte!
Sèrgi G.
Sergi : Bien sûr que plusieurs lignes peuvent appartenir à tout le monde ! Si nous sommes tous uniques, il n'en reste pas moins que le sentiment humain restera le sentiment humain. Je ne sais si je suis post-industrielle comme vous dites, mais une chose est certaine j'aime mieux user des mots, des sensations quelque soient le biais pour ce faire, mais trouver un truc pour m'exprimer, pour penser, rêver, plutôt que d'accumuler des biens matériels ! Je n'ai ni raison ni tort, je ne peux pas fonctionner autrement depuis toujours, et je dirais même mieux de plus en plus !
RépondreSupprimerPar contre, comment se fait-il Sergi que vous teniez de tels propos vous qui tenez également un blog avec des lignes et des lignes d'écritures ! Il y a quelque chose qui m'échappe ! L'humeur de ce soir sans doute comme vous dites ! Peu importe, l'essentiel étant que vous ayez pu vous aussi exprimer vos ressentis, ici et maintenant.
Mauvaise lecture, my mistake !
RépondreSupprimer:-)))
(ça en dit long sur les associations automatiques)
Nathalie : on a le droit à l'erreur, et il est bien vrai qu'on ne comprend que ce qui nous arrange que ce soit à l'écrit ou à l'oral !
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