Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
lundi 4 octobre 2010
Une forte culpabilité
Les jugements erronés transformés en d'amers mots qui déforment tant votre esprit que votre bouche ne pourront jamais être effacés, tel un enregistrement devenu inaudible avec le temps.
Si leurs lointains souvenirs les rendent flous et moins assassins, leur statut de tueur demeure.
Il faudrait pouvoir engager un tireur d'élite spécialisé dans ce domaine pour leur rabaisser le caquet.
Mais, même à prix d'or, il n'en existe pas.
Croyez-moi, si cela avait été possible, j'aurais déjà délapidé mes derniers euros pour faire la peau à ces sales voyous qui sont arrivés à s'échapper à la moindre occasion.
Incontrôlables, indisciplinés au possible, ils ont rendu la vie dure à un homme qui m'est cher et qui ne méritait pas cela.
Mais, c'était encore l'époque où je ne soupçonnais point mon fort attachement pour lui.
Aujourd'hui, il me semble qu'aucune demande de pardon ne pourra venir à bout de ses affronts.
Pour ne pas avoir compris son propre système de défense je me suis faite offensante.
Pour ne pas avoir compris son esprit du 18ème siècle mes paroles sont devenues du fiel.
J'ai même été jusqu'à l'accuser de tous les maux de la terre, alors que moi-même je n'avais pas utilisé les bons mots.
Mon esprit déformé par des a priori n'en avait que le nom car mon esprit était alors sans substance.
Je n'ai aucune excuse, aucune circonstance atténuante, j'ai tout simplement été très stupide.
A présent, comment se sentir à la hauteur de son panache ?
Mais, si je tremble toujours, j'ai réalisé une chose.
Il ne faut jamais éprouvé la moindre amertume qui naît d'une verbalisation initiale complètement erronée.
On ne peut pas parler des choses qui touchent le coeur autrement qu'avec des mots doux.
Les autres ne vous aideront qu'à vous suicider.
J'espère être en train de vivre une résurrection.
Texte de Mathilde Primavera.
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A tous : texte écrit depuis un cyber café comme les deux autres qui vont suivre dans les jours qui viennent !!! (toujours en panne d'internet)
RépondreSupprimersi c'est réel je souhaite en effet que tu sois sur route d'une résurrection, très sincèrement, seule chose à ma portée. Si c'est style, bravo
RépondreSupprimerHoula, la.....! Brouillard, pluie, fumée ? A ne rien y comprendre.
RépondreSupprimerBon courage, pour internet.
RépondreSupprimerOn ne peut ramasser les mots dits, mais on peut tenter de les expliquer, de s'expliquer avec la ou les personnes que l'on peut avoir blessées. Difficile de ne pas faire mal, même inconsciemment.
J'ai oublié de dire que j'adore l'oiseau de feu.
RépondreSupprimerEn panne d'internet mais pas d'inspiration...
RépondreSupprimerLa plume alerte et causante
caracolante plus forte encore
fortifiée
retranchée en son for intérieur
bouillonnante d'impatience
Les mots ne sont que des mots et si tu maudis certains mots dits, ce sont encore des mots. Dis-en de nouveaux, des beaux, des doux, des forts et puis vis, intensément : la vie ce n'est pas des mots.
RépondreSupprimerBrigetoun : non, non, ce n'est pas style !!! (RIRES)
RépondreSupprimerSerge : c'est qui qui est dans le brouillard, toi ou moi ?
RépondreSupprimerFardoise : ah, le pouvoir des mots, ils peuvent être dangereux !!!
RépondreSupprimerJeandler : euh, je ne voudrais pas dire, mais il n'y a pas que moi qui ai l'air "inspiré", j'en connais un autre qui en a la chanson !
RépondreSupprimerOlivier : vous cherchez à m'embrouiller là ou quoi ? Espèce de Dé-MO-niaque !!!
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