Seule,
Se souvenir du meilleur.
Se prémunir du pire.(*)
Rester immobile quelques instants sur l'inspire.
(*) J'accepte toutes les recettes concrètes, avec exemples précis, pour pouvoir y parvenir étant donné que cette phrase est une intruse ici. Je ne sais absolument pas comment on réalise cela, je ne suis pas équipée pour. Aussi, je compte sur vous, mes chers lecteurs, pour venir me porter secours et par la même occasion, venir en aide aux plus démuni(e)s !
Mathilde Primavera.
jamais su - suis pas un modèle
RépondreSupprimerComme tu disais, tu adhères tellement aux histoires! Le pire? C est selon les personnes je crois. Et s en prémunir reviendrait à mobiliser en permanence la douleur pour ne pas oublier et pervertir ainsi ce qu il y a de joli? N est ce pas l une des facettes du pire cet insidieux venin? Peut etre s écouter et accepter de passer à côté d' un beau moment sitôt qu on bronche un tant soit peu sur quelque chose même sans parvenir à y mettre des mots. Accepter le signal de l inconscient, vigile qui nous connait trop bien et nous alerte. Un verbe, un geste, une mimique ou un comportement qui seraient anodins pour quelqu un d' autre
RépondreSupprimerindiquent à telle autre personne de rester
sur ses gardes ou rebrousser chemin. C est très souvent ténu et on veut passer outre ces appels de Cassandre. Le Désir est plus fort et on ouvre les bras
courant vers la blessure, inexorablement.
Sinon, c est corps et âme qu on fonce dans l histoire, qu on accepte le risque de l immense bonheur en refusant le frein qui étrique racornit et ternit tout ce feu d' artifice en pensant "et demain"?
Mais pour moi, la question, c est bien celle de l autre. Pourquoi celui-ci plutôt que celui là. Celui qui fait du mal et pas le bénéfique. Et ça, pas qu une fois! Nous en connaissons tous des gens qui vivent en boucle des situations dont l éternel schéma nous donnent à penser "c est pas vrai! Mais je rêve! Il y replonge encore? Pourquoi ne voit il pas qu il est Monsieur Jourdain de ce cas de figure? Seuls les noms et les lieux ont changé!" sauf que c est du dehors du cœur de l aventure qu on voitl analogie. Dedans, on ne peut pas. On n a pas le recul. Alors prémunir du pire... C est peut-etre décider de ne jamais aimer de nouveau, accepter la ternitude d' une sécurité atone. Aimer, c est prendre d' immenses risques. En même temps, "amour" est construit ainsi : a (privatif) mort. L amour, c est la Vie!
On ne peut pas se prémunir du pire !! On pourrait précher la méfiance mais quoi de plus détestable que cette attitude qui pose, en a priori, l'autre comme un danger. On pourrait conseiller la circonspection mais quoi de plus atroce que cetta façon de reculer pour jauger. Tu es ainsi Mathilde, spontanée, pleine de foi et perdre la foi est toujours dramatique. Il faut simplement savoir que les ébulitions de la chair ne présuppose pas la complicité et la complémentarité intellectuelles. Elles ont leur vie propre et nous submergent, nous ôtant tout discernement le temps de nous embraser ! Ensuite vient une deuxième étape, parfois cruelle !
RépondreSupprimerMichelaise, tu es tip top dans ton commentaire. pourquoi étriquer une histoire qui peut s'épanouir. Pour en faire des pieds de chinoises ! Beuark ! Alors ça, tu me plais Michelaise, tu me plais !
RépondreSupprimerPas de recettes hélas! on va droit dans le mur souvent, on se fait une belle bosse et ça repart! Je ne suis pas sûre qu'une recette valable pour échapper au pire serait applicable pour tout le monde! c'est de la "marche à vue" au fur et à mesure pour ne pas trop morfler. Peux pas te dire mieux ... (J'aime beaucoup le terme "ébulition de la chair" de Michelaise)
RépondreSupprimerMerci Cri de la vallée pour ce cri du coeur !! Faut dire que Mathilde avec des pieds rabougris de chinoise ça n'irait pas du tout !!! Tu imagines pour danser la milonga...
RépondreSupprimerMerci Esprit de Femmes qui a bien raison, une bosse, un peu de "contre-coup" et ça repart !!
Et pardon pour l'accord raté : les ébulitions de la chair ne présupposeNT pas...
Brigetoun : on va former un club alors !
RépondreSupprimerCri de la vallée : oui c'est bien ça le plus compliqué à effectuer, être dans une relation où inexorablement quelques rouages coincent vraiment, mais qu'on ne peut pas se retirer de la relation car le désir d'être avec l'autre est plus fort que les bugs décelés ! Sans compter, il faut bien le dire, que les relations physiques attachent énormément, s'il n'y avait que la relation proprement dit sans le sexe, on y verrait tout de suite beaucoup plus clair ! Après, c'est à chacun de doser ce qui est supportable pour soi dans ce qui nous chagrine ou nous désole chez l'autre ! Finalement, on ne peut vivre une histoire que sans se prémunir de quoi que ce soit, car c'est juste "l'élément" insupportable qui viendra décider de la fin d'une relation. Se protéger de quelqu'un finalement, cela voudrait dire mettre de la distance, se méfier de l'autre, se mettre à calculer, ce qui évidemment est incompatible avec la notion d'amour qui est spontanée. C'est bien cela, il faut se lancer dans les relations amoureuses, il faut prendre le risque de vivre une belle histoire, ou de se planter et ça on ne peut jamais le savoir à l'avance !
RépondreSupprimerMichelaise : encore une fois tu nous fais une très belle analyse que tu résumes très bien ! Tu as raison de A à Z, mais en même temps je savais déjà tout cela, je crois que j'avais juste besoin d'entendre que mon fonctionnement n'est pas à remettre en question, il n'y a décidément pas de bouclier à porter pour se protéger, c'est ou on décide de vivre une relation avec les risques que cela comporte, ou on ne s'engage pas du tout pour être sûr de ne pas morfler ! J'aime mieux prendre le risque de vivre, les bobos ça se soigne toujours ! Et comme tu dis, perdre la foi ça serait comme perdre la vie ou avoir envie de mourir !
RépondreSupprimerCri : évidemment qu'elle te plait Michelaise, vous ne pouvez que vous entendre pour savoir un peu comment vous fonctionnez toutes les deux ! Deux femmes intelligentes, pour mon plus grand bonheur ! J'ai beaucoup de chance de vous avoir rencontré toutes les deux !
RépondreSupprimerEsprit de femme : oui, il suffit juste d'avoir du mercurochrome en cas de bobo, mais on ne va pas non plus refuser d'aller jouer dans la cour de récréation sous prétexte qu'on risque de tomber !
RépondreSupprimerMichelaise : même si une rencontre dans la vraie vie va être difficile à organiser entre toi et Cri de la vallée compte tenu de vos lieux de résidence à l'opposé, je suis ravie que vous puissiez au moins échanger par le biais de ce blog ! C'est quand même quelque chose internet !!!
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