Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
mercredi 15 juin 2011
Pirouette, cacahouette, pied de nez au passé, seul le présent compte !
"Un monde heureux suscite un art ancré dans l'ici et maintenant."
Paul Klee
"Il n'y qu'un seul instant où vous êtes en vie, cette minute, ici et maintenant."
Storm Jameson
Si l'on ne peut pas soustraire son passé, il faut en retirer sa substance et s'en servir dans le seul but d'appréhender ce qui nous convient le mieux aujourd'hui pour se préparer, ainsi, un avenir serein.
Il ne s'agit pas de renier ce qui est derrière, mais il est nécessaire de s'améliorer à chaque instant.
A quoi donc auraient servies toutes nos souffrances si nous n'apprenons pas à nous élever différemment quotidiennement ?
Nous sommes tous des Siddhartha en devenir, il suffit juste de vouloir faire réellement honneur à nos âmes !
Empruntons le chemin de la bienveillance pour nous mêmes afin d'honorer ceux qui empruntent la même voie que nous.
Supprimons le paraitre, n'oublions jamais d'être.
Ne gaspillons pas nos énergies, soyons vigilants contre les forces démoniaques.
Restons concentrés sur le véritable Amour en toutes circonstances, même les pires !
Donnons !!
Nous recevrons au centuple !!!
Soyons nos propres guides et la lumière divine nous transportera.
Sachons reconnaitre notre propre lumière à travers des êtres éclairés.
Ici et maintenant, regardons nos esprits jumeaux lavés de tous parasites dans le miroir de la vie.
C'est peut être ça le nirvana.
Mathilde Primavera.
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Debout ! les damnés de la terre !
RépondreSupprimerDebout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !
Oui, ce qui ne tue pas rend plus fort, mais n oublie pas non plus qu ils ne sont grands que parce que nous sommes à genou. Voilà. J ai copié sur Serge avec deux citations que je trouve admirables (puisque j ai mis la 2e sur la porte de mon bureau). Maintenant voilà mes mots à moi, même si tu les connais par tant nous en avons parlé: notre passé est constitutif de qui nous sommes et nous pouvons y puiser des forces immenses pour autant qu on ait passé un cap et qu on ne s accroche pas, comme par superstition et parce qu on les connait, à de vieux réflexes. Il nous permet de savoir ce qu on ne veut pas, ce qu on ne veut plus, et de faire des essais poir ne pas retomber dans de vieilles peurs qui biaisent nos comportements. Seulement la bête est sournoise. Alors, je crois qu il faut s astreindre à une écoute bienveillante de soi-même. Je sais, facile à dire. Les vieux travers ou le piège de l égotisme sont là, à l affut. L exercice est délicat mais -sans jamais avoir été capable de le mener à bien tu t en doutes, je suis sûre qu il porte des fruits magnifiques et dont le partage est délectable d' autant plis qu ils ont une saveur d' apaisement. Je ne sais pas si c'est le nirvana mais je suis sure que c est un sentiment de grandir tel que c en devient presque un non événement ! Sachons que nous sommes aussi notre passé et en acceptant avec mansuétude d' etre le résultat de notre histoire faisons la paix avec nous-même.
RépondreSupprimerMais qu est ce que je fais, moi? Je crois que les Italiens retrouvant leur dignité en disant son fait à berlusconi me rendent d' un incroyable optimisme! Gazie mille le peuple italien. Parce que même si j ai la conviction de ce que j ai écrit, j ai encore plus celle que cette tâche de réconciliation de soi avec même est incommensurable. Bon. Je ne sais donc pas si je serai optimiste ou dune humeur de chacal aujourd hui. Peut etre de tortue : carapace jusqu à demain, ou après demain, ou dimanche, ou la semaine prochaine, en tous cas, toi -vous- profite(z) de chaque instant puisque vous êtes sans le présent.
Bien sûr qu'on oublie le passé, en fait le passé cela ne vaut lorsqu'on n'a plus rien à se mettre sous la dent ! L'avenir, quand il est prometteur, est tellement plus riche...
RépondreSupprimerMichelaise
Le passé est tout au fond de nous, il surgit parfois, mais apprenons effectivement à nous en servir comme tremplin!!!!
RépondreSupprimerSavoir vivre le présent, toute une vie...
L'esprit que j'ai rencontré à St Malo, ce week-end chez certains auteurs indiens, entre autres...
Salut me revoilà ... Votre humeur est spontanée, c'est la plus sincère mais fait-elle avancée sans carapace ?
RépondreSupprimerEt aujourd’hui aurais-je dit à la lune que je l’aimais toujours
Sous un habit subtil et translucide habitent mes rêves de reconquêtes
Me voileraient-ils la face verticale de mon ascension
Je sais il y a ceux qui voyagent et ceux qui restent
Serais-je condamné à vous aimer dans l'ombre de mes odyssées et pérégrinations
Je me plais sur ce fil dessinant une ligne courbe tendue entre deux montagnes
Comme l’oiseau de paradis chantant avant le grand départ vers un grand bleu ciel
Comme un drap humide attendant les rayons du soleil pour sentir l’air frais de la campagne
Comme un funambule en allégeance perché sur son fil d’eau sous un arc-en-ciel
Danserons-nous au retour de cette escapade nocturne où le jour est roi
Sous le fluide de notre premier amour à l’abri d’une pluie fine sans voix
Ou viendrons-nous nous dire ici que c'est fini à l’orée gâchée du petit bois
Où nous étions heureux comme des innocents avant le déluge d’un sang froid
Marchons la tête haute sans nous retourner et regardons devant nous
Hier le champ nous le contemplions vert et tendre
Aujourd’hui la paille jaune rayonne pour nous laisser sur place sans nous entendre
Sauvons alors cette terre brûlée d’ocre rouge pour eux pour nous
Ceux qui voyagent laissent des traces et ceux qui restent les ramassent
Qui a tort qui a raison au cœur de cette menace
Respectons-nous
Et les Dieux du stade de la cité perdue sauront compenser nos efforts les plus fous
Arrêtons de nous plaindre car nous avons encore la liberté de croire
De bouger de vivre d’aimer de voir
Offrons-nous encore ce rêve et à tous ceux qui ne le peuvent pas
Qui ne le peuvent plus ici là-bas
Aujourd’hui aurais-je dit à la lune que je l’aimais toujours
Peu importe la destination du jour
Et de la lumière de nos vies
Je resterai à l’attendre sous la pluie jusqu’à la nuit
James Px.
Tu as raison Michelaise, mais il nous constitue ! on est le fruit de son histoire.Et de toute façon, on traine nos casseroles, alors autant s'en servir pour faire la popote, non? Sinon, comme je dis à Noci, mon fils, on est plus con qu'un rat de laboratoire. Alors même si ces animaux sont INFINIMENT intelligents, ... je préfère ma fonction d'humain qui deale avec les aléas de l'exiostence et une âme parfois un peu cabossée à celle de gaspard de labo. C'est d'ailleur pour cela que ma seule nostalgie est celle de demain ou après demain
RépondreSupprimerC'est ce que j'ai toujours pensé et dit et répète à l'envie. Ces deux citations, de Klee et de Jameson vont remplir ma journée de soleil.
RépondreSupprimerMerci, Mathilde de ces deux joyaux.
Serge : quelle pêche !!! Et elle me plait bien ta chanson, sans compter que je te t'imagine très bien la chanter le poing levé !!!
RépondreSupprimerCri : un immense merci à toi d'être présente tous les jours !!!
RépondreSupprimerJames : heureuse de constater que mes publications vous inspirent toujours autant !!!
RépondreSupprimerMichelaise : j'aime beaucoup "le passé ne vaut que lorsqu'on a rien d'autre à se mettre sous la dent", c'est bien vrai ça, on a tendance à tomber dans la nostalgie, le ressassement, les rancoeurs... lorsqu'on a rien d'autre de mieux à faire !!! Comme quoi, s'occuper l'esprit à écrire, à lire, à danser, à créer... est salvateur lorqu'on est seul(e) !!! Et lorqu'on est deux, plus rien n'a d'importance, même pas le passé, même si c'est lui qui nous a aidé à être ce qu'on est aujourdh'ui !!!
RépondreSupprimerEnitram : Enitram de St-MALO, soyez la bienvenue ici !!!
RépondreSupprimerVive les tremplins qui nous hissent ici et maintenant vers de futures aventures heureuses !!!
Cri : "ma seule nostalgie est celle de demain ou après demain", mais où vas tu chercher tout ça ? Ce sont les chockomiels qui te propulsent comme ça à la vitesse d'un mirage (le mirage l'avion, pas l'hallucination, quoi que !!!)?
RépondreSupprimerJeandler : mais...de rien !!!
RépondreSupprimerMathilde, vraiment je viens de me relire et tu parles le moufles couramment. Sans rire ! Mais je crois que c'est la preuve que les Iphones sont faits pour les djeun's et pas les vieux carcans comme moi. A moins que je ne sois d'une impatience et une fébrilité juvénilissimes ! Vous fais des bises
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