Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
vendredi 31 décembre 2010
Des voeux comme je veux
Nous nous agrippons quand il faut lâcher prise dans un instant de survie.
Un instant fugace pour lequel nous devrions rester tenace avec grâce.
Maintenir l'élégance de l'esprit est facile quand le cœur est docile.
Nous ne devons point nous détourner de ce qui nous fait du bien dans de limpides et solides liens.
Seuls l'amour, l'affection, la tendresse, l'amitié et les manifestations de celles-ci comptent. Rien d'autre n'a d'importance.
Donnons nous au moins la chance d'être heureux, ne restons pas au coin.
Il en va de la sauvegarde de notre âme, j'en fais ma parole de femme.
Je nous souhaite à tous une belle année 2011 !
Mathilde Primavera.
jeudi 30 décembre 2010
Emergence fulgurante
mardi 28 décembre 2010
Profonde blessure
Je suis en deuil.
J'ai perdu l'homme que j'aimais.
Je l'ai quitté.
Ce matin.
Il m'a fallu du courage.
Mais, je ne compte pas pour lui.
Il me néglige.
Il m'oublie.
Il m'ignore.
Il m'abandonne.
Il aime séduire les autres femmes.
Il n'y a pas une fois où il ne me vante pas les qualités de certaines.
Il aimerait bien que celles ci lui succombent aussi.
Mais, il ne me demande même pas comment je vais.
Tout cela me rend profondément triste.
Ce sont des raisons suffisantes pour avoir pris une telle décision.
Il ne me reste plus qu'à me regonfler comme je le pourrais pour ne pas mourir à présent de chagrin.
Que les dieux me protègent !
Mathilde Primavera.
lundi 27 décembre 2010
dimanche 26 décembre 2010
Transformation
Rien n'est immuable.
Si j'en ai souvent conscience, cet état de fait prend toute sa signification en fin d'année.
Mais, il ne sert à rien de faire un bilan sur tout l'an écoulé si nous ne prenons pas en compte ce qui ne nous convient plus, ce qui nous pollue, avec la ferme intention de prendre notre vie en main.
La véritable transformation ne peut venir que de soi, de l'intérieur.
Si les circonstances font souvent obstacles à nos propres aspirations, n'en rajoutons pas en marchant à côté de nos rêves, de notre cœur, de nos intuitions.
Servons nous de notre mental non pas pour tout contrôler, mais bien au contraire, pour lui apprendre à relâcher les tensions.
Dans le lâcher-prise en conscience il ne peut surgir que de jolies surprises, car c'est laisser le champ libre à un espace prêt à recevoir de la joie.
"L'amour ne sert jamais à transformer les autres. Il n'est que l'instrument de notre propre transformation."
Michel Conte
"Si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, transforme-les en caresses."
Jacques Salomé
"L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir."
Sigmund Freud
"Tous nous serions transformés si nous avions le courage d'être ce que nous sommes."
Marguerite Yourcenar
"Quand l'esprit ne résiste plus, qu'il ne fuit ni ne blâme ce qui est, mais se contente d'être conscient avec passivité, il s'aperçoit que, dans cette passivité même, vient une transformation."
Jiddu Krishnamurt
"Toute relation est illusoire, mais on ne peut se passer d'autrui. Le monde extérieur vous donne continuellement l'occasion de vous voir et de vous observer, donc une chance de vous transformer."
Swami Prajñanpada
"L'amour demeure la seule force qui transforme un individu en un être extraordinaire et irremplaçable. La seule chose pour laquelle il vaille la peine de vivre."
Francesco Alberoni
"La nature humaine n'est ni bonne ni mauvaise, mais ouverte vers une continuelle transformation et transcendance. Elle n'a qu'une chose à faire, se découvrir elle-même."
Marilyn Ferguson
"Dans la contradiction, l'amour se renforce. Dans la confrontation et la transformation, l'amour se préserve."
Paulo Coelho
Mathilde Primavera.
vendredi 24 décembre 2010
Ce soir c'est Noël
Pour vous dire la vérité, je suis assez émue.
Hier soir, pendant que je faisais ma vaisselle, je trouvais qu'il y avait bien du bruit provenant de la cage d'escalier, une voix inhabituelle, quelqu'un qui parlait fort sans que je puisse comprendre clairement ce qu'elle disait.
Mon voisin, qui n'est autre que mon frère, a tapé à ma porte en me demandant de venir immédiatement sur le palier.
Sur les escaliers était assise une personne visiblement déficiente mentale, se plaignant de violents maux de ventre.
Nous ne savons pas par quel moyen elle a pu rentrer dans l'immeuble et arriver jusqu'à nous au dernier étage, mais le fait est qu'elle cherchait du secours.
Je suis restée calme, dans de telles circonstances il faut savoir montrer du sang froid et j'ai appelé les pompiers en donnant un maximum de précisions.
Je lui ai demandé si elle savait son nom, son âge, son adresse, mais a priori elle était en état de panique avant de finir par répondre qu'elle était S.D.F.
Elle a formulé qu'elle était perdue, mais qu'elle ne voulait pas mourir, cela l'angoissait beaucoup.
Nous l'avons rassurée du mieux que nous avons pu, tous les deux mon frangin et moi penchés sur elle, alors qu'elle était assise à l'intérieur bien au chaud.
Les pompiers sont arrivés vite.
Ils ont réussi à savoir son prénom, son âge.
Elle s'appelle Francine.
Elle a 40 ans.
Elle n'a pas de famille.
Ce soir c'est Noël.
J'ai de la peine.
Je pense à Francine, à tous ceux qui sont seuls et en souffrance.
Je les embrasse tous.
Mathilde Primavera.
mercredi 22 décembre 2010
Purification
"Quand le pouvoir pousse l'homme à l'arrogance, la poésie lui rappelle la richesse de l'existence. Quand le pouvoir corrompt, la poésie purifie."
John Fitzgerald Kennedy
Le Fou et la Vénus
Quelle admirable journée! Le vaste parc se pâme sous l'oeil brûlant du soleil, comme la jeunesse sous la domination de l'Amour.
L'extase universelle des choses ne s'exprime par aucun bruit; les eaux elles-mêmes sont comme endormies. Bien différente des fêtes humaines, c'est ici une orgie silencieuse.
On dirait qu'une lumière toujours croissante fait de plus en plus étinceler les objets; que les fleurs excitées brûlent du désir de rivaliser avec l'azur du ciel par l'énergie de leurs couleurs, et que la chaleur, rendant visibles les parfums, les fait monter vers l'astre, comme des fumées.
Cependant, dans cette jouissance universelle, j'ai aperçu un être affligé. Aux pieds d'une colossale Vénus, un de ces fous artificiels, un de ces bouffons volontaires chargés de faire rire les rois quand le Remords ou l'Ennui les obsède, affublé d'un costume éclatant et ridicule, coiffé de cornes et de sonnettes, tout ramassé contre le piédestal, lève des yeux pleins de larmes vers l'immortelle Déesse. Et ses yeux disent : -- « Je suis le dernier et le plus solitaire des humains, privé d'amour et d'amitié, et bien inférieur en cela au plus imparfait des animaux. Cependant je suis fait, moi aussi, pour comprendre et sentir l'immortelle Beauté! Ah! Déesse! ayez pitié de ma tristesse et de mon délire! »
Mais l'implacable Vénus regarde au loin je ne sais quoi avec ses yeux de marbre.
Charles Baudelaire
Mathilde Primavera.
lundi 20 décembre 2010
Conviction
J'ai plein de qualités.
Je suis une fille bien.
Je suis un petit trésor.
Je mérite d'être aimée, respectée, de recevoir de l'attention, de la tendresse et de partager d'innombrables choses naturellement, sans que cela demande le moindre effort, avec un homme qui sera digne de moi et réciproquement.
Mathilde Primavera.
dimanche 19 décembre 2010
Il n'y a pas que le sexe dans la vie
Certains d'entre vous ont pu constater à quel point j'aime le kitch pour la part décalée qui m'amuse, mais aussi pour tout ce qui ne se dit plus, ne se fait plus, au risque de passer pour un(e) ringard(e).
Je n'ai peur de rien, j'assume mes penchants pour la nature humaine dans ses plus belles aspirations, sans construction mentale, sans faux semblants, sans représentation guindée, snob, tout cela étant bien trop éloigné de ce que nous sommes tous profondément.
En quête d'amour.
Uniquement.
Mathilde Primavera.
vendredi 17 décembre 2010
Ensemble...
...dansant le tango, mes parents formaient le plus beau couple du monde !
Quels danseurs tous les deux !!!
Ils mobilisaient les foules, pour de vrai, jusque sur les pistes de danse des paquebots, il n'y a pas encore si longtemps que cela !
Je tiens à préciser que si ma mère repose pour toujours avec les anges, mon père, 82 ans, pète le feu, j'ai encore danser avec lui il y a peu.
Je prie pour qu'il vive centenaire, en forme.
Il m'en a fait la promesse !
Mathilde Primavera.
jeudi 16 décembre 2010
Et...
...voici un beau gosse, mon père vers l'âge de 25 ans, avec ses 50% de sang corse et ses 50% de sang gitan !
Enfin, cet avis n'engage que moi !
Est-ce que la parole d'une fille gâteuse devant son "papouné" chéri compte ?
Je ne suis pas peu fière d'avoir eu des parents si beaux et si bons !!!
Mathilde Primavera.
mercredi 15 décembre 2010
mardi 14 décembre 2010
Une question de regard
"Le charme et la beauté c'est la fleur de la peau, la danse qui flambe dans un oeil, la lumière que porte un sourire."
Yvon Paré
"La beauté : un être qui s'incarne. Un être qui se glisse dans la chair. Un être qui enveloppe la chair. Un être qui dévoile. Qui vêt de liberté, de grâce."
Jacques Renaud
"La beauté parfaite est celle que l'on soupçonne ; la plus rare est celle que l'on découvre ; la plus précieuse est celle que l'on devine."
Serge Bouchard
Mathilde Primavera.
samedi 11 décembre 2010
Projection
"Le corps, unique lieu de rêve et de raison, Asile du désir, de l'image et des sons."
"Il n'est rien de réel que le rêve et l'amour."
"Seul le plaisir physique contente l'âme pleinement."
Anna-Elisabeth de Brancovan Comtesse Mathieu de NOAILLES
(1876-1933)
Poétesse et romancière française, d'origine roumaine, elle a été élue membre de l'académie royale belge de langue et de littérature françaises et elle a reçu le grand prix de littérature décerné par l'académie française. Elle a été également la première femme à recevoir la cravate de commandeur de la légion d'honneur.
Proche amie de Cocteau et Rodin qui l'ont représentée en dessin et en sculpture, cette femme passionnée et passionnante m'interroge fortement sur un point qui m'intrigue.
En effet, à l'âge de 27 ans elle rencontre Maurice Barrès, un homme politique et romancier de 10 ans son aîné, d'où naquit une très grande amitié, au point où trop affligée par son décès quelques années plus tard elle ne pourra pas se rendre à ses obsèques.
Je vous livre deux extraits de sa correspondance avec lui pour que vous puissiez mieux vous rendre compte des liens qui les unissaient :
Paris, Lundi 30 - juillet 1906
Mon ami, vous me manquez plus que je ne puis vous dire, la vie cesse loin de votre amitié visible.
Mes lettres, qui n'ont pas le divin accent des vôtres, vous apportent-elles du moins la détresse de mon regard sur cet été si beau, si vide. J'en arrive à une discipline de couvent pour ne pas me désespérer, pour exister.
Lire à telle heure, sortir à telle heure, mais la rêverie baigne tant mon cœur que, tout à l'heure, lisant la description d'un dîner que faisaient sous les bambous d'un jardin de Malaisie, au dix-huitième siècle, deux tendres voyageurs, je me sentais mourir de nostalgie, de poésie, de vague et torturante espérance.
Sentez, mon ami, le poids de mes journées sans vous, comme moi je pense sans cesse au vide qui est autour de vous, et que, présente, je comblais de mon amitié infinie.
Anna
Paris, Dimanche 29 juillet 06
Mon ami votre lettre est meilleure que la vie, ce matin où je suis sans courage, triste, fatiguée sous le plus beau ciel. Votre voix lointaine, si bonne, mais voilée, c'est l'irréel, le rêve, - et la vérité qui fait mal c'est cette dure, éblouissante journée. Vous m'êtes plus précieux, meilleur encore, mais plus mystérieux aussi que dans nos après-midi de chez moi, avec tant de paroles, de disputes, d'appui, de concorde. Que c'est loin, indéfiniment loin mes goûters au ministère, mon émoi et ma farouche dignité politiques, mes silencieuses ou débordantes colères ! Je suis alanguie sous l'été, mon esprit replié ne s'ouvre qu'à l'instant de votre lettre, et je referme sur elle tous les soigneux pétales de la douce et triste rêverie. Et puis aussi la surprise de ne pas attendre à quatre heures votre visite fixe la monotone couleur de la journée, et les jours passent, douce cendre, dédiée à vous.
Dites-moi si vous vous portez bien; au revoir mon unique ami, toutes mes pensées pensent à vous.
Anna
Lui, à propos de sa rencontre avec elle, écrira ceci :
"La bête de tristesse est rentrée dans sa niche, je me retrouve heureux comme un enfant. C'est un concert qui éclate, une pluie de fleurs qui tombe, un émerveillement dans mon âme. J'admire la vie, j'écarte la mort, je souhaite à tous le bonheur, l'univers a pris un sens."
J'avoue être perplexe quant aux limites de leur relation restée purement amicale.
Comment se fait-il que deux êtres brillants comme eux qui n'étaient pas toujours d'accord sur leur vision du monde, mais qui finissaient toujours par s'entendre, se respecter et s'harmoniser jusque dans leurs silences, ne soient pas devenus ne serait-ce qu'amants ?
Comment expliquer leur chasteté si ce n'est peut-être par un manque d'attirance mutuelle ?
Le pire serait de penser que la thèse de Shopenhauer s'applique aussi à leur cas, à savoir que deux êtres ne peuvent avoir une relation intime que si l'instinct des deux partenaires les pousse à s'accoupler dans le seul but d'engendrer une espèce qui saura compenser les défauts de l'un par les qualités de l'autre.
Ainsi, Anna et Maurice, bien trop semblables sur beaucoup de points, seraient restés prudes.
C'est absolument terrifiant car cette théorie induit aussi que tout ce qui tourne autour de l'amour, tels les sentiments, ne serait que de la littérature.
Diantre !
Laissez-moi en douter !
Mathilde Primavera.
vendredi 10 décembre 2010
De l'importance du rêve devenu réalité
jeudi 9 décembre 2010
De la conservation de l'espèce
mercredi 8 décembre 2010
Bas relief
lundi 6 décembre 2010
De l'importance d'avoir de l'humour
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Un de plus qui a pris les aphorismes de Cioran au pied de la lettre !
Ce poisson rouge aurait dû lire aussi celui-ci :
"ce n'est pas la peine de se tuer, puisqu'on se tue toujours trop tard."
ou encore :
"nous sommes tous des farceurs ; nous survivons à nos problèmes."
Mathilde Primavera.
Un de plus qui a pris les aphorismes de Cioran au pied de la lettre !
Ce poisson rouge aurait dû lire aussi celui-ci :
"ce n'est pas la peine de se tuer, puisqu'on se tue toujours trop tard."
ou encore :
"nous sommes tous des farceurs ; nous survivons à nos problèmes."
Mathilde Primavera.
samedi 4 décembre 2010
De l'inutilité de cette publication
Je ne me sens pas très en forme
Mal dans ma peau
Je manque de fraicheur
CIORAN AU PETIT BONHEUR
"Plus on vit, moins il semble utile d'avoir vécu."
"Que faites-vous du matin au soir ?
- Je me subis."
"Je n'ai approfondi qu'une seule idée, à savoir que tout ce que l'homme accomplit se retourne nécessairement contre lui."
"L'art d'aimer ? C'est savoir joindre à un tempérament de vampire la discrétion d'une anémone."
"Pour entrevoir l'essentiel, il ne faut exercer aucun métier.
Rester toute la journée allongé et gémir..."
"Plus on a souffert, moins on revendique. Protester est le signe qu'on n'a traversé aucun enfer."
Mathilde Primavera.
Mal dans ma peau
Je manque de fraicheur
CIORAN AU PETIT BONHEUR
"Plus on vit, moins il semble utile d'avoir vécu."
"Que faites-vous du matin au soir ?
- Je me subis."
"Je n'ai approfondi qu'une seule idée, à savoir que tout ce que l'homme accomplit se retourne nécessairement contre lui."
"L'art d'aimer ? C'est savoir joindre à un tempérament de vampire la discrétion d'une anémone."
"Pour entrevoir l'essentiel, il ne faut exercer aucun métier.
Rester toute la journée allongé et gémir..."
"Plus on a souffert, moins on revendique. Protester est le signe qu'on n'a traversé aucun enfer."
Mathilde Primavera.
vendredi 3 décembre 2010
De quoi donner le frisson !
jeudi 2 décembre 2010
"Les écrits s'envolent, les paroles restent"
"Le désir de l'homme trouve son sens dans le désir de l'autre."
"Ce que je cherche dans la parole, c'est la réponse de l'autre."
"L'amour, c'est offrir à quelqu'un qui n'en veut pas quelque chose que l'on n'a pas."
"L'inconscient, c'est le discours de l'autre."
"Le réel, c'est quand on se cogne."
"Le langage, avant de signifier quelque chose, signifie pour quelqu'un."
Jacques Lacan
Et vous, quelle est la citation qui vous parle le plus ?
Mathilde Primavera.
mercredi 1 décembre 2010
De ce qui doit être respectable
"Un humanisme bien ordonné ne commence pas par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l'homme, le respect des autres êtres avant l'amour-propre."
Claude Lévi-Strauss
"Ne vous attachez qu'aux hommes estimables ; fuyez plus que la mort la société des lâches : nul ne les respecte, pas même leurs semblables."
Alcée
"Tout amour est respectable : celui qui aime est un seigneur, l'indifférent un vassal."
Lucie Faure
"Hypocrite. Celui qui, professant des vertus pour lesquelles il n'a aucun respect, en retire l'avantage d'avoir l'air d'être ce qu'il méprise."
Ambrose Bierce
"Aimer, c'est désirer le bien de l'autre, c'est le respecter, c'est accepter de souffrir par et pour lui, c'est s'oublier soi-même."
Françoise Dumoulin-Tessier
Mathilde Primavera.
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