Superbes citations!j'en profite pour vous transmettre une info: il faut supprimer mon blog de vos blogs préférés, il y a un bug sur mon adresse.Il faut maintenant taper "couleursetemotion" pour accéder de nouveau à mes articles, si vous le souhaitez vous pourrez vous abonner à partir de la nouvelle adresse! Bonne journée!
Véronique et Yannis : j'ai supprimé votre lien effectivement il y a un gros bug, mais je n'arrive plus à accéder à votre blog même avec "couleursetemotion", il va falloir me donner votre adresse url exacte. Merci de m'avoir prévenue.
Je m'invente un pays où vivent des soleils Qui incendient les mers et consument les nuits, Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil, Les grandes fleurs soleils, les grands soleils soucis, Ce pays est un rêve où rêvent mes saisons Et dans ce pays-là, j'ai bâti ma maison.
Ma maison est un bois, mais c'est presque un jardin Qui danse au crépuscule, autour d'un feu qui chante, Où les fleurs se mirent dans un lac sans tain Et leurs images embaument aux brises frissonnantes. Aussi folle que l'aube, aussi belle que l'ombre, Dans cette maison-là, j'ai installé ma chambre.
Ma chambre est une église où je suis, à la fois Si je hante un instant, ce monument étrange Et le prêtre et le Dieu, et le doute, à la fois Et l'amour et la femme, et le démon et l'ange. Au ciel de mon église, brûle un soleil de nuit. Dans cette chambre-là, j'y ai couché mon lit.
Mon lit est une arène où se mène un combat Sans merci, sans repos, je repars, tu reviens, Une arène où l'on meurt aussi souvent que ça Mais où l'on vit, pourtant, sans penser à demain, Où mes grandes fatigues chantent quand je m'endors. Je sais que, dans ce lit, j'ai ma vie, j'ai ma mort.
Je m'invente un pays où vivent des soleils Qui incendient les mers et consument les nuits, Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil, Les grandes fleurs soleils, les grands soleils soucis. Ce pays est un rêve où rêvent mes saisons Et dans ce pays-là, j'ai bâti ta maison...
De hautes chambres avec suite et labyrinthe, portes dérobées et coursives (pour se poursuivre sur les toits) sans oublier, au milieu de la cour, le puits d'amour.
Jeandler : oh oui, oh oui, j'adore les suites, les labyrinthes, les portes dérobées, les coursives se poursuivant sur les toits, et les puits d'amour !!! De quoi rêver pendant au moins 107 ans !
hermosisimo poema! bellos instantes yo cree un pais y un sol....bellisimo! un abrazo enorme como el mundo gracias por estar y comentar...tengo un traductor en linea, que corrige verbos,en todos los idiomas...pero espero que escribas en el bello y traslucido decir en español...lo haces y muy bien! abrazos enormes a avignon y a ti,enormes como el mundo lidia
et de grandes chambres où peuvent s'ébattre les émotions
RépondreSupprimerSuperbes citations!j'en profite pour vous transmettre une info: il faut supprimer mon blog de vos blogs préférés, il y a un bug sur mon adresse.Il faut maintenant taper "couleursetemotion" pour accéder de nouveau à mes articles, si vous le souhaitez vous pourrez vous abonner à partir de la nouvelle adresse! Bonne journée!
RépondreSupprimerBrigetoun : oui, autant que ce soit dans la grandeur !
RépondreSupprimerVéronique et Yannis : j'ai supprimé votre lien effectivement il y a un gros bug, mais je n'arrive plus à accéder à votre blog même avec "couleursetemotion", il va falloir me donner votre adresse url exacte. Merci de m'avoir prévenue.
RépondreSupprimerMa maison
RépondreSupprimerby Barbara
Je m'invente un pays où vivent des soleils
Qui incendient les mers et consument les nuits,
Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil,
Les grandes fleurs soleils, les grands soleils soucis,
Ce pays est un rêve où rêvent mes saisons
Et dans ce pays-là, j'ai bâti ma maison.
Ma maison est un bois, mais c'est presque un jardin
Qui danse au crépuscule, autour d'un feu qui chante,
Où les fleurs se mirent dans un lac sans tain
Et leurs images embaument aux brises frissonnantes.
Aussi folle que l'aube, aussi belle que l'ombre,
Dans cette maison-là, j'ai installé ma chambre.
Ma chambre est une église où je suis, à la fois
Si je hante un instant, ce monument étrange
Et le prêtre et le Dieu, et le doute, à la fois
Et l'amour et la femme, et le démon et l'ange.
Au ciel de mon église, brûle un soleil de nuit.
Dans cette chambre-là, j'y ai couché mon lit.
Mon lit est une arène où se mène un combat
Sans merci, sans repos, je repars, tu reviens,
Une arène où l'on meurt aussi souvent que ça
Mais où l'on vit, pourtant, sans penser à demain,
Où mes grandes fatigues chantent quand je m'endors.
Je sais que, dans ce lit, j'ai ma vie, j'ai ma mort.
Je m'invente un pays où vivent des soleils
Qui incendient les mers et consument les nuits,
Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil,
Les grandes fleurs soleils, les grands soleils soucis.
Ce pays est un rêve où rêvent mes saisons
Et dans ce pays-là, j'ai bâti ta maison...
De hautes chambres avec suite et labyrinthe, portes dérobées et coursives (pour se poursuivre sur les toits) sans oublier, au milieu de la cour, le puits d'amour.
RépondreSupprimerMichel : Sublime !
RépondreSupprimerJeandler : oh oui, oh oui, j'adore les suites, les labyrinthes, les portes dérobées, les coursives se poursuivant sur les toits, et les puits d'amour !!! De quoi rêver pendant au moins 107 ans !
RépondreSupprimerhermosisimo poema! bellos instantes yo cree un pais y un sol....bellisimo!
RépondreSupprimerun abrazo enorme como el mundo
gracias por estar y comentar...tengo un traductor en linea, que corrige verbos,en todos los idiomas...pero espero que escribas en el bello y traslucido decir en español...lo haces y muy bien!
abrazos enormes a avignon y a ti,enormes como el mundo
lidia
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Lidia : Sol y amor para ti y por tu pais tambien !
RépondreSupprimerUn fuerte abrazo querida amiga !
Voy a visitar tu blog hasta la vista !