Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
mercredi 6 mai 2009
Le refuge
Se laisser amoureusement porter par sa nonchalance
Son besoin absolu de se retirer du bruit
Trouver un million d'idées pour une chance
De pouvoir réaliser une seule retraite bien sentie
Fuir les badauds hurlants de la ville appauvrie
Par tant d'éclatements de vies sans élégance
Sortir à tout prix de cet étalage gratuit
Se construire malgré tout au milieu des apparences
Se réfugier tel un voleur de la finance
Se faufiler jusqu'au soi-disant paradis
N'importe où mais baigner dans le divin silence
Trouver l'endroit magique sans autrui
Longer les ruelles désertes et sans aucun cri
Bondir tel un puma dans l'église immense
Non pas pour prier mais se mettre à l'abri
Et se retrouver face à soi-même sans offense
Mathilde Primavera.
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Superbe !
RépondreSupprimerSi vrai !
Tu vas halluciner l'année prochaine car si tu veux te réfugier il existe de superbes églises à Paris, aussi!
RépondreSupprimerMERCI Timothée pour ton passage et ton commentaire.
Ah...quand deux âmes se comprennent...