Mettons-nous bien d'accord. Qu'il s'agisse du roman, du film, du téléfilm tourné pour la BBC, tous les trois sont absolument remarquables ! A aucun moment, nous ne tombons dans une niaiserie accablante, une histoire à l'eau de rose du type d'une collection de vulgaires feuillets dont je me garderais bien de citer le nom, mais qui commence par la lettre "H". Jane Austen que Virginia Woolf n'hésite pas à nommer dans sa préface comme étant le précurseur de Henry James et Proust, nous livre dans "Orgueil et Préjugés", tout simplement, la clé principale de la vraie séduction :
NE RIEN FAIRE !
Et oui !
Tout séparait Elizabeth Bennett de Monsieur Darcy, la condition sociale, l'âge, la situation géographique, le caractère, le vécu. Mais, le destin voudra qu'ils ne cessent de se croiser dans de piètres circonstances ou états d'esprit. Cela ne les aidera pas non plus à mieux communiquer et à se comprendre. De plus, l'orgueil de l'un vient systématiquement enflammer les préjugés de l'autre. Ces deux là n'avaient décidément aucune raison de se rencontrer, mais, en apparence seulement ! Sans vouloir le reconnaitre, pendant une très longue période, ils sont tout naturellement attirés l'un envers l'autre et ils ne découvriront que tardivement leurs nombreuses valeurs communes. Mais, comme dans la vraie vie, quelques fois des anges nous poussent à accomplir ce que nous n'aurions jamais imaginé, même, dans nos plus beaux rêves ! En ce qui les concerne, leur destinée était de s'aimer tout simplement.
Aussi, si vous êtes seul(e), si vous éprouvez le désir de séduire, grand bien vous fasse ! Vous en avez tout à fait le droit. Cela fait toujours bien agréablement passer le temps. Par contre, si vous devez vivre une grande histoire d'Amour, elle arrivera sans même vous avertir ! Vous n'aurez ni le temps de vous maquiller, d'endosser un mauvais rôle, de déclamer des poèmes, de chanter des chansons, ni de quoi que ce soit d'autre. Elle sera là, évidente, limpide, partagée et hautement reconnaissable... depuis vos tous petits souliers !
Être en position de séduire non pas pour satisfaire son égo, mais dans le seul but de trouver des fonds pour venir en aide à une amie est, non seulement, un pur acte de générosité, mais également, une posture courageuse, surtout à un âge où la société a relégué la femme, déjà depuis un bon moment, au rang de la "bonne ménagère", une bonne consommatrice certes, mais sans aucun intérêt. Cette histoire vraie dont s'est inspiré ce merveilleux film, non dépourvu d'humour anglais , est une véritable leçon contre l'égoïsme, un émouvant témoignage de l'implication et du courage au féminin. De plus, toutes ces femmes sont magnifiques, sans le savoir. Un simple regard artistique sur elles aura suffit à les sortir de l'ombre et de leur banal quotidien, tout en les sublimant. Un seul acte pour des milliers d'ondes positives !
Bon, allez, nous passerons outre le fait qu'il ait pu trouver un charme quelconque à cette soi-disant première Dame de France, la moins distinguée que nous n'ayons jamais eu, malgré les marques portées sur son c..., qu'il ait pu être étroitement lié avec cette p..., nous fermerons aussi les yeux sur le fait qu'il ait l'indécence d'avoir une des plus grosses fortunes du monde, pour nous concentrer uniquement sur son sex-appeal, son pouvoir de séduction indestructible, sa voix magique, sa force de lion, sa façon de danser aussi admirable qu'atypique et légendaire ! Quant à cette Femme, je l'aime pour sa belle énergie malgré tout ce qu'elle a traversé. De surcroît , elle n'a aucune leçon à apprendre de Mick. La preuve, ils sont ici dans la même équipe !
"Les femmes les plus attirantes ne sont pas celles qui nous permettent de leur donner un baiser sur le champ, pas plus que celles qui nous l'interdisent indéfiniment, mais celles qui, en douce, nous maintiennent dans l'expectative." Alain De Botton extrait de petite philosophie de l'amour
"Un homme qui veut séduire une femme doit franchir des montagnes , une femme qui veut séduire un homme n'a qu'une cloison de papier à franchir." Proverbe chinois
"Il en va de l'érotisme comme de la danse : l'un des partenaires se charge de conduire l'autre." Milan Kundera extrait de l'Immortalité
"Le désir est une conduite d'envoûtement." Jean Paul Sartre extrait de l'être et le néant
"Entre les désirs et leurs réalisations s'écoule toute la vie humaine." Arthur Schopenhauer
"L'unique règle de plaire est de trouver un appétit que l'on a laissé affamé. S'il faut le provoquer que ce soit plutôt par l'impatience du désir que par dégoût de la jouissance." Baltasar Gracian Y Morales
"Toutes les tendances égoïstes qu'on trouve chez les hommes, le culte de soi et le mépris des autres, prennent leur source dans l'organisation actuelle des relations entre les hommes et les femmes." John Stuart Mill.
"L'espoir est que les hommes puissent comprendre ce qu'est être une femme, que les femmes puissent comprendre que les hommes ne sont ni à combattre ni à soumettre. Que les hommes et les femmes puissent rester des amants." Monique Canto-Sperber extrait du numéro spécial Libération à quoi pensez-vous ?
"Les amants pensent à la mort et s'étreignent. De nous tous qui vivons, ce sont les plus vivants !" Peter Viereck.
Afin qu'il n'y ait aucune confusion et qu'on ne se méprenne pas sur le choix de mon vocabulaire, je tiens à préciser la définition du mot "amant", d'après le dictionnaire "Larousse", car son interprétation est souvent erronée : De l'ancien français "amer" aimer. Personne qui éprouve un AMOUR partagé pour quelqu'un de l'autre sexe. (En dehors des liens du mariage) Je souhaite rajouter, quand même, que je trouve regrettable qu'on en soit encore en 2009 à parler uniquement de l'autre sexe, excluant, ainsi une nouvelle fois, la communauté homosexuelle. Le "Larousse" serait-il homophobe ?
Je suis complètement idiote ! Comment ne pas croire à la mort de quelqu'un chéri ou estimé ? Comme d'habitude, il m'aura fallu quelques jours pour me recentrer et réaliser la perte de Monsieur Druon. Comment ne pourrais-je pas être chagrinée par l'auteur "des rois maudits" qui m'a séduite ?
Il aura contribué, entre autres, à d'incroyables fous-rires avec mon ex mari jouant tous les deux à deux anonymes du 14ème siècle, et de surcroît, pas du tout catholiques pratiquants ou même royalistes, cherchant, dans le plus grand secret, un pape potentiel entre Orange et Avignon, lors de nos nombreux séjours dans la région. Il aura également participé à mon intérêt pour l'ancienne capitale mondiale de la chrétienté, jusqu'à me convaincre de m'y installer, depuis maintenant 5 ans. Par voie de conséquence, il m'aura fait découvrir "la tour des Anges", l'autre versant de son immense œuvre, mais cette fois-ci côté papauté. Les liens entre ces ouvrages se croisent, se superposent et donneront à eux seuls toute la dimension de la France au 14ème siècle, dont la ville qui comporte un des plus beaux monuments d'Europe n'est évidement pas un lieu inconnu.
Si je ne pouvais pas décemment tenter de lui écrire pour lui dépeindre toutes ces broutilles, j'espère que depuis là où il se trouve il entendra mes mercis.
Arrêter le temps Pas trop longtemps Juste le temps d'acheter des fleurs Même si ce n'est pas l'heure Courir vers cette fabuleuse boutique Se sentir vibrer comme un moustique Choisir le bouquet le plus extraordinaire Et repartir à la vitesse d'un hélicoptère Mais non pas pour vous Ni pour Lucas ou Lou Juste comme ça pour le plaisir Remercier le passant de la rue pour vous avoir fait sourire Au saut du lit marchant tristement tel un lundi matin A peine réveillée et sans aucun entrain Pour vous avoir offert avec délicatesse Les effluves de son parfum d'une grande finesse Réveillant ainsi vos sens endormis Mettant à nouveau l'accent sur des si D'éventuelles perspectives possibles et réelles L'idée que ce rêve de pub fictionnelle Peut devenir si on le voulait un peu Au masculin comme au féminin un éclair de feu
Je suis allée vers lui Comme on ouvre un parapluie, Non pas pour me protéger de la pluie Mais bien pour me rapprocher de lui.
Évidemment, cet autre pas inconnu Qui m'a laissé un jour toute nue Face au désespoir à chaque coin de rue Forcément...je ne l'ai jamais revu.
Comment ne pas aller au devant de ce démon Ne pas se confronter aux sarcasmes de mon nouvel amant Incapable d'un seul vrai et beau élan Qui me rappellent tous les affres de ce maudit an.
S'offrir en pâture à de la racaille Dans l'allégresse et l'innocence d'une caille Pour tenter de retrouver des instants en pagaille Faits de joie de respect et de partage...en paille.
Chercher surtout de l'amour là où il n'y en a jamais eu Le savoir et courir après l'impossible reconnu Découvrir tous les abîmes de cette déconvenue Pour conclure à un terrible malentendu.
Les cochers de l'inconscient me ramènent toujours vers lui Tentent de réparer tapis sous l'ombrelle, des pluies Torrentielles, boueuses qui coulent à l'infini Soulignent des mots, des excuses, des pardons...qu'il n'a jamais dit.
" Ce que la chenille appelle la mort le papillon l'appelle renaissance. " Violette Lebon
" Le soleil ne se lève que pour celui qui va à sa rencontre. " Henri Le Saux
" Il y a des pluies de printemps délicieuses où le ciel a l'air de pleurer de joie." Paul Jean Toulet extrait des trois impostures
" En automne je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célèbrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles. " Khalil Gibran extrait le sable et l'écume
Pour Georges, Nicole, Jérôme, Sabine, Eric, Sophie et tous les autres et le pull gris aussi Prendreun café à la pause déjeuner. Rien de plus banal ! Le siroter à la terrasse d'un café. Rien d'exceptionnel dans le sud au mois d'avril ! Le prendre place de l'Horloge. Rien d'original sur un des lieux les plus traversés en Avignon par des hordes de touristes ! Oui mais, justement, tout prend son envergure à partir du mot "touriste" ! Il suffit juste de se laisser aller à une observation minutieuse, quasiment photographique. Et là, vous êtes prêt à traverser une dimension extra sensorielle, à l'opposé de celle que vous venez de vivre dans le milieu professionnel. Vous savourez l'air caressant les orteils entre les lanières des spartiates jaune citron de cette blonde nonchalante. Ce rafraichissement vous répare soudainement quelques neurones endommagés par une surchauffe de début de semaine. Vous souriez à la vue d'un groupe d'adolescents italiens heureux et vifs comme des poissons qui n'auraient jamais mordu à un seul hameçon. Ces embruns marins vous vivifient pour au moins tout l'après-midi. Vous ressentez la chaleur des mosaïques représentant les symboles de la ville d'Avignon sur lesquels la fillette, d'environ sept ans, n'a pas hésité à imposer ses doigts graciles tout en affichant un ravissement instantané. Ce bien-être vous ramène précisément au week-end que vous venez juste de passer. Un week-end ? Rien de plus banal ! L'effectuer à Nîmes ? Rien d'exceptionnel et rien d'original ! Oui mais, il ne suffit pas d'y aller n'importe comment ! Vous jonchez le sol de la gare avec une amie aussi excitée que vous et surtout avec une bonne demi-heure d'avance sur l'horaire du train. Vous marchez aussi vite que si vous n'aviez plus qu'une minute pour choper la poignée du wagon. Lui est d'ailleurs déjà là et vous grimpez dedans comme s'il allait démarrer immédiatement. Vous êtes en nage, mais , cela ne fait rien. Vous vous affalez dans le fauteuil tout en faisant mine d'avoir de la distinction et si vous en aviez vraiment manqué, vous auriez volontiers hurlé de joie. Fort heureusement, vous n'avez pas rien à raconter, votre complice non plus. Vous vous attelez donc à être un peu attentif pour ne pas louper l'arrêt. A l'arrivée, vous marchez comme s'il faisait 70 degrés à l'ombre, en souriant bêtement aux platanes et aux pigeons. Vous regardez les arènes amoureusement et au même moment, l'arrestation en direct devant vous d'un présumé délinquant vous effleure à peine l'esprit. Vous énoncez même l'évènement avec une voix douce et calme comme si vous veniez de dire : "tiens, demain ils annoncent du beau temps." Votre compère pas plus émue que vous par tant de violence ne trouve rien de mieux à dire que : "si on se trouvait un ravissant salon de thé ? " Vous exécutez ses désirs sans rechigner, même mieux, vous lui montrez un enthousiasme sincère et profond. Et là, vous-même vous avez à nouveau sept ans. Vous vous émerveillez devant les armoiries de la ville incrustées dans le sol. Le laiton vous fait de l'oeil, le crocodile et le palmier aussi dont la représentation de ce dernier vous apparait pour de vrai, juste devant vous. Vous êtes donc acueuillie majestueusement comme une reine et vous percevez quelques personnes de la gent masculine au look gothique comme les rois de la cité. Quant au banquet constitué de choux au chocolat noir, il est particulièrement réussi. Vous n'avez de cesse d'être enchantée. Mais, tout ne fait que commencer. Vous passez un coup de fil et hop, c'est magique ! Même pas cinq minutes plus tard, un prince revêtu d'un sarouel et d'une tunique blancs, à damner tous les stylistes de la Terre, arrive dans une chariotte toute ferrée, accompagné de sa princesse portant une légère et délicate robe printanière. Deux soleils rien que pour vous ! A partir de cet instant, vous passez tout votre week-end de jour comme de nuit sur une splendide terrasse avec une vue imprenable et un calme absolu. Vous riez, vous mangez, vous buvez, vous dansez, vous vous reposez, vous discuttez, vous riez encore et encore, vous vous reposez à nouveau, vous dansez jusqu'à épuisement...mais, surtout, toujours en très bonne compagnie. Sans doute d'autres princesses et d'autres princes ! Surement. Mais aussi, en plus d'une conjoncture et d'une configuration formidables, ce week-end j'étais en vacances. Ce midi j'étais dans la peau des touristes. Demain...oh, demain...je trouverai certainement une nouvelle idée. Après tout, tout cela n'est qu'une question d'état d'esprit ! Et je le souhaite léger, léger, léger...
On pourra dire ce que l'on voudra, mais le tango nuevo est aussi tonique qu'artistique même si les puristes lui trouveront les pires défauts du monde. Mais pour pouvoir en ressentir ses énergies bénéfiques, il ne suffit pas de regarder et de juger, mais de se lancer dans la passion de cette pratique où la sensualité moins apparente est également de mise.
C'est fantastique de pouvoir croire en ce que nous voyons et entendons. Mais, cela est encore plus magique d'arriver à éradiquer toute parole et tout acte encombrants, insupportables et inutiles. Le cinéma fait aussi partie intégrante de ce monde où nous avons toujours le libre arbitre de conserver ou non dans notre esprit ce qui nous arrange le mieux dans notre construction de vie.