Tout à l'heure, j'ai assisté à la
répétition publique du "Tartuffe nouveau", la nouvelle création du
théâtre du Chêne noir, mise en scène de Gérard Gélas et franchement ça déménage
!!!
Seuls quelques extraits ont été travaillés en direct et je peux vous dire que j'ai beaucoup ri, tout en ayant
conscience que nous n'allons pas manquer de nous réjouir bien davantage lors
des représentations !!!
Fortement impressionnée par le professionnalisme de
Gérard Gélas qui règle tout au millimètre, car les
comédiens connaissent leurs textes par cœur et ont leurs personnages jusqu'au
bout des ongles !!!!
Quant à la prestation de tous les acteurs, je n'ai pas du
tout été étonnée, je connais depuis des années les talents de mon amie Sabine Sendra et j'avais déjà beaucoup apprécié dans d'autres prestations
théâtrales, Théodora Carla, Guillaume Lanson, Jacky Nercessian, Marie Pagès et
Damien Rémy. Je ne connaissais pas Bertrand Cauchois, Olivia Forest et Lucas
Gentil, mais cela va sous le sens que Gérad Gélas a très très bien choisi ses 9
comédiens pour le Tartuffe de Molière revisité en vers et transposé à notre
époque par un auteur de talent, Jean-Pierre Pelaez !!!
Dates et horaires des représentations, uniquement en novembre 2013 :
Jeudi 14 à 19h, vendredi 15 et samedi 16 à 20h, dimanche 17
à 16h
Jeudi 21 à 19h, vendredi 22 et samedi 23 à 20h, dimanche 24 à 16h
et représentations scolaires les 18, 19 et 22 novembre
Jeudi 21 à 19h, vendredi 22 et samedi 23 à 20h, dimanche 24 à 16h
et représentations scolaires les 18, 19 et 22 novembre
Une note de l'auteur lui même :
"Neuf comédiens (une vraie troupe,
quoi !) pour une pièce « à la manière de Molière », mais résolument
contemporaine, absolument originale, qui décrit les hypocrites modernes de tout
poil, ces Tartuffes Nouveaux, qu’ils aient leur compte en Suisse pour le bien
de la France,
ou qu’ils portent des sacs de riz sous le nez de caméras amies…
Toute ressemblance avec des personnages existant ou
ayant existé n’est peut-être pas fortuite, et c’est une contagion bien utile
que de rire à gorge déployée de ce qui nous désespère…
Après Confidences à Allah, Le Crépuscule du Che, Riviera, Les derniers jours de Stefan Zweig, Le Lien... Gérard Gelas relève un défi pour le moins osé : grâce au texte de Pelaez, secouer le ron ron culturel qui fait de Molière un sage auteur classique, pour révéler sa puissance subversive, et arracher le masque des Tartuffes d’aujourd’hui : les faux humanitaires vraiment médiatiques...
Si Molière était parmi nous...
« N’est-il pas étonnant qu’un des auteurs les plus subversifs de notre Théâtre soit aussi l’un des plus joués dans les théâtres et les lieux du ron ron culturel ? Oui, l’auteur qui vit en son temps plusieurs de ses pièces interdites, détesté des puissants, se voit de nos jours adulé, glorifié, et mis à toutes les sauces par les Trissotins de la Culture Officielle.
C’est que jouer Molière aujourd’hui ne dérange plus grand monde en France.
Mais à quoi servent les auteurs vivants, à quoi sert le théâtre, s’il doit être un théâtre qui ne dérange rien ni personne, à commencer par le catéchisme culturel cher aux esprits frileux et aux engagés conformes ? A quoi sert le théâtre s’il doit rester un art de mollusques subventionnés, d’iconoclastes de salons, un élitisme auto-proclamé de bureaucrates culturels, ou une couillonnade, une vulgarité médiatique ?! A notre époque, la Tartufferie est devenue une véritable institution, la boîte à outils indispensable des nouveaux carriéristes !
Voyant tous ces revisiteurs autorisés prétendre « réactualiser » Molière, parce qu’ils plaquaient sur le texte une mise en scène soi-disant avant-gardiste, je voulus leur offrir une véritable réactualisation, par l’écriture : en quelque sorte, imaginer ce qu’aurait pu écrire Molière s’il vivait aujourd’hui... Pas une simple réécriture ou une adaptation : non, une pièce résolument contemporaine, originale, mais à la manière de Molière ! Laisser l’esprit satirique de Molière pénétrer en moi, décrire ces hypocrites contemporains, ces Tartuffes Nouveaux, qu’ils aient leur compte en Suisse ou en France, montrer l’imposture du catéchisme qu’ils prêchent à longueur d’année, à l’intention des gogos, des moutons et des Orgons qui les célèbrent. »
Jean-Pierre PELAEZ
Après Confidences à Allah, Le Crépuscule du Che, Riviera, Les derniers jours de Stefan Zweig, Le Lien... Gérard Gelas relève un défi pour le moins osé : grâce au texte de Pelaez, secouer le ron ron culturel qui fait de Molière un sage auteur classique, pour révéler sa puissance subversive, et arracher le masque des Tartuffes d’aujourd’hui : les faux humanitaires vraiment médiatiques...
Si Molière était parmi nous...
« N’est-il pas étonnant qu’un des auteurs les plus subversifs de notre Théâtre soit aussi l’un des plus joués dans les théâtres et les lieux du ron ron culturel ? Oui, l’auteur qui vit en son temps plusieurs de ses pièces interdites, détesté des puissants, se voit de nos jours adulé, glorifié, et mis à toutes les sauces par les Trissotins de la Culture Officielle.
C’est que jouer Molière aujourd’hui ne dérange plus grand monde en France.
Mais à quoi servent les auteurs vivants, à quoi sert le théâtre, s’il doit être un théâtre qui ne dérange rien ni personne, à commencer par le catéchisme culturel cher aux esprits frileux et aux engagés conformes ? A quoi sert le théâtre s’il doit rester un art de mollusques subventionnés, d’iconoclastes de salons, un élitisme auto-proclamé de bureaucrates culturels, ou une couillonnade, une vulgarité médiatique ?! A notre époque, la Tartufferie est devenue une véritable institution, la boîte à outils indispensable des nouveaux carriéristes !
Voyant tous ces revisiteurs autorisés prétendre « réactualiser » Molière, parce qu’ils plaquaient sur le texte une mise en scène soi-disant avant-gardiste, je voulus leur offrir une véritable réactualisation, par l’écriture : en quelque sorte, imaginer ce qu’aurait pu écrire Molière s’il vivait aujourd’hui... Pas une simple réécriture ou une adaptation : non, une pièce résolument contemporaine, originale, mais à la manière de Molière ! Laisser l’esprit satirique de Molière pénétrer en moi, décrire ces hypocrites contemporains, ces Tartuffes Nouveaux, qu’ils aient leur compte en Suisse ou en France, montrer l’imposture du catéchisme qu’ils prêchent à longueur d’année, à l’intention des gogos, des moutons et des Orgons qui les célèbrent. »
Jean-Pierre PELAEZ
Gérard Gélas
Informations
Tarif Général 35€ Tarif Réduit 30€ Étudiants(-25ans) / Demandeurs d’emploi 10€ Tarifs préférentiels Abonnés
Merci Monsieur Gélas d'avoir pensé à un tarif
préférentiel de 10 euros pour les étudiants et les demandeurs d'emploi !!!
Le chêne noir 8 bis rue Sainte-Catherine Avignon
Tél
locations et abonnements : 04 90 86 74 87
Source (cliquez sur le lien ci-dessous) :
Merci du conseil, qui sait si je pourrai voir cette pièce en Janvier ? seul bémol : " à la manière de Molière" . Je suis un puriste intégriste du texte original que le public peut écouter et comprendre sans sous-titres et me méfie des adaptations ou retouches. On n'a pas besoin de transposer Molière, il est universel. Mais c'est un vaste débat ! des bises.
RépondreSupprimer