Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
mardi 1 mai 2012
Redite
J'avais écrit le 24 septembre 2010, ici même, sous le titre "un oiseau de paradis" :
"Effleurer le verre dans lequel il a bu et me sentir coupable de le faire en cachette.
Lui crier sensuellement mon attachement et me sentir coupable de ne rien nous avouer.
Pas plus à lui qu'à moi-même.
Continuer à me tordre de silence et me sentir coupable de lui avoir hurlé mes peurs, mes peines, avec tant de maladresses.
Je souhaiterai que la longue caresse qui nous unit actuellement ne soit jamais perturbée par les ombres de nos âmes.
De MON âme.
Par le passé, je m'étais bien trop protégée pour arriver à le lire correctement.
C'est une bible.
J'avais pourtant l'alphabet.
Dans le désordre, certes.
Puis, quelques lettres ont été perdues.
Par ma faute.
Je les ai enfin retrouvées.
Euh...soyons plus honnêtes, disons plutôt qu'il a pris le temps de les chercher.
Mieux, il a eu la délicatesse de me les rapporter.
A présent, je ferais en sorte qu'elles ne disparaissent plus.
Je l'empêcherai également de me les voler, même par jeu, ou par inadvertance.
Surtout ne rien contrôler.
Juste apprendre à nous apprivoiser."
Je ne me l'étais pas assez dit, j'étais encore dans le supposé !
Lui, dans l'avorté.
Le temps est venu, enfin, de nous superposer !!!
Mathilde Primavera.
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