Ce vertige, je viens de l'éprouver dans mon travail, avec une maman qui aime tellement son enfant handicapé qu'elle se perd dans les méandres de sa culpabilité. Dans ce cas, peut-on parler de délice infini? et pourtant il s'agit bien d'amour aussi... Oh lala, où étais-je été entrainée par la détresse de cette mère? me voilà réveillée depuis 5h00 et en plus la lecture d'un tel article me replonge dans son histoire... Vivement que le soleil se lève!
Je n'ai aucune expertise en la matière mais, Véronique et Yannis, je crois que oui.A ce que tu dis, j'ai le sentiment qu'il faut dissocier la culpabilité et l'amour. La culpabilité de cette femme s'explique et elle doit souffrir infiniment. En parallèle elle a de l'amour pour son enfant, et peut-être voire sns doute est-il plus exacerbé, à fleur de peau, et sa mise en geste sollicitée par la situation de handicap de l'enfant. Tu sais bien que pour que le petit d'homme vive, les soins matériels comme nourriture et toilette ne suffisent pas. Il lui faut de l'amour pour s'accrocher à la vie et se développer. J'ai l'impression que même dans ce contexte dramatique l'amour qu'elle développe est, quoique spécifique, délicieux car il permet à cette mère de maintenir les liens avec son enfant. La mesure de ces liens n'est peut-être pas mesurable hors du cercle familial mais je crois que de toute façon, la définition de l'amour est tellementintime qu'elle échappe même parfois à celui qui la vit. Je connaissais deux mères de filles qui avaient vécu des situations dramatiques avec leurs enfants. Elles se connaissaient. La première avait une enfant IMC qui, à 30 ans, n'était pas capable de soutenir sa tête. La deuxième avait perdu sa fille dans un accident de voiture alors qu'elle avait 14 ans. Chacune d'elle me disait qu'elle préférait être dans sa situation que dans celle de l'autre. Ca donne à penser. A mon sens, il s'agit des forces de vie.
Véronique et Cri de La Vallée : Dure réalité de la vie, un investissement affectif et physique encore plus important qu'avec un enfant non handicapé où chaque parent fait ce qu'il peut avec ses atouts et ses manques ! Je connais un peu le problème pour avoir eu une tante qui maintenant décédée était mongolienne et je peux affirmer que plus on lui donnait de l'amour, plus on s'occupait d'elle et mieux elle allait, elle était plus sereine dans ces moments là, moins nerveuse. Mais je dirais que si nos âmes sensibles s'attachent davantage à ces êtres plus démunis que des personnes qui ont toutes leurs facultés physiques et mentales, il serait regrettable de faire des choix sélectifs dans le domaine de l'amour ! Si chacun d'entre-nous recevait son quota nécessaire pour être bien dans sa tête et dans son corps, il y aurait certainement moins de malades, de suicides, de S.D.F., de dépressifs, de guerres...ça va sous le sens. Ce sont les bouddhistes qui disent que si la prière en général (quelle que soit la religion) dans un esprit d'amour et de paix pour le reste du monde n'existait pas, le monde irait encore plus mal ! Si cela est vrai en prière, en actes imaginons les bienfaits répandus ! Grande rêveuse, je sais malheureusement que tout le monde n'est pas bien attentionné mais n'est-ce pas déjà une erreur de parcours dans l'éducation au départ. Peut-être faudrait-il analyser l'enfance d'Hitler et de Georges Bush par exemple, non pas pour justifier leur esprit criminel, mais pour tenter de prouver que peut-être le manque d'amour pousse à la violence ! J'en sais rien, c'est une hypothèse, mais qui me semblerait logique. Que toutes ces questions ne nous empêchent pas de passer une bonne journée !
Michel : Elle ne va pas tomber car elle est bien soutenue ! Pour le compliment je prends, surtout venant de toi ! Je ne me suis pas dit "ah cette photo est belle" avant de la publier, mais "ah celle-ci n'est pas ratée !" Ceci expliquant cela.
Observo la imagen y dice que y me quedo con la segunda frase, es el vértigo del amor el que hace girar las Esferas, y yo agrego hace girar el corazón, el pensamiento y el cuerpo Mantiene constante efervescencia. Un beso para ti.
J'ai crevé l'oreiller J'ai dû rêver trop fort Ca m'prend les jours fériés Quand Gisèle clape dehors J'aurais pas dû ouvrir A la rouquine carmélite La mère sup' m'a vu v'nir Dieu avait mis un kilt Y a dû y avoir des fuites Vertige de l'amour
Mes circuits sont niqués Puis y a un truc qui fait masse L'courant peut plus passer Non mais t'as vu c'qui passe J'veux l'feuilleton à la place Vertige de l'amour
Tu t'chopes des suées à Saïgon J'm'écris des cartes postales du front Si ça continue j'vais m'découper Suivant les points les pointillés Vertige de l'amour
Désir fou que rien ne chasse L'coeur transi reste sourd Aux cris du marchand d'glaces Non mais t'as vu c'qui passe J'veux l'feuilleton à la place Vertige de l'amour
J'ai crevé l'oreiller J'ai dû rêver trop fort Ca m'prend les jours fériés Quand Gisèle clape dehors
J'ai crevé l'oreiller J'ai dû rêver trop fort Ca m'prend les jours fériés Quand Gisèle clape dehors
Merci de ces commentaires! C'est vrai j'avais oublié à quel point l'amour est encore plus nécessaire et plus fort quand la situation est critique. C'est vrai, cette mère éprouve tant d'amour pour cet enfant qu'elle doit vivre les délices de l'amour aussi, comment ai-je pu en douter à ce point? C'est de voir ses larmes et d'entendre ses mots si violents pour évoquer l'handicap de son fils. Une fois, une autre mère m'a "avoué' ( c'est son mot),qu'elle éprouvait plus de plaisir à se réveiller pour sa petite fille polyhandicapée le matin, que pour son fils âgé de 8 ans et bien portant...Biensûr, elle sait à quel point sa petite fille a besoin d'elle! c'est l'amour au sens pur en effet, un amour si particulier.Merci cri de la vallée de m'avoir rappelé qu'il est lui aussi délicieux à ses moments.
jaillissement de Saint Pierre en gloire
RépondreSupprimerCe vertige, je viens de l'éprouver dans mon travail, avec une maman qui aime tellement son enfant handicapé qu'elle se perd dans les méandres de sa culpabilité. Dans ce cas, peut-on parler de délice infini? et pourtant il s'agit bien d'amour aussi...
RépondreSupprimerOh lala, où étais-je été entrainée par la détresse de cette mère? me voilà réveillée depuis 5h00 et en plus la lecture d'un tel article me replonge dans son histoire... Vivement que le soleil se lève!
Attention, elle va tomber !
RépondreSupprimerBelle photo.
Je n'ai aucune expertise en la matière mais, Véronique et Yannis, je crois que oui.A ce que tu dis, j'ai le sentiment qu'il faut dissocier la culpabilité et l'amour. La culpabilité de cette femme s'explique et elle doit souffrir infiniment. En parallèle elle a de l'amour pour son enfant, et peut-être voire sns doute est-il plus exacerbé, à fleur de peau, et sa mise en geste sollicitée par la situation de handicap de l'enfant. Tu sais bien que pour que le petit d'homme vive, les soins matériels comme nourriture et toilette ne suffisent pas. Il lui faut de l'amour pour s'accrocher à la vie et se développer. J'ai l'impression que même dans ce contexte dramatique l'amour qu'elle développe est, quoique spécifique, délicieux car il permet à cette mère de maintenir les liens avec son enfant. La mesure de ces liens n'est peut-être pas mesurable hors du cercle familial mais je crois que de toute façon, la définition de l'amour est tellementintime qu'elle échappe même parfois à celui qui la vit. Je connaissais deux mères de filles qui avaient vécu des situations dramatiques avec leurs enfants. Elles se connaissaient. La première avait une enfant IMC qui, à 30 ans, n'était pas capable de soutenir sa tête. La deuxième avait perdu sa fille dans un accident de voiture alors qu'elle avait 14 ans. Chacune d'elle me disait qu'elle préférait être dans sa situation que dans celle de l'autre. Ca donne à penser. A mon sens, il s'agit des forces de vie.
RépondreSupprimerVéronique et Cri de La Vallée : Dure réalité de la vie, un investissement affectif et physique encore plus important qu'avec un enfant non handicapé où chaque parent fait ce qu'il peut avec ses atouts et ses manques ! Je connais un peu le problème pour avoir eu une tante qui maintenant décédée était mongolienne et je peux affirmer que plus on lui donnait de l'amour, plus on s'occupait d'elle et mieux elle allait, elle était plus sereine dans ces moments là, moins nerveuse. Mais je dirais que si nos âmes sensibles s'attachent davantage à ces êtres plus démunis que des personnes qui ont toutes leurs facultés physiques et mentales, il serait regrettable de faire des choix sélectifs dans le domaine de l'amour ! Si chacun d'entre-nous recevait son quota nécessaire pour être bien dans sa tête et dans son corps, il y aurait certainement moins de malades, de suicides, de S.D.F., de dépressifs, de guerres...ça va sous le sens.
RépondreSupprimerCe sont les bouddhistes qui disent que si la prière en général (quelle que soit la religion) dans un esprit d'amour et de paix pour le reste du monde n'existait pas, le monde irait encore plus mal !
Si cela est vrai en prière, en actes imaginons les bienfaits répandus !
Grande rêveuse, je sais malheureusement que tout le monde n'est pas bien attentionné mais n'est-ce pas déjà une erreur de parcours dans l'éducation au départ.
Peut-être faudrait-il analyser l'enfance d'Hitler et de Georges Bush par exemple, non pas pour justifier leur esprit criminel, mais pour tenter de prouver que peut-être le manque d'amour pousse à la violence ! J'en sais rien, c'est une hypothèse, mais qui me semblerait logique.
Que toutes ces questions ne nous empêchent pas de passer une bonne journée !
Brigetoun : je ne te dirais pas à quoi ton commentaire qui pourrait être une métaphore me fait penser !
RépondreSupprimerMichel : Elle ne va pas tomber car elle est bien soutenue !
RépondreSupprimerPour le compliment je prends, surtout venant de toi ! Je ne me suis pas dit "ah cette photo est belle" avant de la publier, mais "ah celle-ci n'est pas ratée !" Ceci expliquant cela.
Dans son bouquin "c'est pour ton bien", Alice Miller aborde, précisément dans tout un chapitre l'enfance d'Hitler. Intéressant à plus d'un titre.
RépondreSupprimerCri : intéressant ! Et en deux mots, ils en disent quoi si toutefois tu peux résumer ?
RépondreSupprimerObservo la imagen y dice que y me quedo con la segunda frase, es el vértigo del amor el que hace girar las Esferas, y yo agrego hace girar el corazón, el pensamiento y el cuerpo Mantiene constante efervescencia.
RépondreSupprimerUn beso para ti.
Taty Cascada : Estoy de acuerdo contigo, obviamente !
RépondreSupprimer...ça m'prend les jours fériés
RépondreSupprimerj'ai dû rêver trop fort...
jibéa
Jibéa :
RépondreSupprimerJ'ai crevé l'oreiller
J'ai dû rêver trop fort
Ca m'prend les jours fériés
Quand Gisèle clape dehors
J'aurais pas dû ouvrir
A la rouquine carmélite
La mère sup' m'a vu v'nir
Dieu avait mis un kilt
Y a dû y avoir des fuites
Vertige de l'amour
Mes circuits sont niqués
Puis y a un truc qui fait masse
L'courant peut plus passer
Non mais t'as vu c'qui passe
J'veux l'feuilleton à la place
Vertige de l'amour
Tu t'chopes des suées à Saïgon
J'm'écris des cartes postales du front
Si ça continue j'vais m'découper
Suivant les points les pointillés
Vertige de l'amour
Désir fou que rien ne chasse
L'coeur transi reste sourd
Aux cris du marchand d'glaces
Non mais t'as vu c'qui passe
J'veux l'feuilleton à la place
Vertige de l'amour
J'ai crevé l'oreiller
J'ai dû rêver trop fort
Ca m'prend les jours fériés
Quand Gisèle clape dehors
J'ai crevé l'oreiller
J'ai dû rêver trop fort
Ca m'prend les jours fériés
Quand Gisèle clape dehors
Merci de ces commentaires! C'est vrai j'avais oublié à quel point l'amour est encore plus nécessaire et plus fort quand la situation est critique. C'est vrai, cette mère éprouve tant d'amour pour cet enfant qu'elle doit vivre les délices de l'amour aussi, comment ai-je pu en douter à ce point? C'est de voir ses larmes et d'entendre ses mots si violents pour évoquer l'handicap de son fils.
RépondreSupprimerUne fois, une autre mère m'a "avoué' ( c'est son mot),qu'elle éprouvait plus de plaisir à se réveiller pour sa petite fille polyhandicapée le matin, que pour son fils âgé de 8 ans et bien portant...Biensûr, elle sait à quel point sa petite fille a besoin d'elle! c'est l'amour au sens pur en effet, un amour si particulier.Merci cri de la vallée de m'avoir rappelé qu'il est lui aussi délicieux à ses moments.