Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

samedi 23 avril 2011

Les mots déplaisants






- lapsus
- acte manqué
- oubli
- cynisme
- tyrannie
- interdiction
- désamour
- rupture
- mort
- maladie
- femme objet








- guerre
- souffrance
- manque d'engagement
- absence de réponse
- dispute
- déchirure
- canicule
- indifférence
- calomnie
- brûlure








- famine
- servitude
- femmes battues
- frigo vide
- nid à poussière
- cafard
- moquerie
- méchanceté
- délabrement
- cul de sac








- pénalités
- compte à découvert
- snobisme
- pédophilie
- viol
- injustice
- abus de pouvoir
- suffisance
- prétention
- égocentrisme








- pouvoir
- inaccessible
- guindé
- peintre du dimanche
- fermeture
- intolérance
- racisme
- pauvreté
- misère
- chagrin








- magie noire
- maigreur
- vieillesse
- pollution
- prison
- puanteur
- cri strident
- honte
- abandon
- veuvage


Cette liste est évidemment non exhaustive et je vous invite à proposer d'autres mots déplaisants pour vous soulager de quelques maux.



Mathilde Primavera.

jeudi 21 avril 2011

Le prince du dandysme







Oscar Wilde, un dandy à l’ombre

Avis aux amateurs de fraîcheur et de gravité : cet été, à Paris, dans une salle agréablement climatisée, le Lucernaire fait retentir un texte qui, faute d’être festif ou estival, offre une belle défense et illustration des âmes profondes. Il s’agit d’une lettre célèbre qu’Oscar Wilde (1854-1900) écrivit de prison à son ancien amant Bosie. Wilde, comme chacun sait, est l’un des pères fondateurs du dandysme, cette mode fascinante qui n’existe plus aujourd’hui, à cause de la standardisation de tout, y compris du luxe.







Le dandysme consistait à considérer sa propre vie comme une œuvre : choisir avec un soin d’artiste les vêtements que l’on porte aussi bien que les mots que l’on prononce ; les lieux que l’on fréquente aussi bien que les amis dont on s’entoure. Rares sont les dandys qui ont pu concilier cet art de vivre avec une discipline de création. Dans A la recherche du Temps Perdu, Proust en offre un bel exemple à travers le personnage de Swann : parfait élégant, grand amateur de peinture et de livres, il se contenta d’être collectionneur. Faute de pouvoir passer à l’acte de création, il s’amusait à choisir ses maîtresses pour leur ressemblance avec ses tableaux de maîtres préférées. Ainsi honorait-il « l’art pour l’art », malgré son incapacité à en produire.





Oscar Wilde représente une des rares exceptions à cette loi de la stérilité. Outre son théâtre brillant et drôle, il est surtout célèbre pour son roman Le Portrait de Dorian Gray, véritable bible de l’esthétisme. Tout au long de ce texte, Wilde se laisse entrevoir comme le bel esprit qui domine tout et chacun, posé sur son piédestal, ironique et spirituel.


Or on connaît son triste destin : à l’issue d’une aventure passionnée avec un fils de Lord, l’auteur adulé en Grande-Bretagne fut attaqué en justice pour atteinte aux bonnes mœurs par le père du jeune homme : le Marquis de Queensberry. En 1895, Wilde est condamné à deux ans de prison qui ruineront sa vie. C’est alors qu’il écrit De Profundis, cette fameuse lettre destinée à l’amant ingrat qui causa sa perte. Sur la scène du Lucernaire, le comédien Jean-Paul Audrain incarne ce texte avec une précision irréprochable, dans un véritable corps à corps avec chaque mouvement de la pensée : tantôt à bout de force, tantôt renaissant de ses cendres ; tour à tour tendre, voire mièvre, puis impitoyable.





Mais il faut bien le dire, cette missive d’un amant trahi contient le pire aussi bien que le meilleur : clichés du dépit amoureux, lamentations, bons sentiments… Mais aussi réflexions sur la création, la générosité, et surtout, parcourant tout le texte, une belle injonction à lutter contre « le vice suprême : être superficiel ». Un combat inattendu, pensera-t-on, de la part d’un maître des apparences, dont le théâtre repose essentiellement sur des bons mots, et pour qui l’appartenance à tel ou tel club mondain était un must incontournable… Là réside sans doute la « profondeur » de Wilde, cette dimension paradoxale qui fit de lui un dandy véritablement artiste.

Pendant le spectacle d’Audrain, une idée terrible m’a cependant traversé l’esprit à plusieurs reprises, jusqu’à ce qu’elle se trouve formulée dans une citation que Wilde rapporte de la bouche de son mauvais amant : « quand vous n’êtes pas sur votre piédestal, vous n’êtes pas intéressant », déclara un jour Bosie à l’écrivain lorsqu’il était malade. De fait, De Profundis est le texte d’un grand homme tombé de son piédestal, mais dont la grandeur consiste, justement, à assumer le pathos, les gentilles idées sur Dieu et l’amour aussi bien que les grandes pensées sur la profondeur d’âme ou sur « les conditions requises pour la création ». Ce mélange est beau, et c’est dans cette optique qu’il faut voir Jean-Paul Aurdain, sur la petite scène du Lucernaire, se débattre entre déchéance et dignité, désespoir et reconstruction, dans sa prison dont il balaie finalement la poussière d’un revers de couverture.


Source : http://theatre.blog.lemonde.fr/2010/08/09/oscar-wilde-un-dandy-a-lombre/







"L'homme veut être le premier amour de la femme, alors que la femme veut être le dernier amour de l'homme."  


"Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais."  


"N'importe qui peut sympathiser avec les souffrances d'un ami. Sympathiser avec ses succès exige une nature très délicate."  


"Aimer, c'est se surpasser."


" On devrait toujours être amoureux. C'est la raison pour laquelle on ne devrait jamais se marier."



"Je peux résister à tout, sauf à la tentation."



"On commence par se tromper soi-même ; et ensuite on trompe les autres."


"Dès que nous nous blâmons, il nous semble que personne n'a plus le droit de le faire."


"Les femmes sont faites pour être aimées, non pour être comprises."



Oscar Wilde







Mathilde Primavera.

mercredi 20 avril 2011

Le dandysme








Marylin Manson











Yves Saint Laurent




Un dandy est un homme se voulant élégant et raffiné, se réclamant du dandysme, courant de mode et de société venant de l'Angleterre de la fin du XVIIIe siècle, mais aussi d'une affectation de l'esprit et de l'impertinence.






Gary Oldman dans Dracula de Francis Ford Coppola









Charles Baudelaire





Oscar Wilde


« Le Dandy doit aspirer à être sublime sans interruption, il doit vivre et dormir devant un miroir »

Baudelaire, Mon cœur mis à nu


















« Aucun crime n'est vulgaire, mais la vulgarité est un crime. La vulgarité, c'est ce que font les autres. »

Oscar Wilde





Jerry Lewis et Dean Martin

















« Mon parnasse est muse, ni remords ni espoir

Ton cœur, mon royaume, caché d'un voile

Mon vague imaginaire, mon art dérisoire

Je n'en suis que le prince, ô vent glacial!

Règne soumis à la régence des étoiles

De peine voulue mon cyrénaïsme

De plume polaire est notre amour idéal

L'hérésie abuse le symbolisme

Maudit par la destinée, béni par le ciel

Cosmos qui coule je suis ton féal

Le beau est mort entre mes doigts

Mais je ne vis que pour l'art

C'est lui qui demeure sans moi,

Dans mon dandysme exutoire »

Jacques Farran













David Bowie





Brian Molko (Placebo)


Sources Wikipédia



Mathilde Primavera.

lundi 18 avril 2011

La force expressive




Je vous invite à regarder ce très beau reportage sur le flamenco si vous êtes un "aficionado" de cet art, ou si cette danse vous agace, vous attire, ou vous subjugue.
Dans tous les cas, personne ne pourra contredire le fait qu'il y a de la force, de la prestance et de la grâce dans cette expression majestueuse !



Mathilde Primavera.

samedi 16 avril 2011

Instants magiques


Cuando estaba enamorado par marcoserri

(Passez les pubs en cliquant sur X !)



PARIS ET LA SEINE

Toi, Seine, tu n'as rien. Deux quais, et voilà tout,

Deux quais crasseux, semés de l'un à l'autre bout

D'affreux bouquins moisis et d'une foule insigne

Qui fait dans l'eau des ronds et qui pêche à la ligne

Oui, mais quand vient le soir, raréfiant enfin

Les passants alourdis de sommeil et de faim,

Et que le couchant met au ciel des taches rouges,

Qu'il fait bon aux rêveurs descendre de leurs bouges

Et, s'accoudant au pont de la Cité, devant

Notre-Dame, songer, cœur et cheveux au vent !

Les nuages, chassés par la brise nocturne,

Courent, cuivreux et roux, dans l'azur taciturne;

Sur la tête d'un roi du portail, le soleil,

Au moment de mourir, pose un baiser vermeil.

L'hirondelle s'enfuit à l'approche de l'ombre

Et l'on voit voleter la chauve-souris sombre.

Tout bruit s'apaise autour. A peine un vague son

Dit que la ville est là qui chante sa chanson.

Paul Verlaine






Mathilde Primavera.

vendredi 15 avril 2011

Une envie de festival là tout de suite !

















Petite pensée du Chêne Noir, théâtre permanent de Gérard Gélas :

"L'Art est le ferment de notre résurrection, ceux qui nous connaissent le savent bien."



Photos de Mathilde Primavera.

mercredi 13 avril 2011

Rue des Teinturiers





La Rue des Teinturiers est l'une des artères d'Avignon intramuros. Surplombant la Sorgue dont l'eau est dirigée par le Canal de Vaucluse vers les remparts qu'elle traverse à la Tour du Saint-Esprit ou de la Sorguette, cette rue a été du XIVe siècle au XIXe siècle, le siège d'une intense activité manufacturière. Vingt-trois roues à aubes fournissaient l'énergie à des moulins et des filatures de soie. Ses eaux pures furent utilisées pour laver des indiennes et rincer les tissus par les teinturiers. Même si de nos jours, il ne reste plus que quatre roues, elle est toujours surnommée Rue des Roues par les Avignonnais. Pavée de calades et ombragée de platanes, elle est devenue l'un des pôles touristiques de la cité des papes pendant le Festival d'Avignon. Elle possède de plus quatre sites remarquables : la maison du IV de Chiffre, la maison de Jean-Henri Fabre, la chapelle des Pénitents Gris et le clocher du couvent des cordeliers, ultime vestige de l'église où fut inhumée Laure, l'éternel amour de Pétrarque.

(Source Wikipédia)



Photo de Mathilde Primavera.

mardi 12 avril 2011