Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

dimanche 31 octobre 2010

Je ne m'en lasse pas



Je vais en agacer plus d'un avec cette publication, mais en tant que gentille sorcière n'ayant pas dépassé l'âge mental de 12 ans et en cette date particulière, cet extrait est incontournable !


Mathilde Primavera.

samedi 30 octobre 2010

Décalage





Sans aucun doute, une publication pour Brigetoun, mais pas seulement !



Rien ne va plus !
Mais non, je ne suis pas au casino, mais au beau milieu de mon salon.
J'observe.
Mon manteau.
Rassurez-vous, je ne suis pas devenue folle dingo, je sais pertinemment que ce n'est qu'un vêtement inerte et non pas un agent secret qui me surveille.
Maintenant que vous avez la preuve que je ne suis sous aucune substance qui aurait pu me faire délirer, je peux répéter différemment.
Je scrute.
Toujours mon manteau éternellement immobile puisque je vous dis qu'il ne s'agit que d'une chose sans âme.
Mais, quel souci il me donne !
La grande question, voyez-vous, est :
- quand est-ce que je dois l'amener au pressing ?
Je vous explique.
Au courant de l'été, je m'étais dit :
- tu amèneras (j'ai le droit absolu de me tutoyer) ton truc en poils chez le teinturier au début de l'automne.
Quand il fait encore très chaud, je n'ai absolument pas envie de m'encombrer d'une chose chaude et lourde, même à bout de bras.
L'été a duré plus que prévu et le mistral est arrivé sans prévenir, d'un coup.
Passage à l'hiver direct.
Et, je l'ai remis parbleu.
Si j'arrête de le mettre pour le faire nettoyer je vais choper la crève et si je ne l'amène pas j'ai l'impression d'être une fille de mauvaise famille, non pas qu'il soit sale ou tâché, mais je peux remettre en doute sa virginité.
C'est encore plus culpabilisant lorsque je croise des personnes dans la rue chargées de leurs vêtements, sans que je sache leur propre évaluation de leurs salissures et du bon moment à saisir pour prendre une telle initiative.
Vous pensez bien qu'après avoir publié sur le fait que l'étreinte amoureuse est plus importante que tout le reste, sur le tango, la poésie, avoir ou non de l'esprit tel un aristocrate du 17ème ou/et du 18ème siècle, ainsi que sur l'allure et les apparences physiques, cette question fondamentale manquait au tableau.
On ne se moque pas, mon problème relève d'une grosse responsabilité économique.
Si tout le monde fonctionnait comme moi, les pressings auraient fermé depuis longtemps.
Mais, on ne peut pas non plus m'en vouloir de ne pas leur amener mon manteau d'une manière névrotique puisqu'il est nickel.
Certaine que cette publication aura un succès fou, je regarde à nouveau mon manteau et je le remercie.
Bien oui, dans l'intervalle mon psychisme et mon regard sur le monde ont évolué.
Il fallait bien que tôt ou tard les choses bougent.


"Toute écriture est fictive, même et peut-être surtout lorsqu'on s'efforce de raconter une vie. Il y a entre les mots et la réalité un décalage sans lequel écrire ne serait pas possible."  
Yvon Rivard




Photo et texte de Mathilde Primavera.

vendredi 29 octobre 2010

Allure





"Le souci de sa propre image, voilà l'incorrigible immaturité de l'homme."
Milan Kundera

"Oui, l'habit ça flatte toujours ; et ce n'est pas moi qui suis élégant, c'est mon costume."
Marcel Pagnol

"La beauté, comme le succès en tout, est une question de personnalité."
David J. Schwartz





Mathilde Primavera.

jeudi 28 octobre 2010

Esprit es-tu là ?





Extrait de "Ridicule" de Patrice Leconte.


Aussi malsaines que pouvaient être certaines relations dans les salons du 17ème et du 18ème siècle, car vouloir briller n'était pas forcément synonyme de parfaite intégrité, il n'en ressortait pas moins quelques beaux esprits, qui demeurent également précieux et rares à notre époque.
Vouloir faire de l'esprit peut souvent tourner au ridicule car AVOIR de l'esprit ne s'invente pas.
Ça peut se cultiver un peu à la rigueur, mais sans plus.
Surtout, on en a, ou on n'en a pas.




Mathilde Primavera.

mardi 26 octobre 2010

Poésie





Comment pourrions-nous continuer à supporter ce monde dans lequel nous vivons sans un peu de poésie ?



Mathilde Primavera.

lundi 25 octobre 2010

dimanche 24 octobre 2010

Pour le plaisir





Ayant été privée d'internet et de milonga pendant plus d' un mois, permettez-moi de me rattraper et de publier illico presto ce qui me ravit et qui j'espère vous fera un petit peu chaud au coeur et aux mirettes.



Mathilde Primavera.

samedi 23 octobre 2010

Le plus important





Tout le reste ne peut avoir qu'une importance moindre.


Mathilde Primavera.

mardi 5 octobre 2010

Douloureux passé





Une absence prolongée, injustifiée,
Qui ne m'a point rendue aisée
Dans mes actes et ma pensée,
Désagrégeant très fortement mon unité,
Me faisant perdre mon sens de l'humour
Effaçant le mot "amour"
Pour le reste des jours
Devenus terriblement sombres et sourds.

J'ai fait bien pire, j'ai nié en conscience
Tout le bien que sa présence
Procurait à mon essence
Tout en propageant mes terribles offenses.
Mais, je veux tout dire, tout vous avouer,
Pour racheter mes pêchers,
Pour un présent léger,
Je n'ai jamais cessé de penser à lui une seule journée.



Texte de Mathilde Primavera.

lundi 4 octobre 2010

Une forte culpabilité





Les jugements erronés transformés en d'amers mots qui déforment tant votre esprit que votre bouche ne pourront jamais être effacés, tel un enregistrement devenu inaudible avec le temps.
Si leurs lointains souvenirs les rendent flous et moins assassins, leur statut de tueur demeure.
Il faudrait pouvoir engager un tireur d'élite spécialisé dans ce domaine pour leur rabaisser le caquet.
Mais, même à prix d'or, il n'en existe pas.
Croyez-moi, si cela avait été possible, j'aurais déjà délapidé mes derniers euros pour faire la peau à ces sales voyous qui sont arrivés à s'échapper à la moindre occasion.
Incontrôlables, indisciplinés au possible, ils ont rendu la vie dure à un homme qui m'est cher et qui ne méritait pas cela.
Mais, c'était encore l'époque où je ne soupçonnais point mon fort attachement pour lui.
Aujourd'hui, il me semble qu'aucune demande de pardon ne pourra venir à bout de ses affronts.
Pour ne pas avoir compris son propre système de défense je me suis faite offensante.
Pour ne pas avoir compris son esprit du 18ème siècle mes paroles sont devenues du fiel.
J'ai même été jusqu'à l'accuser de tous les maux de la terre, alors que moi-même je n'avais pas utilisé les bons mots.
Mon esprit déformé par des a priori n'en avait que le nom car mon esprit était alors sans substance.
Je n'ai aucune excuse, aucune circonstance atténuante, j'ai tout simplement été très stupide.
A présent, comment se sentir à la hauteur de son panache ?
Mais, si je tremble toujours, j'ai réalisé une chose.
Il ne faut jamais éprouvé la moindre amertume qui naît d'une verbalisation initiale complètement erronée.
On ne peut pas parler des choses qui touchent le coeur autrement qu'avec des mots doux.
Les autres ne vous aideront qu'à vous suicider.
J'espère être en train de vivre une résurrection.



Texte de Mathilde Primavera.