Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

dimanche 31 janvier 2010

La non évidence





Que vous soyez dans l'action, ou dans l'expression, il y aura toujours quelqu'un que vous estimez qui ne vous comprendra pas.
Dans ce cas là le mieux encore est de rester couché et d'attendre que le malaise se lasse tout seul d'être mal aisé pour finir par foutre le camp.
Rien ne sert de se battre pour tenter de faire émerger ce qui devrait être une évidence.



"Les gens n'ont pas besoin de conseils, ils ont besoin de compréhension"
H. Jackson Brown

"La vie quotidienne si elle est sans compréhension vous poussera à côté de l'amour, de la beauté, de la mort."
Jiddu Krishnamurti

"Aimer ce n'est pas savoir. Ce n'est pas être sûre. Ni presque sûre. Aucune certitude, aucun repos dans l'amour. Aucune compréhension. L'incertitude totale."
Claire de Lamirande



http://bienplusquedesmots.blogspot.com/2009/10/e-comme-evidence.html

Photo et texte de Mathilde Primavera.

samedi 30 janvier 2010

Le mur aux offrandes












Trimbaler nos petits bouts de viande
Bien ficelés dans nos houppelandes
Jusqu'au mur aux belles offrandes
On était une petite bande
Non pas faiseurs de contrebande
Grands amateurs de propagande
Faire une sorte de guirlande
Pour une spéciale demande
Une pétition au goût d'amande
Ce mur doit rester la légende
Face à la valeur marchande
Hôtel marchant sur plate bande
Un quartier d'Avignon notre land
Zappé avec télécommande
On veut bien danser la sarabande
Si haute finance décommande
Destruction du mur aux offrandes
Porter encore brin de lavande


N'hésitez surtout pas à faire un copier coller de ce lien dans votre barre d'adresse qui complète bien cette publication et qui vous permettra de signer la pétition contre la destruction du mur aux offrandes si vous le souhaitez :

http://avignon.midiblogs.com/archive/2010/01/29/la-muraio-dis-óufrendo

(blog de Michel Benoit)

N'oubliez pas d'aller visiter ceux là également et qui traitent du même sujet :

http://brigetoun.blogspot.com/

(blog de Brigetoun)

http://encrer-le-monde.over-blog.com/article-avignon-le-mur-des-offrandes-de-l-ancienne-prison-43911330.html

(blog de Fardoise)


Photos et Texte de Mathilde Primavera.

vendredi 29 janvier 2010

La belle dame sans merci






Le mariage a longtemps été une union intéressée pour que le mari puisse bénéficier d'un bien supplémentaire provenant de son épouse, ou pour avoir une personne de plus pour labourer les champs, ou traire les vaches.
Évidemment la femme était perçue comme une future mère, mais on ne lui reconnaissait pas d'autres valeurs qui étaient complètement étouffées, comme si elles n'existaient pas.
Cela arrangeait bien l'église catholique machiste à souhait et apeurée par celles qui avaient le pouvoir de donner la vie.
En toute logique, cela n'a jamais empêché des prêtres, des évêques, pour ne citer que ceux là, de fréquenter "des filles de mauvaises vies", comme si ces qualificatifs pouvaient à eux seuls minimiser leurs pêchers.
Il faudra attendre le 11ème siècle pour que des aristocrates qui avaient tout le loisir de réfléchir, de philosopher, se penchent sur la question jusqu'à aboutir à l'amour courtois, reconnaissant enfin l'importance de la femme, tout en transgressant du coup les valeurs morales et religieuses de l'époque.
La gent féminine n'est plus cataloguée au rang de la maman, ou de la "putain", mais bien à un très haut niveau quasiment divin, annonçant une évolution tant humaine que spirituelle.
Si les codes de l'amour courtois cités dans la publication précédente sont complexes et uniquement réservés à un milieu très privilégié, ils vont également permettre de bousculer les esprits de toutes les couches sociales à travers les troubadours et les poètes, où la tradition orale est courante.



"Las ! combien je croyais savoir
D'amour, et combien peu j'en sais,
Moi qui ne puis ne pas aimer
Celle dont je n'aurai profit.
Elle prit mon cœur et m'a pris
Avec elle-même et le monde,
Et dans ce rapt, ne m'a laissé
Que désir et cœur assoiffé.
"


Extrait de Quand je vois l'alouette mouvoir de Bernard De Ventadour


Entendre encore que le moyen âge est une période de barbarie est bien injuste et très réducteur car tout a été quasiment inventé à cette période et l'amour courtois, grand raffinement de la pensée, s'est étalé sur pas moins de quatre siècles.





Texte et Photos (retouchées d'après l'oeuvre "la belle dame sans merci" de Frank Diksee) de Mathilde Primavera.

jeudi 28 janvier 2010

L'amour courtois








Les celtes vénéraient la déesse mère.
Les catholiques adorent la vierge Marie depuis plus de 2000 ans.
Mais, une parenthèse s'ouvre entre le 11ème et le 14ème siècle.
Elle s'appelle l'amour courtois, ou "fin'amor".
La femme y occupe un statut privilégié au même titre que la divinité suprême d'Avalon et la mère de Jésus Christ, faisant ainsi naître un mythe, lui, bien réel, se concrétisant dans la société aristocratique.
Pour le plaisir, je vous en donne les 31 règles de son code :



1. Le prétexte de mariage n’est pas une excuse valable contre l’amour.

2. Qui n’est pas jaloux ne peut pas aimer.

3. Personne ne peut avoir deux liaisons à la fois.

4. Toujours l’amour doit croître ou décroître.

5. Il n’y a point de saveur à ce que l’amant obtient sans le gré de son amante.

6. L’homme ne peut aimer qu’après la puberté.

7. A la mort de son amant, le survivant attendra deux ans.

8. Personne ne doit sans raison suffisante être privé de l’objet de son amour.

9. Personne ne peut aimer vraiment sans être poussé par l’espoir de l’amour.

10. L'amour est toujours étranger dans la maison de l'avarice

11. Il n'est pas bon d'aimer une femme qu'on aurait quelque honte à épouser.

12. L’amant véritable ne désire d’autres baisers que ceux de son amante.

13. Rendu public, l'amour résiste peu.

14. Une conquête facile rend l’amour sans valeur, une conquête difficile lui donne du prix.

15. Tout amant doit pâlir en présence de son amante.

16. A la vue soudaine de son amante, le coeur d’un amant doit tressaillir.

17. Un nouvel amour fait partir l'ancien.

18. Rien que le bon caractère rend l'homme digne d'amour.

19. Quand l'amour diminue, il diminue vite et se renforce rarement.

20. L’amoureux est toujours craintif.

21. Vraie jalousie fait toujours croître l’amour.

22. Un soupçon sur son amante, jalousie et ardeur d’aimer augmentent.

23. Il ne dort ni ne mange celui que passion d’amour démange.

24. N’importe quel acte de l’amant se termine dans la pensée de son amante.

25. L’amant véritable ne trouve rien de bien, qui à son amante ne plaise bien.

26. L’amant ne saurait rien refuser à son amante.

27. L’amant ne peut se rassasier des plaisirs de son amante.

28. La moindre présomption pousse l’amant à soupçonner le pire sur son amante.

29. Il n’aime pas vraiment celui qui possède une trop grande luxure.

30. L’amant véritable est toujours absorbé par l’image de son amante.

31. Rien ne défend à une femme d’être aimée de deux hommes, ni à un homme d’être aimé de deux femmes




L'adultère vécu par une femme mariée à un haut dignitaire était autorisé, mais pour que l'amour des deux amants puisse durer et rester idéal, il devait absolument être caché. Ainsi, nous n'avons jamais pu avoir de traces concrètes témoignant d'une époque où la gente féminine était plus que considérée et l'amoureux bien plus qu'un amant ordinaire, poussant quelques fois l'amour de celui-ci pour sa belle jusqu'à la chasteté.
Aussi, de nombreux troubadours et poètes comme Pétrarque et Dante se sont inspirés de ces histoires, pourtant vraies, pour nous enchanter jusqu'à la nuit des temps.


D'un baiser, je vous renverse.
Rien n'y peut, ni plat ni tertre,
Dame, ni gel, neige ou givre,
Car si Non-Pouvoir m'en tronque,
Dame, pour qui mon chant siffle,
Vos beaux yeux sont pour moi ronces,
Qui frappent tant mon cœur en Joie
Que je n'ose avoir désir traître.



Extrait de Quand paraît la fleur inverse de
Raimbaut d'Orange
Poète Provençal







Photos et texte de Mathilde Primavera.

mardi 26 janvier 2010

X et Y
















































Dernier acte d'Amadis.
Nombreux applaudissements.
Excitation.
Grand bruit dans l'escalier.
Un homme.
Une femme.
Une chanteuse.
Un choriste.
Une fille dans le hall d'entrée des artistes du grand théâtre d'Avignon.
Un appareil photo numérique.
Deux clics.
Un logiciel de retouches photos.
Un résultat X.
Un résultat Y.




Photos et texte de Mathilde Primavera.

1, 2, 3, soleil !


























"Devant les murs de la cité, un soir d'hiver, un homme qui avait beaucoup souffert cria, désespéré :
"Quel but poursuit la vie ?"
Et clairement, l'écho lui répondit :
"La vie !"."

Frans De Wilde



Photo de Mathilde Primavera.

lundi 25 janvier 2010

Comme suspendue dans les airs


























Le lino bleu P.T.T. délavé constellé de nuages jaunis, à moins qu'il était sale, dans cette alcôve froide, inhospitalière au possible, n'a pas réussi à me glacer les sangs car le son du haut parleur témoin m'a tout de suite projeté dans un autre univers.

Comment ne pas être scotchée par des voix parfaitement audibles, aussi hautement perchées et s'accordant magnifiquement avec une horde d'instruments d'un autre monde ?
Comment ne pas être émerveillée par ce défilé de costumes somptueux, de maquillage professionnel, d'effervescence, de vocalises en sourdine, ponctué par des "attention Florestan, Oriane, entrée en scène pour le IV acte dans deux minutes !" ?
Comment ne pas être amusée par le coup d'œil systématique de chaque artiste dans le grand miroir placé exactement en plein mi-temps ?
Comment ne pas excuser un tel narcissisme sans lequel leurs auras ne pourraient pas s'étaler avec une si belle lumière une fois sur scène ?
Comment ne pas être attendrie devant probablement leur centième lecture de cet article qui a fait la une d'un quotidien de la ville, accroché minutieusement sur un pan de mur bien visible ?
Comment ne pas avoir les poils redressés sur les avants bras en entendant les spectateurs applaudir pendant plusieurs minutes tout en scandant des "bravos" ?
Comment ne pas être émue de les voir redescendre du plateau si contents, si excités, si fiers de leurs prestations ?
Comment ne pas vouloir photographier des visages si radieux, si lumineux, mais garder les photographies pour soi, comme un petit trésor et surtout pour ne pas les exposer à une éventuelle utilisation frauduleuse, crapuleuse et douteuse sur le net ?
Comment aurais-je pu descendre dans les loges perturbant sans doute leur si belle complicité ?
Comment aurais-je pu braver l'interdit d'aller voir les coulisses, lieu sacré et qui doit le rester, même si un photographe professionnel vous fait signe de le suivre discrètement dans cet endroit pendant la représentation ?

Décidément, ce fut une grande chance d'avoir eu à chercher une amie qui sur-titrait Amadis de Lully dans l'entrée des artistes du grand théâtre d'Avignon, avec 55 minutes d'avance car elle s'était trompée d'horaire et que le spectacle avait pris un peu de retard à l'avant dernier acte.
Dans un hall froid qu'en apparence, 55 minutes de pur bonheur, où je suis comme suspendue dans les airs !




Photo et texte de Mathilde Primavera.

dimanche 24 janvier 2010

Amadis de Jean Baptiste Lully




















































































































"Amadis aime Oriane, mais fait part de ses doutes à son frère Florestan quant à la fidélité de la jeune femme. En allant retrouver Corisande, Florestan rencontre Oriane qui pense qu'Amadis en aime une autre.
La magicienne Arcabonne chante "Amour que veux-tu de moi? Mon coeur n'est pas fait pour toi". Son coeur est sous l'empire d'un bel inconnu, qui lui a un jour sauvé la vie. Son frère Arcalaus lui demande de l'aider à se venger d'Amadis et profère à l'encontre de son ennemi des menaces terribles. Alors qu'il traverse la forêt et se lamente sur son amour malheureux, Amadis rencontre Corisande. Celle-ci l'informe que Florestan a été fait prisonnier par Arcalaus.
Amadis va trouver le magicien et se bat contre lui. Arcalaus envoie alors des démons travestis en bergers et bergères pour envoûter le héros. Ainsi, Amadis, Corisande et Florestan se retrouvent captifs, lorsqu'apparaît Arcabonne.
La magicienne, prête à poignarder Amadis, reconnaît soudain son sauveur. En signe de reconnaissance, elle accepte de délivrer tous les prisonniers. Entre temps, Arcalaus a capturé Oriane. Arcabonne projette de persécuter sa rivale en la laissant croire que son amant est mort. La fée Urgande descend du Ciel pour délivrer Amadis et Oriane. Les deux amants se retrouvent enfin réunis pour chanter l'amour."

(D'après le site Lully sur internet)

Voilà, il était beaucoup plus simple de vous faire un copier-coller de cette histoire d'amour baroque qui s'accorde avec la musique de la même catégorie, même s'il ne pouvait forcément que s'agir d'une histoire d'amour dans un opéra, mais au moins vous savez que celle-ci se termine parfaitement bien !
En deux mots et quatre syllabes, j'ai adoré, tout est limpide, les très belles voix sont audibles, le sur-titrage est donc quasiment superflu, les décors faits de superpositions de photos de nature sont magnifiques, les costumes sont particulièrement somptueux, la mise en scène est à la fois simple et originale.
L'orchestre est composé de clavecin, viole de gambe, violons altos, violoncelles, hautbois altos, flûtes traversières en bois et j'en passe car je suis nulle en instruments de musique.
Les trois quart du public avignonais était debout pour applaudir à la fin, c'est dire si c'était mauvais, d'autant plus que l'on sait à quel point on ne peut pas trop raconter de salade à ce public si expérimenté en matière de spectacles !



Photos et texte de Mathilde Primavera.

samedi 23 janvier 2010

Expirez, inspirez













































































































































Photos de Mathilde Primavera.

vendredi 22 janvier 2010

Vertige
























"L'amour donne le vertige, mais son vertige, si intolérable qu'il soit, est un délice infini."
Hubert Aquin

"C'est le vertige d'amour qui fait tournoyer les sphères."
Shafique Keshavjee



Photo de Mathilde Primavera.

jeudi 21 janvier 2010

Des soldes d'enfer !





















Hum...les beaux verres !
Oh...ils ne sont vraiment pas chers !
Comment, avec l'étiquette jaune j'ai droit en plus à 70% de remise sur le prix de base ?
Quel bol (mais non, ce sont des verres je vous l'ai déjà dit, ça c'est juste une expression), il n'y a pas si longtemps que cela ils avaient encore une pastille rouge qui correspondait à 50% de réduction à déduire en caisse.
Pour le prix, j'en prends 6.
12, ils ne rentreraient pas dans mon placard.
4, c'est suffisant, mais si j'en casse un ou deux ?
2, ça serait ridicule.
Allez, zou, à la maison, je déballe tout ça vite fait, un coup d'eau chaude additionnée de produit vaisselle, un torchon propre, et hop, sur l'étagère !
Mais, que nenni !
Vous je ne sais pas comment vous arrivez à vous dépatouiller avec certaines choses, mais concernant cette affaire, je peux vous dire qu'ils ne sont toujours pas rangés dans le compartiment qui les attend.
Pourquoi ? La bonne blague !
Déjà, il faut arriver à décoller la première étiquette, ma parole ils ont dû utiliser la super glu faite pour durer. Puis, la deuxième et la troisième, celle du prix initial.
3X6 = 18 étiquettes non vraiment retirées, le dessous des ongles et le dessus des doigts collants de chez collants, 4 heures pour arriver à un résultat médiocre et 48 heures qu'ils trempent dans une bassine avec de l'eau bouillante sans que je puisse constater la moindre amélioration.
Vous parlez d'une affaire !
Bon allez, je vais tenter de rester calme, sacrifier une éponge en paille de fer, en espérant ne pas rayer les verres.
Et...les ouvertures faciles...vous vous débrouillez comment vous avec ça ?
Euh...moi ?
Oh, il ne vaut mieux même pas que j'en parle tout de suite au risque de faire monter ma tension anormalement car justement en voulant changer d'activité pour retrouver une zen attitude, j'ai souhaité faire une soupe avec des légumes surgelés et au moment où j'ai voulu ouvrir...stop !
Je crois que moi aussi finalement je vais aller tremper dans l'eau chaude de ma baignoire.
Enfin, tant que je ne trempouille pas avec les verres dans la bassine, c'est que j'ai encore toute ma raison !
Mais, par pitié, faites moi penser la prochaine fois à relativiser le mot "affaire" aux prochaines soldes !



Photo et texte de Mathilde Primavera.

mercredi 20 janvier 2010

Une attente interminable



























Vous pouvez attendre dans une salle prévue à cet effet, qu'elle soit agréable, ou non, chez le médecin, le dentiste, le psy, dans un organisme social, ou privé et votre éventuel futur employeur.
Vous avez beau rêvasser, faire vos comptes, lire les potins du magazine féminin datant de 1994, votre roman actuel préféré, un article passionnant sur le dernier sujet qui vous intéresse vivement, méditer avec comme support le parquet vieillissant fraichement ciré, ou non, votre manteau soigneusement plié sur votre genou, toute cette attente aussi longue soit-elle, ne sera jamais aussi longue que l'attente interminable du futur baiser.
L'amour n'existe pas, il n'y a que des preuves d'amour.
Pour une fois que je ne suis pas allée chercher la citation précise avec son auteur, ne m'en veuillez pas, les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
Oh non !



Photo et texte de Mathilde Primavera.

mardi 19 janvier 2010

Ne jamais se fier aux apparences












































A quoi pensez-vous Mesdames, Messieurs, quand vous apercevez quelqu'un tout seul ?
Le plaignez-vous de sa certaine solitude ?
L'imaginez-vous en train de stationner pour une raison qui vous échappe, ou au contraire vous abandonnez-vous très facilement dans un scénario digne d'un film à suspens ?
Ne se pourrait-il pas qu'il puisse aussi, dans un élan d'impatience, être arrivé en avance à un rendez-vous ?
Pour voir qui ?
Moi j'ai ma petite idée, mais je ne suis pas vous.
Alors, qu'en dites-vous ?



Photos et texte de Mathilde Primavera.

lundi 18 janvier 2010

L'amour a-t-il un prix ?























Si je dois payer pour recevoir un seul baiser de vous
Que ce soit avec mes mots mes actes mes gestes très doux
Rien dans l'amour ne doit ressembler à la jolie gadoue
L'évidence entre nous deux ne pourra jamais être floue



Photo et texte de Mathilde Primavera.

samedi 16 janvier 2010

La lumière omniprésente


























































































"On peut répandre la lumière de deux façons : être la bougie, ou le miroir qui la reflète."
Edith Wharton

"Ce n'est pas la lumière qui manque à notre regard, c'est notre regard qui manque de lumière."
Gustave Thibon




Photos de Mathilde Primavera.

vendredi 15 janvier 2010

L'esprit lumière






































Inutile d'angoisser car la lumière arrivera toujours à s'infiltrer dans la plus petite parcelle de notre esprit pour nous permettre d'entrevoir les reflets de la vie.
Il ne tient qu'à nous de nous placer du bon côté du miroir pour recevoir quelques uns de ses rayons lumineux.


Photos et texte de Mathilde Primavera.

jeudi 14 janvier 2010

Dans l'attente d'un baiser




























Comment l'amour mille fois reçu bien contenté
Peut-il faire douter une seule seconde
Quand dans l'infini silence d'un jour rien ne vient
Ni même un mot doux encore moins un long baiser
Sur des lèvres comme le reste tendues, fêtées
Pourtant des jours meilleurs où l'attente reste
Inexistante anéantie par nos beaux liens
Comme si nos pensées à elles seules suffisaient ?


Texte de Mathilde Primavera.

mercredi 13 janvier 2010

Eric Rohmer





Je n'avais pas l'intention de publier une deuxième fois aujourd'hui, mais je ne peux pas évincer l'époque où je gagnais 2000 francs par mois, je vivais délibérément en foyer de jeunes travailleurs et tout en veillant à ne pas dépasser mon maigre budget que je suivais jour par jour en écrivant chaque dépense sur mon petit carnet, je me réservais néanmoins hebdomadairement un immense plaisir, aller voir un film une fois par semaine.
Je me rendais dans un cinéma d'arts et essais juste derrière la rue Daguerre dans le 14ème arrondissement et si j'en ai effacé le nom de ma mémoire, je n'oublierais jamais y avoir vu pour ma toute première séance "le genou de Claire" d'Eric Rohmer.
Par la suite, j'ai vu tous ses films, et je ne sais si ce sont ces années pouvant sembler austères vues de l'extérieur, mais qui étaient remplies de découvertes fabuleuses dont je ne garde que de bons souvenirs, qui font que j'ai tant aimé par la suite tous ses autres films sans exception.
Je ne pouvais pas rester silencieuse, ce n'était vraiment pas possible.
Au revoir Monsieur Rohmer.



Texte de Mathilde Primavera.

Désir flagrant

















Très timide jusqu'au bout des ongles
Sur la pointe des pieds doucement
Je déconne je glisse je tombe
Je me relève je l'ouvre bien grand
Ma douce gueule si trépidante
Pour camoufler un corps en sang
Des entrailles déchirées béantes
Une âme voilée par tant et tant d'ans
Sans pansement amour caresse
Comme un immense désert flagrant
Sec aride sans gouttelette
Finalement rien de bien affligeant
Un jour il a conté fleurette
Je fais confiance en l'homme charmant
Je veux au fond bien croire au rêve



Texte de Mathilde Primavera.

dimanche 10 janvier 2010

Lever la tête et oser rêver



















































































































































































"Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s'il existe une différence entre rêver et vivre."
Jorge Luis Borges


"Rêver, c'est franchir les frontières du monde physique, c'est entrer dans la lumière pure, c'est être illuminé et donc illuminer le monde à l'intention d'autrui."
Shashi Deshpande


"Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d'un trait jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager."
Walt Disney



"Il va falloir rêver, car pour que les choses deviennent possibles, il faut d'abord les rêver."
Madeleine Chapsal


"Un anglais a dit : nos rêves se réalisent lorsqu'ils sont assez beaux. A croire que personne ne rêve."
Nathalie Clifford Barney


"Ils ont échoué parce-qu'ils n'avaient pas commencé par le rêve."
William Shakespeare


"Fais de la vie un rêve, et d'un rêve, une réalité."
Antoine de Saint-Exupéry


"Quoi que tu rêves d'entreprendre, commence-le. L'audace a du génie, du pouvoir, de la magie."
Johann Wolfgang Von Goethe


"Si les passions et les rêves ne pouvaient pas créer des avenirs nouveaux, la vie ne serait qu'une duperie incensée."
Henri René Lenormand


"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit."
Oscar Wilde


"Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés, le matin, à la table des anges."
Khalil Gibran




Photos de Mathilde Primavera.