Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)

Tout ce qui n'est pas donné ou partagé est perdu (proverbe gitan)
Ici c'est le printemps toute l'année !!!

lundi 24 août 2009

Absence momentanée !
























De petits soucis de santé sans gravité m'oblige à m'absenter quelque temps.
Aussi, si vous laissez quelques commentaires sur les publications précédentes, ne soyez pas étonnée de n'y voir aucune réponse.
A bientôt.


Mathilde Primavera.

dimanche 23 août 2009

Convien partir




Mathilde Primavera.

Partir et ne pas regarder en arrière















Il ne s'agit pas de viser l'horizon au point aussi minuscule qu'inaccessible pour tenter d'avancer en direction de la lumière.
Le fait de regarder ses pieds n'empêchera pas non plus le soleil de vous brûler, le froid de vous gifler sans aucun scrupule et le vent de vous faire perdre l'équilibre.
Courir ressemblerait trop à une fuite et personne n'a envie de ressembler au lièvre de La Fontaine.
Rebrousser chemin serait un choix judicieux uniquement dans le cas où votre ancien territoire ressemble à une oasis.
Il est beaucoup plus astucieux de faire des pas à votre rythme en alternant des accélérations, des ralentissements et en s'accordant des pauses.
Surtout, être bien chaussé, couvert en fonction du temps, lunettes de soleil et chapeau compris, votre résistance s'accordant aux protections choisies avec le plus grand soin !
Marcher sans aucune résistance et tension, le regard régulièrement mobile à 360 degrés, en déserrant les mâchoires pour libérer l'esprit et sentir l'esquisse d'un sourire sur vos lèvres.
Ainsi, vous ne vous enfoncerez plus dans le sol avec la désagréable sensation de vous enliser, vous ne vous essoufflerez plus, vous n'aurez ni courbature, ni tendinite.
Vous irez de l'avant, et sur les côtés aussi, pour découvrir des horizons insoupçonnés, même si quelques arbres cacheront parfois la forêt.
Mais sourions car de menus obstacles n'ont jamais empêché la lumière de s'infiltrer par toutes les ouvertures possibles.
Vous ne marcherez plus, vous glisserez agréablement sur le tapis roulant de la vie tels ces danseurs argentins tanguant sur l'asphalte de Buenos Aires devenu lisse et brillant.


Mathilde Primavera.

samedi 22 août 2009

jeudi 20 août 2009

Partir
























Un mot, un seul, aux incontournables évocations :

PARTIR...

* en vacances avec son lot d'enthousiasme, de déconvenues et aussi ses jolies surprises
* pour la première fois, loin du nid familial douillet, ou aux mille tortures, avec tout l'espoir, ou l'angoisse d'une nouvelle vie à venir
* pour toujours dans un autre monde, temporairement dans les pommes, dans le coma pour une durée indéterminée, dans l'extase pendant un laps de temps toujours trop court
* de son environnement, de sa ville, de sa région, de son pays, de son travail, de sa vie de famille pour clore le dernier chapitre et commencer un nouveau livre
* à l'aventure, pour rien, comme ça, persuadés que nous ne courons plus aucun risque, ou au contraire, pour pimenter les pages blanches d'un roman sans titre
* de rien, pour arriver à pas grand chose, ou trois fois rien, mais avec l'énergie du Minotaure

...rimant aussi avec

* revenir
* devenir
* convenir
* établir...

pour les plus optimistes, les plus chanceux, ou les plus nostalgiques.

Mais, c'est aussi le titre du film pertinent de Catherine Corsini, avec la très talentueuse Kristin Scott Thomas.
Il est hors de question d'en dévoiler ici toute l'histoire.
Et depuis sa projection, une grande question vient tarauder mes jours et mes nuits.
Si c'est l'esprit qui est censé tout commander, pouvons-nous arriver à repousser les passions les plus ardentes qui nous animent ?
Par la seule puissance de notre volonté pouvons-nous toujours arriver à partir ?
Est-il préférable de mourir en vivant ou de ne rien vivre de vraiment brûlant pour ne pas mourir ?
Auquel des deux devons-nous, ou plutôt, pouvons-nous accorder le plus de crédit concernant le choix de partir ou non ?
Au cœur ou à la raison ?
Est-ce que notre esprit peut faiblir par paresse, ou parce-qu'il ne fait pas le poids à côté du cœur ?
Est-ce que l'esprit "gagne" uniquement lorsque l'instinct de survie est plus fort, ou quand le cœur s'est asséché ?

Rien que d'y penser j'en ai le cerveau qui bat la chamade !


Mathilde Primavera.

lundi 17 août 2009

Une deuxième réponse ?




Une autre question essentielle vient rajouter son grain de sel à celle de la publication précédente :
Rudolph Valentino était-il un tanguero hors pair au style atypique ou tout simplement un excellent comédien ?



Mathilde Primavera.

Une question importante



De 1955 à 1982 jusqu'à la guerre des Malouines, donc, plusieurs dictatures se sont succédées.
Pas de milonga à Buenos Aires pendant toute cette période !!!
Plusieurs tangueros se sont exilés à Paris dont quelques maestros qui ont pu préserver l'âme du tango et même la faire évoluer.
Alors, une question importante se pose :

Comment les "anciens" dansaient le tango ?

Avons-nous su vraiment garder l'essentiel ?

Une réponse trouvée, ici, avec Carlos Gardel en personne !


Mathilde Primavera.

dimanche 16 août 2009

Une nouvelle espèce, ici et maintenant, mais à contre ton !


















Il était une fois, "un bon macho des familles" qui croisa le froissement d'un jupon affriolant.
Affolé par tant d'émotions, il se mit en quête d'élaborer minutieusement un plan, afin de pouvoir aborder la propriétaire de cet objet de désir.
Qui pouvait-elle bien être pour émaner d'un seul vêtement tant d'émoi chez lui ?
Tout le mystère demeurait encore.
Mais, en ce temps là, on avait que faire des rêveries érotiques !
Les hommes, "les vrais", passaient à l'acte dans un laps de temps plus ou moins long.
Séduire une femme était, alors, le seul leitmotiv palpitant jusqu'à la capitulation, ou non, de la personne choisie.
C'était direct, net et précis, même si une "cour" acharnée pouvait durer plusieurs mois, voire dans certains cas, quelques années.
Mais, aucun être humain de sexe féminin ne pouvait, alors, douter un seul instant des intentions du monsieur, sentiments compris ou pas.
S'il existe encore cette espèce d'hommes en 2009, croyez-moi il est aussi en voie de disparition, au même titre que les gorilles.
Peu de dames oiselles en sont à regretter une attitude machiste. En revanche, beaucoup se plaignent de la confusion cacophonique généralisée chez la gente masculine au 21ème siècle !
La séduction pour la séduction, en remplacement de la drague classique souvent lourde mais ayant au moins le mérite d'être claire, est devenu un jeu malsain où l'initiateur de cet intermède pseudo érotico-romantico a le privilège de sortir sa carte joker, et ce, dès que cela l'arrange.
Au mieux, il trouvera un million de prétextes pour prouver qu'il n'a jamais éprouvé le moindre désir pour son jouet préféré du moment.
Un mauvaise foi absolue pourra même être appuyée par une seule phrase assassine :
"aucune ambigüité de ma part, c'était purement amical", dira t-il sans honte et sans aucun scrupule.
C'est, pourtant, la pire "confession" que puissent entendre Amandine, Béatrice, Caroline, Daniéla, Emilie, Françoise, Géraldine, Héloïse, Irena, Joëlle, Karine, Laurence, Marine, Nathalie, Olivia, Pascale, Rosalie, Sophie, Tatiana, Valérie, Zoé...
Non content d'avoir joué à un jeu pas du tout rigolo, la plupart d'entre-nous devons, non seulement, subir l'affront de passer pour une mythomane, mais aussi, celui de ne point être attirante à ses yeux.
Cela fait beaucoup pour une seule femme et énormément de dégâts quand il s'agit de la majorité.
Au pire, du jour au lendemain, il vous ignorera complètement.
Ce syndrome non encore répertorié par les psychologues, les sociologues et les anthropologues sera, j'en suis certaine, une de leurs préoccupations principales dans très peu de temps.
Mais qu'ils se dépêchent donc de démêler tout cela, avant que nous perdions, nous aussi, complètement la raison !
Je pourrais disserter pendant des heures sur ce thème tant ce phénomène préoccupant est généralisé.
Rien qu'avec mon propre vécu et les témoignages d'amies, plus ceux des amies des amies, etc, etc, il y a de quoi écrire plusieurs chroniques "Bridgetjohniennes" concernant les filles de 17 à 77 ans, loin d'être bêtes et moches pourtant !
La consommation à outrance, l'utilisation du clic facile et rapide du portable et du net au virtuel si confortable, n'excusent en rien de telles goujateries en provenance de garçons de tous âges et de tous milieux confendus.
Quant à leurs expériences passées et douloureuses elles ne devraient que les rendre plus prévenants encore, si l'on tient compte du fait qu'on ne devrait pas faire subir à autrui ce que l'on aimerait pas, ou plus, avoir à supporter soi-même.
Aucune compassion pour tout ce vent, tout ce rien, suffisamment creux pour signifier qu'une "relation" n'a même pas eu le temps de voir naître l'ébauche d'une éventuelle approche à une supposée rencontre.
Beaucoup trop d'hypothétiques possibles concrètement irréalisables, ou si rarement, pour ne pas se montrer méfiante à la moindre approche du sexe opposé.
Ô combien même certaines se font violence pour écarter tout soupçon et laisser la place à un éventuel être sincère, la claque arrive toujours très rapidement.
Et même si les femmes intelligentes savent que le prince charmant n'existe pas, sont-elles, pour autant, contraintes de faire le deuil d'une véritable rencontre pour causes d'indécision, d'inconstance, de puérilité, de lâcheté chez le mâle appelé autrefois "dominant" ?
Ou, peut-être, faudra t-il aller jusqu'à les payer pour qu'ils arrivent enfin à prendre la désision de passer à l'acte comme ils savaient pourtant encore le faire il n'y a pas si longtemps que cela !


Mathilde Primavera.

samedi 15 août 2009

Lit...térralement poétique




Il y a des matins et même des journées difficiles où on se dit qu'il serait préférable de rester couché !
Cela n'est pas toujours possible.
Mais quoi qu'il en soit, si vous avez perdu le sens de l'humour gardez au moins l'esprit ouvert à la poésie.
Pourquoi ?
Mais bien parce-qu'elle est partout !
D'ailleurs, que serait le monde sans elle ?
Cherchez et je vous assure que vous la trouverez !
Voyez-vous, des journées gâchées cela n'existe pas.
Mais, si vous estimez ne pas avoir de temps à perdre avec de telles fadaises, cela sera tant pis pour vous !
Continuez donc à vous plaindre et à vous tourmenter dans votre quotidien sordide.
Comme quoi, des mondes différents et parallèles existent aussi dans cette vie ci, sur la planète Terre.
La preuve nous est fournie, ici, par Charlie Chaplin : certains savent récolter les fruits de leurs propres insuffisances en les transformant en une création.
Puis, heureusement, pour le bonheur des plus fainéants et des moins créatifs d'entre-nous, il existe une multitude d'artistes talentueux, et ce, dans tous les domaines !




Mathilde Primavera.

mercredi 12 août 2009

Un tempo inattendu !



Avec un tel titre vous vous attendez à visualiser un couple de danseurs de tango argentin avec un tempo exceptionnel !
Je suis malheureusement au regret de vous dire d'ores et déjà :
"et bien non, pas du tout !"
Mais une chose est certaine, cette chorégraphie des plus inattendues sur "la cumparsita" sera une excellente leçon, ou une très bonne révision, pour tous ceux qui ne sont pas certains de danser sur le bon tempo !
Quant à tous ceux qui hésitent encore à se mettre à cet art, je leur conseille vivement de visualiser cette vidéo en boucle, en étant particulièrement attentifs !
Si vous comprenez les ralentissements et les accélérations, alors l'espoir de devenir un bon tanguero est à la portée de vos pieds !
Finalement, comme le disent tous les professeurs de France de Navarre et surtout d'Argentine, le tango n'est ni plus ni moins qu'une marche améliorée en musique !
Que cela se sache et soit répété, encore et encore, aux quatre coins du monde !



Mathilde Primavera.

mardi 11 août 2009

Elle a fait le tour du monde



Décidément, cette chanson "la cumparsita" a fait le tour du monde, et ce n'est pas peu de le dire ! Cette version est tout simplement exotique.


Mathilde Primavera.

dimanche 9 août 2009

Les mots...
























Les mots de l'incertitude :

- Il faut voir
- Je ne sais pas encore
- Pourquoi pas
- Peut-être
- A priori
- Un de ces quatre
- A bientôt
- A plus

qui donnent généralement de l'espoir, souvent de faux espoirs et fréquemment de vraies déceptions !
Nous sommes, ici, dans un état fictionnel.

Les mots de la certitude :

- Oui
- Non
- Certainement
- Bien-sûr
- A tout à l'heure
- A demain
- Évidemment
- R.D.V le...à...

qui sont dans le faire, dans le feu de l'action, dans l'essence même de la vie !
Nous nous trouvons, là, dans le réel.

Je ne porterai aucun jugement sur le vocabulaire le plus approprié à utiliser pour se sentir en harmonie, moi-même employant tous les mots ici présents.
Mais, je souhaite rajouter, tout de même, que je me fais, très souvent, un malin plaisir à prononcer celui des non engagés, mais toujours, d'une manière très ironique !
Cela n'a aucune importance car ils sont bien trop éparpillés dans leurs têtes et dans leurs vies, pour s'en rendre même compte !

L'idée qu'une action pourrait être, ÉVENTUELLEMENT, envisageable n'a jamais fait avancer le monde !
Et, une telle affirmation n'engage pas que moi, c'est tout simplement universel !
Ceci étant dit, j'estime qu'il existe déjà suffisamment de questions existentielles qui resteront sans réponses pour que nous, pauvres contemporains de toute cette confusion, ayons l'indécence de ne point nous répondre clairement les uns les autres, sur des choses, pourtant, toutes simples.
Quant au silence, c'est encore une autre histoire !


Mathilde Primavera.

Une certitude dans le tourbillon
























De fils (cousus mains) en (talons) aiguilles, n'importe où, sur les planches, dans les airs, les yeux tournés vers la toile peinte, l'esprit vagabond, polisson et fripon, l'oreille frémissante, accueillante et chantante, nous tournoyons au gré du vent, à l'insu de notre enveloppe charnelle, pour figer le temps de nos charmes.

Maintenant, enlevez "talons" de la phrase pour pouvoir la visualiser au masculin.

Le tourbillon de la vie enivrant, passionnant, enrichissant, ne peut s'effectuer qu'avec le regard d' E.T. l'extra-terrestre, d'un enfant, d'un fou heureux, d'un artiste, ou...d'un amoureux !
En résumé, faut-il donc être un martien devenu fou et amoureux des sonates jouées par Mozart lui-même à l'âge de cinq ans pour se sentir heureux ?
Non, évidemment.
La sensibilité artistique n'a besoin d'aucune mise en scène, d'aucun scénario.
Elle montre le bout de son nez dès le berceau.
D'ailleurs, ce n'est pas nous qui décidons.
Ce précieux don offert, par on ne sait qui, qui habite on ne sait où, sera développé ou non suivant notre propre parcours.
Alors, un grand mystère demeure !
Comment se fait-il que nous puissions être particulièrement créatifs lorsque nous sommes amoureux ?
Aussi, d'autres questions se posent.
Est-ce que tout le monde a la capacité de tomber amoureux ?
Et si la réponse est oui, serions-nous, tous, des artistes qui ne demanderaient qu'à naître ?
Mais, si les fées ne se sont pas penchées sur chacun d'entre-nous, cela voudrait dire aussi que seuls les artistes savent, vraiment, ce qu'aimer follement veut dire !
En revanche, une certitude demeure.
Je ne connais AUCUN artiste qui ne soit pas tomber fou amoureux au moins une fois dans sa vie !

samedi 8 août 2009

Les esprits bienfaiteurs
























Les mots forts de leurs significations, puissants par l'impact qu'ils peuvent produire sur une personne et par voies de conséquences influents sur la destinée, ne seront jamais que quelques syllabes prononcées.
Ils peuvent être, à l'occasion, de vagues abréviations à durée de vie éphémère sur un portable, se déguiser en magicien sur une lettre d'amour, ou encore, se croire supérieurs dans un cabinet de psychanalyste.
Mais, que sont-ils, réellement, comparés à une pensée, un état d'esprit, une âme ?
Leurs expressions même appliquées, choisies avec le plus grand soin, ne seront jamais suffisantes pour signifier l'essentiel.
Et les poètes et les écrivains me direz-vous ?
Oh, mais eux, ils sont à part !
Ils n'utilisent pas des mots, ils écrivent des partitions de musique. Ce n'est pas du tout la même chose !
De toute façon, ce n'est pas compliqué, seuls ceux que nous nommerons les "artistes" traversent l'espace pour faire vibrer, briller, tinter notre propre monde invisible.
Ils sont des espèces de libellules graciles, invincibles, envoyées directement par la lumière divine !
Il ne tient qu' à nous d'accueillir ces fées comme elles le méritent pour harmoniser des vies assombries par des esprits malins.



Mathilde Primavera.

jeudi 6 août 2009

Un peu de poésie !




"La cumparsita" version poétique !


Mathilde Primavera.

mercredi 5 août 2009

"El duende" !



S'il vous plait, à la rigueur, passez outre le début et la fin, mais, ne ratez surtout pas cette version de "la cumparsita", je vous promets que vous ne le regretterez pas !

Prions, aussi, pour que ce garçon ne laisse jamais, ô grand jamais, tomber la guitare !

Si, toutefois, vous aviez envie d'apprendre à jouer d'un instrument, et ce quelque que soit votre âge, restez bien catégorique dans votre désir, ne vous attardez pas trop ici où l'on peut parler, sans aucune hésitation, de génie, ou encore, de "duende".


Mathilde Primavera.

mardi 4 août 2009

Incroyable !



Version incroyable de "la cumparsita" !

Pour tous ceux qui ne connaissent pas les règles du tango, toutes les "milongas", autrement dit, tous les bals tango se terminent par une version de "la cumparsita" pour signifier que cela sera la dernière danse.
Nous autres tangueros et tangueras en connaissons plusieurs.
Mais, il faut avouer que celle-ci est surprenante, je n'en avais, personnellement, absolument pas connaissance jusqu'à sa découverte, là, maintenant !

Mathilde Primavera.